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ROME – L'Inter Milan a conforté son fauteuil de meneur en dominant in extremis Venise (2-1) grâce à Edin Dzeko, samedi sur une pelouse de San Siro martyrisée par l'accumulation de matchs et théâtre dimanche soir de l'affiche AC Milan-Juventus.

Contre le mal classé vénitien (17e), les Nerazzurri ont encore une fois su faire basculer le scénario dans les derniers instants, grâce à un coup de tête de l'avant-centre bosnien à la 90e minute. Les voilà avec cinq points d'avance sur leur dauphin rossonero.

Comme en Supercoupe d'Italie, arrachée à la Juventus à l'ultime seconde (2-1 a.p.), et comme en 8e de finale de la Coupe d'Italie mercredi, où l'Inter a semblé éliminée jusqu'à la 90e minute avant de revenir et se qualifier contre Empoli (3-2 a.p.).

« L'équipe y a cru jusqu'au bout, bravo à eux, considérant la période, les matchs de 120 minutes que nous avons disputés et le but pris aujourd'hui », s'est félicité l'entraîneur Simone Inzaghi.

Les Nerazzurri se sont fait surprendre par une tête de Thomas Henry (19e) – quatrième but en Serie A pour le Français arrivé cet été à Venise en provenance de Louvain (Belgique).

Malgré des résultats en berne (neuf matchs de rang sans succès) et des absences pour COVID-19 (cinq positifs), l'équipe de la Lagune a bien résisté. Mais cela n'a pas suffi.

Les Milanais ont égalisé par Nicolo Barella, en embuscade après une belle volée d'Ivan Perisic repoussée par le gardien vénitien (40e).

San Siro « injouable »

Et, assez logiquement au vu de leur domination et de la richesse du banc, ils ont fini par l'emporter: Dzeko, après avoir gâché deux belles occasions (51e, 57e), n'a pas raté l'ultime tête qui s'est présentée.

« Ce n'était pas un match facile, ça peut arriver de souffrir mais l'important est de gagner », a savouré le « Cygne de Sarajevo », auteur de son neuvième but en championnat.

Parmi les circonstances atténuantes mises en avant par les Nerazzurri : l'état déplorable de la pelouse, trop sollicitée en ce début d'année (huit matchs en dix-huit jours). « Le terrain est un désastre », a assuré Dzeko. « Il est injouable », a abondé Inzaghi.

Milan (2e) et la Juve (5e) sont prévenus avant de disputer dimanche une affiche qui vaut cher dans la bataille pour la Ligue des Champions.

Les Bianconeri ont l'occasion de prendre pied (provisoirement) dans le top-4 pour la première fois de la saison. Un succès leur permettrait en effet de passer devant l'Atalanta (4e avec un match en moins), accrochée par la Lazio (0-0).

À Rome, le duel est resté fermé pendant une heure entre une Lazio prudente et une Atalanta à l'attaque décimée (Muriel, Zapata et Ilicic absents), contrainte de puiser dans ses jeunes.

Avec la fatigue, les occasions sont arrivées mais le poteau a sauvé la « Dea » sur la meilleure, un missile de l'ailier romain Mattia Zaccagni (64e).

Dans l'après-midi, le Genoa a inauguré par un 0-0 prometteur le bail de son nouvel entraîneur Alexander Blessin, technicien inexpérimenté arrivé cette semaine d'Ostende (Belgique) pour succéder à Andriy Shevchenko.

Le « Griffon », avant-dernier, n'a certes pas réussi à trouver la faille contre l'Udinese (14e), mais il a rassuré son public avec une belle combativité et une fin de match solidaire, à dix contre onze après l'exclusion de Andrea Cambiaso (79e).