Depuis un moment déjà, les équipes d’expansion monopolisent l’attention en MLS.

 

Ce sont pourtant des clubs avec 11 et 13 campagnes derrière la cravate qui se disputeront la grande finale. Les Sounders de Seattle et le Toronto FC se retrouvent pour un troisième match suprême en quatre saisons.

 

Les pugilistes seront les mêmes, mais l’arène sera bien différente puisque la finale sera disputée au CenturyLink Field. Les deux précédentes ont été jouées dans la Ville Reine.

 

Conditions parfaites

 

À part l’absence d’un gazon naturel, difficile de demander mieux comme conditions.

 

Avec 40 000 amateurs en moyenne, l’ambiance à Seattle est déjà une des meilleures de la ligue. Pour la rencontre de dimanche, c’est 70 000 billets qui ont trouvé preneurs en quelques heures seulement. Le prix de revente moyen a dépassé les 600 $ US depuis.

 

L’ambiance sera survoltée et, contrairement à 2016 (-5 °C) et 2017 (1 °C), la météo ne refroidira les ardeurs de personne. On annonce une température frôlant les 15 °C à l’heure du match.

 

Des conditions idéales.

 

Retours torontois

 

Peu importe les circonstances, atteindre une finale est un accomplissement en soit. Y arriver sans deux de ses joueurs étoiles est un véritable exploit.

 

Jozy Altidore et Omar Gonzalez n’ont toujours pas foulé le terrain en éliminatoires cette saison chez le TFC.

 

Selon Altidore, il faudra un « petit miracle » pour qu’il soit remis à temps de sa blessure aux quadriceps.

 

En carrière, l’attaquant a 8 buts en 15 matchs de séries. Dans chacune de ces rencontres, il était du XI de départ. On serait en terrain inconnu, mais sa présence sur le banc serait accueillie à bras ouverts par les partisans des Reds.

 

C’est en défense centrale que Vanney a une décision importante à prendre.

 

Laurent Ciman a pris la balle au bond lorsqu’Omar Gonzalez s’est blessé. Ciman a contribué de manière importante aux succès torontois en démarrant tous les matchs de séries.

 

C’est cependant pour ce genre de match que Gonzalez a été mis sous contrat cet été.

 

S’il n’avait pas trois victoires de Coupe MLS à son actif, je serais d’avis qu’il ne faut pas modifier une formule gagnante. Je crois que Vanney a trop à perdre s’il ne ramène pas l’Américain dans la formation de départ.

 

À la maison

 

Depuis 2012, la finale se joue au domicile du finaliste le mieux classé en saison régulière. L’équipe hôte a soulevé le trophée Philip-F.-Anschutz 6 fois sur 8.

 

Encore plus rassurant pour les locaux, Seattle n’a pas perdu à ses 11 derniers matchs de séries au CenturyLink Field.

 

La clé pour les Sounders sera de prendre le contrôle du milieu de terrain.

 

Si Michael Bradley commence à y dicter le jeu pour Toronto, l’énergie de la foule risque de se dissiper. L’avantage de jouer devant ses partisans aussi.

 

La finale en soit devrait être suffisante, mais Bradley aura peut-être une motivation supplémentaire en sachant qu’il sera automatiquement sous contrat pour 6,5 M$ en 2020 si le TFC est sacré champion.

 

Pas de favori 

 

L’avantage du terrain est contrecarré par la confiance des visiteurs qui ont vaincu beaucoup d’adversité jusqu’ici.

 

Une finale qui ira aux tirs au but comme en 2016? Je n’en serais pas surpris.