L'Impact de Montréal poursuivait ses séances d'entraînement volontaires par petits groupes au Centre Nutrilait.

Loin les uns des autres pendant ces longues semaines, les joueurs ont tout de même gardé le contact. Le défenseur Rudy Camacho croit même qu'une telle situation d'adversité pour contribuer à l'esprit d'équipe.

« Il y a toujours l'esprit d'équipe. On est séparés et on n'a pas trop l'occasion de parler à part sur les réseaux, mais je crois que ça va nous rendre encore plus solidaires », a mentionné Camacho.

« Nous nous sommes entraînés à distance, mais nous avons toujours ce lien dans l'équipe, a ajouté Victor Wanyama. Nous sommes proches en tant qu'équipe. »

Avant la reprise de ces entraînements, les joueurs ont dû garder la forme pour être prêts à revenir sur la pelouse après plus de deux mois d'inactivité.

« On avait tous un programme, a expliqué Camacho. Deux mois à ne rien faire, on ne pouvait pas. Aller s'entraîner tout seul, c'est pas évident, mais bon, on est sportifs professionnels. On n'a pas le choix, c'est notre boulot. Ils nous ont donné un programme pour arriver en forme à la reprise. »

Comme la plusieurs, Camacho a utilisé tout ce temps pour se rapprocher de sa famille, mais il ne cache pas qu'il était bien heureux de retourner sur le terrain.

« On s'est concentré un peu plus sur la famille en restant avec nos proches, mais on avait hâte de retrouver le terrain. Aujourd'hui, on le fait un peu particulièrement, mais on le fait quand même. On voit les gens du personnel et les gens de l'équipe, donc ça fait quand même du bien. »

Loin de sa France natale, Camacho avoue que ce n'est pas toujours facile. Plusieurs choses lui manquent dans ce contexte pour le moins particulier.

« Le plus difficile c'est de ne pas voir la famille. Pour ma part, ils sont en France et je ne peux pas les voir. Mon fils aimerait aussi voir la famille – ses grands-parents, ses oncles et ses tantes.

« Il y a aussi le foot. Les supporters, l'ambiance, les stades... tout ça nous manque. On n'a pas le choix. On fait le dos rond et j'espère que ça va vite passer. »

« On espère pouvoir bientôt faire ce qu'on aime »