Maxi Urruti a joué les héros pour offrir à l’Impact ses trois premiers points de l’ère Thierry Henry. À lui seul, le but de l’Argentin valait le déplacement au Stade olympique.

Un après-midi réussi pour les Montréalais qui quittent maintenant pour quatre matchs consécutifs sur la route.

Sur la coche

Zachary Brault-Guillard a joué un autre superbe match sur le côté droit. Ses chevauchées fantastiques dans le couloir prouvent qu’une équipe avec cinq défenseurs n’est pas nécessairement une équipe défensive.

La profondeur reste mince au poste de latéral droit, mais les deux derniers matchs de Brault-Guillard font oublier l’absence de Bacary Sagna. Souhaitons que ZBG reste en santé.

Sur ma faim

Question de faire dans la tradition, les coups de pied arrêtés ont été un problème pour le XI Montréalais.

Dans le passé, c’est la détermination qui faisait défaut. Samedi, c’est la confusion au marquage qui a failli couler les locaux. Les visiteurs, eux, semblaient avoir bien travaillé les phases arrêtées à l’entraînement.

Sur des frappes prises devant lui et ses interventions dans les pieds de l’adversaire, Clément Diop est exemplaire. En revanche, ses sorties aériennes sur centres sont moins convaincantes. Sa stature imposante lui donne tous les atouts pour être dominant à ce chapitre, mais il faudra mieux choisir les moments où il sort et ceux où il reste sur sa ligne.

Sur la touche

« Coach ce que tu vois, pas ce que tu sais. »

Une phrase qu’on entend à répétition lorsque l’on suit des formations d’entraîneur.

C’est exactement ce que Thierry Henry a fait sur les deux derniers matchs. Bien que Bojan soit son joueur le plus doué, le Français n’a pas hésité à le retirer lorsque le réservoir était vide.

Il est pourtant facile en MLS de penser que le banc ne peut pallier à la sortie d’un joueur de son statut.

En sortant l’Espagnol, Henry envoi un message double à son groupe. D’une part, Bojan comprend qu’il n’est pas un remède à tous les maux. D’autre part, ceux qui entrent à sa place sentent la confiance du coach.

Il y aura certainement des moments où Bojan devra jouer les sauveurs cette saison mais pour l’heure, le collectif grandit à grâce aux choix d’Henry.

Les débuts espérés pour l'ère Thierry Henry

Sur la bonne voie

À 18 ans seulement, Luis Binks a un potentiel aussi impressionnant que son gabarit.

L’Anglais a affiché beaucoup de calme avec le ballon en première mi-temps et effectué quelques interventions musclées en deuxième.

Il y aura sans doute une courbe d’apprentissage, mais sa présence aidera grandement à combler les absences de Jukka Raitala et Rudy Camacho.

« Ça commence à ressembler à quelque chose »