MONTRÉAL - L’aura autour de Thierry Henry étant ce qu’il est sur la planète foot, le milieu de terrain du CF Montréal Samuel Piette n’est pas tombé de sa chaise lorsqu’il a eu vent de la dernière rumeur qui envoie son entraîneur-chef en Angleterre pour prendre les commandes du club de Bournemouth.

« Je suis surpris qu’il n’y ait pas eu plus de rumeurs que ça avant vu que c’est un gros nom du foot. Je pense que les rumeurs sont normales à son égard. On va voir où ça nous mène », a relativisé le Québécois en entrevue au 5@7 mercredi.

 

« C’est une rumeur parmi tant d’autres. C’est sûr que c’est ton entraîneur-chef, une grosse pièce importante de l’équipe, mais pour l’instant je le vois comme une rumeur de joueur qui va arriver ou le départ d’un joueur », a ajouté Piette, de passage dans les studios de RDS pour présenter le nouveau maillot du club.

 

« Je l’aime beaucoup. À première vue, quand je l’ai porté lors du tournage de la vidéo du lancement, je suis tout de suite tombé en amour avec. Plus on s’approche, plus on voit les détails sur le maillot. J’ai très hâte de le porter dans un match officiel. »

 

Beaucoup de changements, beaucoup d’incertitudes

 

Le CF Montréal pourra ouvrir son camp d’entraînement à compter du 8 mars prochain. Le club a décidé de tenir celui-ci qu’à Montréal afin de permettre à ses joueurs de demeurer auprès de leur famille le plus longtemps possible avant le début de la saison le 17 avril.

 

Pour l’instant, il n’a pas été décidé si l’équipe pourra jouer ses matchs à domicile au stade Saputo en raison des restrictions de déplacement imposées par les gouvernements pour lutter contre la pandémie de coronavirus.

 

En trame de fond, plusieurs nouveaux venus devront se familiariser à leur nouvel environnement avec le CF Montréal. Piette, en bon vétéran, se propose déjà pour faciliter leur acclimatation.

 

« J’ai toujours eu ce rôle-là dans l’équipe. Je suis un gars de la place, je suis jeune à 26 ans, mais quand on me compare aux jeunes en bas de 20 ans, je suis l’un des vieux de l’équipe. C’est donc à moi de faire le pont entre tous ces petits groupes-là et de les assembler. Le fait que je parle plusieurs langues aide beaucoup. Ce sera à moi de jouer le rôle important de créer cette chimie-là, surtout si on doit se déplacer aux États-Unis pour une saison hors de l’ordinaire comme l’an dernier. »

 

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