Avec la première phase du plan de déconfinement du sport en cours au Québec, les yeux sont maintenant tournés vers la phase deux.

La ministre déléguée à l’éducation responsable du loisir et du sport, Isabelle Charest, a partagé lors de l’émission Le Sport en crise que cette étape allait vraisemblablement permettre à des entraînements collectifs d’avoir lieu, toujours avec certaines mesures de sécurité sanitaire.

« On commence à alléger les mesures entourant les rassemblements, donc des entraînements en groupes ou supervisés pourront s’entamer bientôt. Encore une fois, on attend le " go " de la Santé publique », a-t-elle souligné, ajoutant que les matchs par exemple de baseball ou de soccer n’étaient pas pour l’immédiat.

« Il y a beaucoup d’impondérables en raison du profil épidémiologique, donc on peut se sentir impuissant. C’est difficile de ne pas pouvoir donner des dates, donc on travaille avec beaucoup de scénarios », a-t-elle ajouté.

« Ce qu’on veut, c’est de faire bouger les gens le plus rapidement possible avec les contraintes que l’on connaît et en toute sécurité », a-t-elle affirmé.

Lorsqu’on regarde le portrait global, c’est certains que certains amateurs devront s’armer de patience quant au retour de leur discipline préférée. Mme Charest n’a pas caché que les sports de combat ou ceux qui se déroulent à l’intérieur risquent d’être parmi les derniers à obtenir le feu vert.

Ancienne athlète olympique en patinage de vitesse courte piste, Isabelle Charest n’a pu s’empêcher d’avoir une pensée pour les athlètes canadiens qui voient leur préparation et leur carrière mises sur pause.

« La fenêtre d’une carrière olympique pour les athlètes est très petite. Si jamais les athlètes de haut niveau ne peuvent retrouver l’entraînement rapidement, on met en péril leur carrière », a-t-elle mentionné.

« C’est évident qu’on regarde ce qui se fait ailleurs dans le monde et on ne voudrait pas que nos athlètes québécois soient désavantagés par rapport à d’autres athlètes », a précisé celle qui a récolté une médaille d’argent et deux médailles de bronze dans sa carrière d’Olympienne.

Isabelle Charest a pris soin de rappeler en plusieurs occasions que le travail se fait effectivement de concert avec la Santé publique.