A l'approche de la Ligue des Champions, Naples s'est rassuré samedi en battant la Fiorentina 1-0 lors de la 4e journée de Serie A, alors que l'Inter Milan, de son côté, a décidément du mal et a été battue à domicile par le promu Parme (0-1).

Tout n'est pas parfait pour le Naples de Carlo Ancelotti, comme l'avait montré la nette défaite concédée face à la Sampdoria Gênes (3-0) lors de la précédente journée.

Mais, même hésitant, même perfectible, Naples (2e) a remporté trois matches sur quatre et rejoint donc, avec neuf points, la Juventus Turin, leader, qui affrontera Sassuolo dimanche, en espérant le premier but italien de Cristiano Ronaldo.

On a pourtant longtemps pensé qu'avant de partir à Belgrade affronter l'Etoile Rouge, l'équipe d'Ancelotti allait devoir se contenter d'un point face à la Fiorentina, pas très ambitieuse mais bien organisée.

Il a fallu attendre la 79e minute pour voir Insigne débloquer la partie. Joliment servi dans la surface par Milik, l'attaquant italien a enchaîné contrôle et frappe croisée du droit pour donner la victoire à son équipe avec son 50e but en Serie A.

Si Naples a bien rebondi, l'Inter Milan est donc, en revanche, en difficulté à trois jours de son retour en Ligue des champions après six ans d'absence. Les Milanais ont, en effet, subi une deuxième défaite en quatre journées de championnat, battus 1-0 à domicile face à Parme.

Bilan inquiétant

Incapables de marquer malgré de nombreuses occasions, les Milanais ont été punis par un des leurs, le latéral Federico Dimarco, prêté à Parme par l'Inter. A la 79e minute, celui-ci a expédié de l'extérieur du gauche une frappe lointaine et magnifique, qui a fini dans le petit filet d'Handanovic.

Après quatre journées, le bilan est inquiétant pour l'Inter, qui apparaissait pourtant comme le rival le plus sérieux pour la Juventus à la lumière de son spectaculaire recrutement estival (Nainggolan, Politano, Vrsjalko, Keita...).

Les Nerazzurri ne comptent que quatre points et ont déjà été battus deux fois alors qu'ils n'ont affronté aucune équipe majeure du championnat (Sassuolo, Torino, Bologne et Parme). Et ils ne sont que 12e alors que la 4e journée vient à peine de commencer.

Samedi, ils ont de nouveau été inefficaces devant le but et prévisibles dans le jeu, multipliant les centres sans être réellement menaçants. L'ensemble n'est pas rassurant avant de recevoir Tottenham mardi à San Siro pour le grand retour de l'Inter en Ligue des champions.

« Avec deux défaites en quatre matches, c'est difficile de trouver des excuses. On doit faire plus », a reconnu l'entraîneur Luciano Spalletti, qui s'est tout de même plaint de l'arbitrage et du temps perdu par ses adversaires.

En face, Parme (13e), qui retrouve la Serie A cette saison, a accepté la domination milanaise tout en misant sur quelques contres menés par Gervinho, toujours rapide et habile dans le dribble, et le physique Inglese.

Dimanche, outre le match de la Juventus, on surveillera le résultat de l'AS Rome, elle aussi engagée en Ligue des Champions la semaine prochaine, qui recevra le Chievo Vérone.