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RÉSULTATS

Flamengo terrasse Chelsea 3-1 au Mondial des clubs

Bruno Henrique Bruno Henrique - PC
Publié
Mise à jour

Flamengo a créé une nouvelle sensation en terrassant Chelsea (3-1) lors du choc du groupe D du Mondial des clubs, effectuant un grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale, vendredi à Philadelphie. 

Décidément cette Coupe du monde n'en finit pas de sourire aux formations brésiliennes. Au lendemain du succès de Botafogo face au champion d'Europe parisien (1-0), c'est une autre équipe de Rio qui a fait mordre la poussière à un illustre représentant européen, vainqueur de la Ligue Conference cette saison. 

Après leur succès face au Los Angeles FC (2-0), les Blues s'attaquaient à un bien plus gros morceau en se frottant aux joueurs cariocas qui avaient fait forte impression au cours de leur premier match contre l'Espérance de Tunis (2-0). Ils ont été servis en étant bousculés durant plus de 90 minutes par un adversaire complétement déchaîné et soutenu par une forte colonie rouge et noire, les couleurs de Flamengo. 

Chelsea, 4e de Premier League, a ainsi été sérieusement malmené par le prestigieux club brésilien, qui a vu passer dans ses rangs des légendes telles que Garrincha, Zico, Romario ou Bebeto. 

Malgré l'ouverture du pointage rapide de Portugais Pedro Neto, auteur de son deuxième but du tournoi après une perte de balle au milieu du terrain du jeune défenseur Wesley França (21 ans), Flamengo a réussi à refaire son retard après la pause grâce à Bruno Henrique (62e) avant de doubler la mise par l'intermédiaire de l'arrière brésilien Danilo, un ancien du Real Madrid et de la Juventus Turin (65e). 

L'exclusion de Nicolas Jackson côté Chelsea a ensuite grandement facilité sa tâche (68e), Wallace Yan scellant définitivement le sort de la rencontre (83e).  

Le dénouement est logique pour l'actuel meneur du championnat brésilien qui s'est montré beaucoup plus dangereux, déployant un jeu léché et résolument tourné vers l'offensive. 

Le but de Neto aura été l'un des rares éclairs de Chelsea, qui n'a pas pu compter sur sa pépite Cole Palmer, très discret dans l'ensemble. 

Flamengo s'est lui appuyé sur ses deux remuants ailiers, Luiz Araujo et Gerson, deux ex de la Ligue 1, pour semer la panique dans la défense anglaise. L'ancien Marseillais Gerson a notamment eu deux grosses occasions (44e, 54e) avant que ses coéquipiers ne finissent par faire plier l'arrière-garde des Blues.

Pour Chelsea, le billet pour le prochain tour passera désormais par un bon résultat contre l'Espérance de Tunis alors que Flamengo a sans doute fait le plus dur avant de se frotter au Los Angeles FC, mercredi.

Benfica bat Auckland 6-0 entre les orages

Benfica s'est largement imposé 6-0 face au club amateur néo-zélandais d'Auckland City FC lors de son deuxième match au Mondial des clubs, vendredi à Orlando, où des orages ont interrompu la rencontre pendant près de deux heures et demie.

Alors que les deux équipes étaient rentrées aux vestiaires pour la pause, juste après l'ouverture du score d'Angel Di Maria (45+8), les spectateurs avaient été invités à quitter les tribunes en raison d'une alerte météo annonçant des orages. Des averses et des éclairs avaient alors éclaté au dessus de l'enceinte.

D'autres rencontres du Mondial avaient déjà été interrompues en raison de la météo à Orlando.

Sur le plan sportif, les Portugais se sont relancés dans le groupe C (4 points) grâce à ce succès contre les Néo-Zélandais, après leur match nul inaugural (2-2) contre Boca Juniors. L'autre favori du groupe, le Bayern Munich, est opposé dans la soirée à la formation argentine (03h00).

Alors que les Bavarois n'avaient fait qu'une bouchée d'Auckland (10-0), Benfica a dû attendre le temps additionnel de la première période et un penalty de l'inusable Angel Di Maria, 37 ans, pour ouvrir la marque (45+8)

Avant le but de l'Argentin, Benfica n'avait pas réussi à convertir ses multiples occasions, se heurtant aux montants ou au jeune gardien néo-zélandais Nathan Garrow, 20 ans.

Mais une faute de l'attaquant d'Auckland Haris Zeb sur Gianluca Prestianni a offert un penalty à Benfica, que Di Maria n'a pas manqué de transformer.

