Une grosse pointure de l'épreuve, le Milan AC a été sèchement battu par les Croates de Rijeka (2-0), sans conséquence puisqu'il avait déjà assuré la qualification. En revanche, l'Olympique de Marseille et l'Athletic Bilbao ont tremblé pour assurer leur place en seizièmes de finale de l'Europa League, jeudi soir.

Les deux équipes, qui ont pour point commun d'avoir été entraînées par l'Argentin Marcelo Bielsa, ont serré les dents pendant leurs matches respectifs et se sont qualifiés à la faveur de résultats étriqués, 0-0 contre Salzbourg pour Marseille et 2-0 contre Zorya Luhansk pour l'Athletic Bilbao.

Les Basques ont attendu la 70e minute pour marquer sur la pelouse du club ukrainien, grâce à leur vétéran Aritz Aduriz, avant que Raul Garcia ne scelle le sort du match (86e). Ce petit but n'est pas du tout anodin car, en plus d'assurer Bilbao de disputer les seizièmes de finale de la petite Coupe d'Europe en février prochain, il permet au club basque de se retrouver premier de son groupe et donc tête de série.

Ce n'est pas forcément un détail car, lors du tirage au sort des seizièmes programmé lundi au siège de l'UEFA à Nyon, en Suisse, de sacrés clients seront têtes de série.

Arsenal, qui fait figure de favori pour l'épreuve, et qui a encore survolé son match jeudi, 6-0 contre BATE Borisov. Villarreal, un sous-marin jaune qui reste dangereux malgré sa défaite surprise jeudi contre le Maccabi Tel-Aviv (1-0). Ou encore l'Atletico Madrid ou le RB Leipzig, reversés de la grande Ligue des champions.

Le Milan AC figure également dans ce club des têtes de série malgré sa défaite 2-0 chez les Croates de Rijeka. Le nouvel entraîneur, Gennaro Gattuso, avait certes reposé la plupart de ses cadres puisque son équipe était déjà qualifiée et assurée de terminer première.

Mais alors que la presse italienne a fait état jeudi du refus annoncé de la demande d'« accord volontaire » sur le fair-play financier (FPF) formulée par le club, cette défaite ne met pas franchement de bleu dans le ciel milanais.

Selon l'ensemble des médias italiens, les réticences de l'UEFA portent en partie sur l'évaluation des revenus à venir, en premier lieu ceux en provenance de Chine.