Coup d'oeil sur les nominés du 47e gala SPORTSQUÉBEC, qui sera présenté à RDS et RDS DIRECT le 15 septembre à 19h

 

Athlète féminine niveau international

 

Kim Boutin, patinage de vitesse courte piste

 

Après avoir conclu une saison 2018-19 exceptionnelle en prenant la troisième place du classement général aux Championnats du monde, Kim Boutin n’a été rien de moins que dominante en Coupe du monde. Elle a remporté huit médailles, dont six d’or, en huit épreuves individuelles à l’automne. Au total, en six Coupes du monde durant l’année 2019, elle a remporté 11 médailles sur une possibilité de 12. Elle a même gagné des courses de 500 m, de 1000 m et de 1500 m. Elle s’est ainsi imposée comme la patineuse de vitesse à battre sur la scène internationale.

 

Linda Morais, lutte

 

Linda Morais connaît une progression marquée sur la scène internationale. Après avoir gagné une médaille d’argent en 2017 aux Jeux de la Francophonie et une médaille d’or l’année suivante au Championnat du monde universitaire, elle est maintenant championne du monde chez les moins de 59 kg. Son désir de vaincre la pousse à aller toujours plus loin et, en décembre, elle s’est rapprochée des Jeux olympiques de Tokyo en remportant les Essais olympiques canadiens.

 

Aurélie Rivard, paranatation

 

La réputation d’Aurélie Rivard n’est plus à faire. Elle accumule les titres de championne du monde et l’année 2019 ne s’est pas passée autrement. Aux derniers championnats du monde de paranatation, elle a été l’athlète canadienne la plus décorée avec une récolte de deux médailles d’or, une d’argent et deux de bronze. Elle s’est du même coup qualifiée pour les Jeux paralympiques de Tokyo. Pour la quatrième fois de son illustre carrière, Natation Canada lui a octroyé le titre de paranageuse de l’année au pays.

 

 

Athlète féminine niveau canadien

 

Sophia Jensen, canoë-kayak de vitesse

 

À seulement 18 ans, la canoéiste Sophia Jensen a poursuivi sa progression fulgurante en 2019. Pour une deuxième année de suite, elle a été triple médaillée d’or lors des Championnats du monde juniors présentés à Pitesti, en Roumanie. Elle s’est tout d’abord démarquée en C1, remportant le 200 m et le 500 m, avant de faire de même au 500 m en C2 en compagnie de sa coéquipière Julia Osende. Quelques semaines plus tard, elle est parvenue à conserver ses titres nationaux au C1-200 m et au C1-500 m à l’occasion du Championnat canadien des moins de 18 ans. L’athlète de Chelsea poursuit maintenant son entraînement avec acharnement afin de réaliser son rêve de participer aux Jeux olympiques.

 

Catherine Léger, athlétisme

 

Catherine Léger a fait une entrée spectaculaire sur la scène internationale en 2019. Grâce à ses performances, la spécialiste du 200 m détient le 12e rang sur cette distance au classement mondial des moins de 20 ans. Elle a d’ailleurs profité de la dernière année pour réaliser de nouveaux records canadiens en salle et en plein air, avec des chronos de 24,05 s et 23,17 s. Les accomplissements de la Montréalaise ne se limitent toutefois pas à une seule épreuve, elle qui a raflé l’or au 400 m des Championnats canadiens en salle avec un temps de 55,50 s, établissant du même coup une nouvelle marque pour cette compétition. Elle s’est également distinguée au relais 4 x 100 m en aidant l’équipe nationale U20 à signer un record canadien avec un chrono de 44,42 s. Sa constance et ses excellents résultats lui permettent d’occuper le troisième échelon du classement national toutes catégories confondues.

 

Magdeleine Vallières-Mill, cyclisme sur route

 

Au cours de l’année 2019, la cycliste Magdeleine Vallières-Mill a pris part à un total de 47 compétitions, toutes disciplines confondues. Elle s’est particulièrement démarquée en cyclisme sur route, notamment lors des Championnats canadiens de Saint-Georges, où elle a raflé l’or dans les trois catégories juniors, soit la course sur route, le contre-la-montre et le critérium. Elle est du même coup devenue la première athlète canadienne à réaliser l’exploit depuis Leah Kirchman, en 2014. Elle a poursuivi sa lancée lors des Championnats du monde de Yorkshire, en Angleterre, se classant dixième à la course sur route de la catégorie junior. Ses bonnes performances lui ont permis de joindre les rangs de l’équipe de développement U23 de l’Union cycliste internationale (UCI) basée à Aigle, en Suisse.

