« Je ne suis plus le même gardien que j’étais en mars ». Voici les propos tenus par Maxime Crépeau lors du podcast Loin de s’en foot présenté sur le RDS.ca.

Fort d’une excellente saison avec le Fury d’Ottawa dans la USL, le gardien prêté par l’Impact de Montréal est devant plusieurs points d’interrogations concernant son futur. Le gardien de but peut également s’attendre à plusieurs discussions importantes avec Rémi Garde mais aussi avec John Herdman, l’entraîneur de la sélection canadienne.

Crépeau lève son chapeau au nouveau sélectionneur du Canada, qui entraînait auparavant l’équipe féminine, récoltant au passage énormément de succès.  

« Les gars aiment le système. Les gars aiment la nouvelle structure du programme et c’est ce qui fait en sorte qu’on a de bons résultats, » mentionne Crépeau, lui qui a récemment été appelé pour un camp d’entraînement avec l’équipe nationale.

Ce dernier n’a disputé que deux rencontres en carrière avec l’équipe sénior mais il est maintenant de retour dans le giron de l’équipe. À sa défense, le nouveau sélectionneur canadien effectue une rotation d’environ 6 à 7 gardiens afin de voir un peu tout le monde.

Un retour aux sources avec le Fury

L’expérience d’un prêt sur une saison aura été bénéfique pour Crépeau, descendu au 5e rang dans la hiérarchie des gardiens de l’Impact, derrière Evan Bush, Clément Diop, James Pantemis et Jason Beaulieu.

« J’ai vraiment eu la chance de me prouver à Ottawa. C’est très positif pour moi d’avoir eu ces minutes-là et ça m’a permis de faire un retour dans le cadre de l’équipe nationale. »

D’abord écarté du 11 partant lors deux premiers matchs de la saison, Crépeau a su bénéficier de toutes les minutes pour devancer le gardien de confiance du Fury, Callum Irving.

Avec une fiche de 31 matchs joués et 15 invincibilités, le Québécois s’est mérité le titre de gardien de l’année dans la United Soccer League (USL). Il a aussi ajouté 2 invincibilités en 4 rencontres du Championnat canadien.

« Au final, depuis le mois de mars j’ai joué 35 matchs. Franchement, j’en apprends sur quel genre de gardien je suis, » déclare Crépeau, qui avait auparavant disputé 35 matchs … en 4 saisons.

Si cette saison a été couronnée de succès, elle a aussi été différente puisqu’il ne savait pas comment son corps allait réagir à autant d’action. Crépeau mentionne aussi qu’il devait acquérir le respect de ses nouveaux coéquipiers en plus de celui des partisans d’Ottawa.

 S’il n’obtient pas de réelle chance pour le poste de numéro 1, il s’attend à ce que l’année d’option sur son contrat soit exercée et à ce qu’il soit placé sur le marché pour un échange.

Rémi Garde et lui auront probablement à discuter pendant la saison morte. Parlant de l’entraîneur de l’Impact, celui-ci aura aussi à composer avec la possibilité d’un nouveau contrat pour son gardien numéro 1, Evan Bush. Un dossier que suivra Crépeau car le futur de sa carrière sera probablement déterminé par ces négociations.