L'ailier français du FC Barcelone Ousmane Dembélé, remis d'une grave blessure, a repris l'entraînement avec ballon et il n'est pas « impossible » qu'il soit rétabli pour le clasico face au Real Madrid le 23 décembre, a déclaré mardi l'entraîneur blaugrana Ernesto Valverde, restant néanmoins prudent.

« Dembélé va bien mais je dois être prudent avec lui, au cas où », a déclaré le technicien en conférence de presse à la veille d'un 16e de finale retour de Coupe du Roi aux airs de formalité pour le Barça, opposé au Real Murcie (aller: 3-0).

« Il est difficile de prononcer le mot "impossible" parce que dans le football tout peut arriver. Mais je pense que c'est compliqué, surtout parce que sa blessure a été grave et parce que cela fait un certain temps qu'il est éloigné des terrains. Si nous devons attendre une semaine de plus, nous le ferons », a ajouté Valverde.

Cet été, Ousmane Dembélé (20 ans) est devenu le joueur le plus cher de l'histoire du Championnat d'Espagne en rejoignant le Barça pour 105 M d'euros plsu 42 M d'euros de bonus en provenance de Dortmund. Appelé à succéder à Neymar, parti au Paris SG, le Français a néanmoins vu son intégration tourner court à cause d'une rupture du tendon du biceps fémoral de la cuisse gauche lors de sa troisième apparition sous le maillot blaugrana, mi-septembre.

Selon le communiqué médical diffusé au moment de son opération, Dembélé ne devait en principe pas rejouer avant début 2018.

Mais lundi, le Barça a publié des photos de Dembélé en train de retoucher le ballon à l'entraînement.

Et l'émission J+1 sur la chaîne française Canal+ a diffusé une indiscrétion où Dembélé, présent à Rennes ce week-end, explique qu'il reprendra l'entraînement collectif d'ici deux semaines, soit mi-décembre environ, ce qui laisse penser qu'il pourrait être présent au stade Santiago-Bernabeu le 23 décembre.

« Nous n'allons pas prendre de risque après autant de temps sans lui », a tranché Valverde, qui a dit comprendre l'impatience du joueur.

« Je préfère que les joueurs aient hâte de revenir au plus tôt avec le groupe. Je pense que c'est une bonne chose. Cela signifie qu'ils font tout pour se remettre sur pied. Mais il est toujours meilleur de freiner un joueur qui piaffe d'impatience que de le pousser », a-t-il conclu.