 

 

Athlète féminine niveau québécois

 

Amélie Grenier, judo

 

Amélie Grenier est une étoile montante du judo au Canada. Celle qui quittera le nid familial en septembre prochain pour intégrer le Centre national d’entraînement et se rapprocher de son rêve olympique a dominé la scène provinciale chez les cadettes en 2019. Elle a remporté chacune des compétitions du circuit Jukado dans la catégorie des moins de 52 kg. La Saguenéenne s’est également illustrée lors des plus récents Championnats canadiens ouverts, décrochant l’or chez les U18 et l’argent chez les U21. La judoka de 17 ans a poursuivi sa lancée en mettant la main sur le bronze en U21 lors du Championnat panaméricain junior présenté en Colombie à l’été dernier. Ces succès lui ont aussi valu une nomination dans la catégorie athlète cadette par excellence au gala annuel de Judo Québec.

 

Coralie Lévesque, cyclisme sur route

 

Après avoir raté près d’une saison complète en raison d’un problème de santé, Coralie Lévesque a renoué avec l’action en beauté en 2019. Elle a été dominante sur le circuit de la Coupe du Québec sur route chez les cadettes en réussissant neuf podiums, dont sept victoires, en douze épreuves pour ainsi ravir le maillot de championne du classement général. La cycliste de 15 ans a continué à faire tourner les têtes en gagnant le Championnat québécois de critérium alors qu’elle était surclassée chez les juniors et qu’elle coursait contre les meilleures cyclistes canadiennes. Coralie Lévesque a également excellé sur la piste, notamment aux Championnats canadiens juniors où elle a été l’athlète la plus décorée de la catégorie U17 avec six médailles en sept épreuves, dont le titre de championne canadienne au scratch et au sprint individuel.

 

Josie Usereau, tennis

 

Josie Usereau est tout simplement flamboyante sur un court de tennis. Elle a démontré l’étendue de son talent à maintes reprises au cours de l’année 2019. L’athlète qui s’entraîne à l’Académie (360) a tout raflé lors des Championnats québécois extérieurs, remportant l’or en simple et en double chez les 14 ans et moins ainsi que l’or en simple et l’argent en double chez les 16 ans et moins. Elle a été tout autant impressionnante sur la scène nationale, terminant deuxième, autant en simple qu’en double, lors des Championnats canadiens extérieurs chez les 14 ans et moins. Ce que bien peu de gens savent, c’est qu’en plus de se dédier à 100 % au tennis, elle joue aussi parallèlement au soccer pour le plaisir et réussit à être l’une des meilleures buteuses, année après année, au plus haut niveau de soccer québécois de son âge.

 

 

Athlète masculin niveau international

 

Mikaël Kingsbury, ski acrobatique (bosses)

 

Les années se suivent et se ressemblent pour Mikaël Kingsbury, qui demeure au sommet de son sport. L’athlète de Deux-Montagnes continue de dominer le circuit de la Coupe du monde, tout en repoussant les limites. En 2019, il a mis la main sur un huitième globe de cristal consécutif aux bosses et sa feuille de route démontre qu’il est toujours le skieur à battre lorsqu’il est en piste. Lors de la saison 2018-19, il a mérité sept victoires en neuf sorties. De plus, ayant à cœur la progression de son sport et de la relève, il a mis sur pied un camp de ski acrobatique.

 

Brent Lakatos, para-athlétisme

 

Brent Lakatos n’a aucunement ralenti depuis les Jeux paralympiques de Rio, en 2016. En 2019, en plus d’être sacré champion du monde au 100 m et au 800 m chez les T53, il a établi deux nouvelles marques mondiales, au 400 m et au 800 m. Il en compte maintenant un impressionnant total de cinq. Tout en excellant sur les distances sprint, il réalise l’exploit remarquable de rivaliser avec ses adversaires lors de marathons en fauteuil roulant. L’athlète de Dorval a pris le troisième rang de celui de Berlin en 2019, alors qu’il y défendait son titre.

