Alors, ce n’est pas complètement fini. Oublions pour le moment DC (club parti pour l’infini et au-delà!) car à l’instant où tout semblait compromis, l’Impact s’en est finalement tiré contre le Toronto FC tandis que Columbus revient dans le portrait en donnant des signes inquiétants de possibilité d’étouffement.

 

Par un après-midi plus que frisquet au Stade Saputo, le Bleu-blanc-noir aura trouvé le moyen de s’imposer face à Toronto grâce à des actions décisives d’Evan Bush, de Nacho Piatti et de Baldomero Toledo. Si le gardien montréalais aura permis d’effacer au moins deux erreurs de jugement de ses défenseurs, les deux buts de l’ailier argentin auront donné l’avantage à l’Impact sur ses rivaux. Quant à monsieur Toledo, il aura contribué au spectacle de façon théâtrale en renversant certaines décisions prises dans le feu de l’action en allant à la reprise vidéo. 

 

Au final, l’Impact décroche une deuxième victoire de suite par jeu blanc et obtient ainsi une semaine de sursis. Au-delà des bonnes performances individuelles, il convient quand même de souligner la bonne organisation défensive des Montréalais. La recette ne devrait pas beaucoup changer en vue du déplacement de dimanche prochain à la Nouvelle-Angleterre tandis qu’on gardera un oeil et une oreille sur ce qui se passe en Ohio en parallèle. Suspense, quand tu nous tiens… 

 

Voici le bulletin des joueurs.

 

Impact de Montréal c. Toronto FC

21 octobre 2018

 

Evan Bush : 8/10 Interventionniste. Pas aussi occupé qu’en d’autres matchs cette année, mais sans lui, il n’y a pas de victoire à la clé. Se dresse devant Giovinco et Janson pour sauver les meubles alors que c’est toujours 0-0. 

 

Bacary Sagna : 8/10 Pas mal pour un tonton! S’illustre dans le couloir grâce à un volume de jeu impressionnant. Auteur d’un tacle crucial sur Osorio, il réussit aussi plusieurs centres dangereux. 

 

Rod Fanni : 7/10 Grosse présence dans la charnière. Commet toutefois une erreur sur une remise à son gardien que Bush répare habilement. Autrement, il demeure un gage de solidité.

 

Rudy Camacho : 7/10 Meilleur sens de l’anticipation qu’à son dernier match contre les Torontois. Outre l’échappée de Giovinco en première demie, alors que le ballon est perdu en milieu de terrain, il se positionne bien pour limiter le danger.

 

Jukka Raitala : 7/10 Sans histoire. Apporte peu en attaque dans son couloir, mais il annule toutes les attaques qu’on orchestre de son côté.

 

Samuel Piette : 7,5/10 Beaucoup plus efficace que lors du dernier derby au Stade BMO. L’affrontement est partagé entre lui et Giovinco, mais il bloque intelligemment la zone devant ses défenseurs. Distribue le ballon de façon efficace. 

 

Micheal Azira : 6,5/10 Fait généralement ce qu’on attend de lui. Quelques fois surpris par les jaillissements d’Osorio, il compense par de bonnes courses en profondeur sur les combinaisons de Sagna et Silva. 

 

Saphir Taïder : 6,5/10 La victoire permet d’oublier les occasions manquées. Cela dit, malgré les imprécisions, il est très présent en milieu de terrain et apporte plus de positif que de négatif.

 

Alejandro Silva : 7,5/10 Joue avec beaucoup d’entrain. Même si ce n’est pas parfait, son entente avec Sagna génère plusieurs percées sur le flanc. Trouve également Piatti quelques fois en renversement. Sa contribution en récupération de ballon mérite également d’être valorisée.

 

Ignacio Piatti : 8/10 On est loin de son match le plus abouti. Or, c’est encore par lui que bascule la rencontre en faveur des locaux. S’il manque une première occasion de sceller l’issue du match, il profite d’un impair de Bono pour enfoncer le 2-0.

 

Quincy Amarikwa : 6/10 L’effort est toujours là, mais le manque de précision aux moments où il peut faire la différence plombe l’impression qu’il laisse dans ce match.

 

REMPLAÇANTS

 

Victor Cabrera : 6,5/10 Entre pour solidifier le côté droit une fois son équipe en avance. Se permet quelques touches audacieuses, mais il s’en sort assez bien. 

 

ENTRAÎNEUR

 

Rémi Garde : 8/10 Bonne mise en place. Toutes les lignes sont bien équilibrées et son équipe montre qu’elle peut gérer le rythme du match intelligemment. Si l’on peut faire l’argument que la victoire s’obtient grâce au brio de son gardien et à une décision favorable de l’officiel, il demeure que les décisions qu’il prend placent ses hommes en meilleure position pour l’emporter.