ROMES, Italie - Après l'Inter Milan (2e), battue dimanche, Naples (3e) a également manqué lundi l'occasion de prendre la tête de la Serie A à l'AC Milan en se contentant d'un nul chez le relégable Cagliari (1-1), arraché in extremis par Victor Osimhen. 

Quatre jours après leur bataille au Camp Nou contre le FC Barcelone (1-1) en Ligue Europa, les Napolitains ont eu bien du mal à répondre au nouveau défi physique imposé par les Sardes, en clôture de la 26e journée.

Cagliari, après plusieurs occasions nettes en première période, a logiquement ouvert la marque après la pause sur une frappe brossée de Gaston Pereiro sur laquelle le gardien napolitain David Ospina n'a pas été très inspiré (58e). 

Mais faute d'avoir réussi le bris malgré plusieurs énormes opportunités contre un Napoli au bord de la rupture, les Sardes (18e au classement) ont été repris sur une tête de l'inévitable Victor Osimhen (87e).

Le Nigérian, ménagé en vue du retour contre le Barça, jeudi, n'est entré que pour les 25 dernières minutes, suffisant pour inscrire son septième but en championnat.

« Bravo à Osimhen de s'être mis à disposition parce que, jusqu'au dernier moment, il a failli ne pas pouvoir participer », a souligné sur DAZN l'entraîneur des « Partenopei », Luciano Spalletti. 

« Cela a été un match compliqué, on n'a jamais réussi à prendre les choses en main. Cagliari méritait quelque chose de plus », a-t-il reconnu, fair-play, moyennement rassuré sur l'état physique de ses troupes avant de retrouver Barcelone.

Le président de Cagliari, Tommaso Giulini, a lui jugé « décevant de ne pas avoir pu offrir une victoire à notre public » au vu du match plein des Sardes. 

« Mais maintenant il y a un grand effectif, on espère continuer comme ça », a-t-il ajouté au sujet d'une équipe qui, victorieuse une seule fois lors de la phase aller, n'a perdu qu'un match depuis le début de la phase retour (pour trois succès et trois nuls). 

L'AC Milan qui avait quitté la pelouse de la Salernitana la tête basse samedi après un décevant nul (2-2) contre la lanterne rouge, conserve finalement le fauteuil de meneur. 

Les Rossoneri ont deux points d'avance sur l'Inter, battue dimanche par Sassuolo (0-2), et sur Naples. Dans ce mano a mano en tête de la Serie A, les Nerazzurri ont toutefois toujours le joker d'un match de retard à disputer (à Bologne).