Le capitaine madrilène Sergio Ramos a été héros puis fautif lors de la sérieuse victoire du Real Madrid à Alaves 2-1 pour la 15e journée de Liga, qui permet toutefois aux Merengues de passer provisoirement meneurs.

Auteur de l'ouverture du score pour les Madrilènes sur une belle tête décroisée après un coup franc de Toni Kroos (52e), Sergio Ramos a ensuite pénalisé son équipe en commettant la faute dans la surface sur Joselu qui offrira le pénalty du 1-1 à Lucas Perez (65e).

Ramos (33 ans), considéré comme l'un des meilleurs défenseurs centraux au monde, connaîtrait-il une baisse de régime?

Avant cette erreur consécutive à son joli but, samedi, il avait déjà fait du mal à son équipe lors de la précédente journée de championnat: il y a une semaine, dès la 2e minute de la réception de la Real Sociedad (3-1), le capitaine merengue avait envoyé une passe en retrait empoisonnée en direction de son gardien Thibaut Courtois, qui avait conduit à l'ouverture du score de Willian Jose.

Ces deux erreurs en sept jours n'ont pas été rédhibitoires pour les Madrilènes, qui l'ont emporté chaque fois.

Samedi, c'est Dani Carvajal, cinq minutes après le penalty concédé par Ramos, qui a délivré les Madrilènes avec son premier but en 16 matchs cette saison (70e), et leur permettant de prendre la première place de la Liga devant le FC Barcelone, qui se déplace dimanche chez l'Altético Madrid en clôture de la 15e journée de Liga.

« On a très bien commencé le match, mais on savait que sur ce terrain, il fallait lutter, se battre jusqu'au bout. C'est ce qu'on a fait, avec sérieux. On a fait un grand match défensivement. (...) Ca a été une victoire avec beaucoup de difficultés, mais avec beaucoup de personnalité », a apprécié l'entraîneur madrilène Zinédine Zidane, après le match.

Areola, « fantastique »

Le gardien Alphonse Areola (26 ans), titularisé dans les cages madrilènes par Zinédine Zidane pour la 3e fois cette saison devant Thibaut Courtois (la 2e fois en Liga), n'a rien pu faire sur le pénalty marqué par Lucas Perez. 

Mais la doublure de Steve Mandanda chez les Bleus (en l'absence d'Hugo Lloris, blessé) a été déterminante dans les derniers instants du match, alors que les Basques d'Alaves enchaînaient les corners sous le déluge, pour permettre aux Madrilènes de conserver ce résultat.

« Il a été fantastique », a souligné Zidane. 

Pour leur deuxième match au Pays basque après le déplacement à Eibar au début du mois (4-0), le deuxième sous des trombes d'eau, les Madrilènes se sont une nouvelle fois imposés.

Leur prestation, quatre jours après le 2-2 contre le Paris SG en Ligue des champions, a été moins étincelante que la véritable leçon offerte à Ipurua le 9 novembre, mais leur permet de prendre la première place, avant l'affiche entre l'Atlético Madrid et le Barça, dimanche soir.