Après la très longue interruption, Vangelis Pavlidis (53e), Renato Sanches (63e), Leandro Barreiro (76e, 78e), et Di Maria avec un nouveau penalty (90+8), son 50e but sous le maillot de Benfica, ont assommé Auckland.

Le LAFC exclu par l'Espérance Tunis

Le Los Angeles FC très terne des anciens Bleus Hugo Lloris et Olivier Giroud a été éliminé vendredi dès son deuxième match du Mondial des clubs après une nouvelle défaite, cette fois contre l'Espérance Tunis à Nashville (1-0).

Un deuxième revers, après celui contre Chelsea (2-0), qui qualifie Flamengo, vainqueur de ses deux premiers matchs, dont une victoire surprise contre le club anglais vendredi (3-1).

Dans un stade déserté ou presque par le public à Nashville, les deux équipes ont livré un match peu palpitant, rehaussé seulement par quelques inspirations des attaquants tunisiens et les réponses de Hugo Lloris.

Le portier français a longtemps repoussé l'inévitable, réalisant dès la 4e minute un gros arrêt à bout portant face à Youcef Belaili. Il a vu dans la foulée un tir dévié échouer sur son poteau droit, avant de se relever pour sermonner ses défenseurs.

Peine perdue, c'est lui qui, à 38 ans, aura dû s'employer tout l'après-midi face à la défaillance collective de ses coéquipiers, comme sur ce bel arrêt au ras du sol devant Yan Sasse (66e).

Mais à la 70e, il a finalement cédé face à Youcef Belaili. L'attaquant s'est vengé d'un carton jaune pour simulation reçu quelques minutes plus tôt en glissant le ballon entre les jambes de Lloris, après avoir crocheté dans un angle fermé pour se recentrer.

Olivier Giroud, lui, a été une fois de plus très discret, lui qui n'a marqué que cinq buts en 34 matches pour sa première saison dans la cité des Anges. Il a tenté des déviations et des têtes, ses spécialités, mais qui vendredi ont été très imprécises la plupart du temps.

En première mi-temps, il s'est même fait mal tout seul aux abords de la surface en voulant crocheter.

La copie rendue par le LAFC a été indigente, mais les Américains ont failli être miraculés sur un pénalty obtenu au bout des arrêts de jeu. Las! Le gardien Bechir Ben Said a plongé avec brio pour repousser le tir de Denis Bouanga, catastrophique vendredi.

Le LAFC, qualifié à la faveur d'un coup du sort, l'annulation de la participation de Leon, évincé par la Fifa pour avoir enfreint le règlement sur la multi-propriété, n'a pas su faire fructifier cette opportunité.

Le Bayern avance difficilement

Largement supérieur dans le premier acte, bousculé dans le second, le Bayern Munich a fini par vaincre Boca Juniors (2-1), grâce à Harry Kane et Michael Olise, actant logiquement sa qualification pour les huitièmes de finale du Mondial des clubs, vendredi.

Muet et plutôt discret lors du premier match face aux amateurs d'Auckland, malgré l'avalanche de buts inscrits (10-0), Harry Kane s'est montré bien plus actif et tranchant cette fois. C'est lui qui a ouvert le score dans le style létal qui le caractérise, d'un tir croisé du gauche après avoir hérité d'un centre mal repoussé par un défenseur adverse (18e).

Et c'est lui aussi qui a judicieusement dévié un ballon cafouillé dans la surface vers Olise, qui n'a pas manqué en ouvrant son pied de remettre le Bayern devant au score (84e). 

L'attaquant français, encore dans quasiment dans tous les bons coups offensivement, s'est ainsi fait pardonner après sa perte de balle à l'origine de l'égalisation de Boca peu après l'heure de jeu. Mais tout le mérite en est revenu à l'Uruguayen Miguel Merentiel, lancé à pleine vitesse par Alan Velasco, qui a pris Jonathan Tah de vitesse et réussi un grand pont sur Josip Stanisic, avant de tromper Manuel Neuer (66e).

Il fallait alors entendre et voir la réaction des fans survoltés de Boca, qui n'avaient certes jamais arrêté de chanter dans les tribunes du Hard Rock Stadium, quasiment plein pour cette affiche et paré de bleu et de jaune. 

Ce supplément d'âme a évidemment aidé leur équipe à revenir à la hauteur des Bavarois au coeur d'une seconde période bien plus proactive de la part du CABJ.