 

Antoine Valois-Fortier, judo

 

Malgré une opération au dos qui l’a tenu à l’écart de la compétition durant huit mois, Antoine Valois-Fortier a rapidement démontré sa persévérance et sa discipline en revenant au sommet de son art. En mars et en avril, l’athlète de Beauport a mérité deux médailles de bronze en Grand Prix, peu de temps avant d’être sacré champion panaméricain chez les moins de 81 kg. Sa progression s’est poursuivie et a atteint son point culminant aux Championnats du monde, à Tokyo, où il a mis la main sur le bronze au terme d’un tournoi qui réunissait 76 judokas.

 

 

Athlète masculin niveau canadien

 

Félix Dolci, gymnastique artistique

 

Un an avant de passer chez les seniors, Félix Dolci n’a pas manqué de dominer la scène nationale. Aux Jeux du Canada, il a remporté le concours individuel, en plus d’être médaillé d’or au sol, au saut et à la barre fixe. Ses récompenses ont fait de lui l’athlète le plus décoré de l’histoire des Jeux du Canada d’hiver, tous sports confondus. De plus, aux Championnats du monde juniors, il est devenu le premier athlète masculin canadien à être sacré champion du monde, aux anneaux. Il a également pris la quatrième place au concours complet.

 

Laurent Lavigne, canoë-kayak de vitesse

 

Laurent Lavigne a prouvé à nouveau en 2019 qu’il est l’un des meilleurs espoirs canadiens en kayak de vitesse. L’athlète de Trois-Rivières a mérité une médaille d’argent au 500 m des Championnats du monde juniors. Il s’est ensuite imposé aux Championnats canadiens des moins de 19 ans. Il a gagné l’or au 200 m et au 500 m, en plus de l’argent au 1000 m. Après autant de succès sur l’eau, il fait partie du processus de sélection olympique en vue des Jeux de Tokyo.

 

Elliot Vaillancourt, ski acrobatique (bosses)

 

Elliot Vaillancourt a conclu sa saison 2018-19 avec un titre de champion du monde junior des bosses en parallèle. Membre de l’équipe canadienne depuis 2017, le skieur acrobatique de Drummondville poursuit son excellente progression. Il s’est notamment démarqué sur le circuit Nor-am, méritant une victoire en bosses en parallèle à Mount Werner, aux États-Unis. Toujours dans cette épreuve, il a pris le neuvième rang des Championnats canadiens à Val Saint-Côme.

 

 

Athlète masculin niveau québécois

 

Munkhjin Batdorj, judo

 

L’année 2019 a été faste pour le judoka Munkhjin Batdorj qui est monté sur la plus haute marche du podium lors de tous les tournois québécois auxquels il a pris part. Ses succès sur la scène provinciale lui ont ainsi permis d’être sélectionné dans deux catégories, soit juvénile et cadet, en vue des Championnats canadiens ouverts. Le Lavallois a alors profité de l’occasion pour mettre la main sur le titre national juvénile chez les moins de 73 kg, concluant l’événement avec un dossier parfait de trois victoires et aucun revers. Cinq semaines plus tard, il a récolté un deuxième titre national chez les moins de 16 ans à la Coupe Canada, en plus de rafler l’argent chez les moins de 18 ans. Fort de ses résultats, Batdorj a finalement pu effectuer ses premiers pas chez les seniors, à l’occasion du Championnat national élite, où il a mis la main sur le bronze dans le tournoi des moins de 73 kg. Il poursuit sa préparation pour les Championnats du monde, où il souhaite fièrement représenter son pays.

 

Émerick Bayard-Fournier, athlétisme

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Émerick Bayard-Fournier a été dominant en 2019. En plus de mettre la main sur 13 titres québécois dans les épreuves de sauts, courses de haies et combinés, il a battu cinq records provinciaux. Celui qui a été nommé athlète par excellence de la Fédération québécoise d’athlétisme chez les moins de 16 ans s’est également démarqué sur les scènes interprovinciale et nationale en étant couronné à cinq occasions. Il a également profité de ces compétitions pour réaliser trois nouvelles marques canadiennes, devenant le premier athlète de moins de 16 ans à atteindre la marque des 7 mètres au saut en longueur et celle des 14 mètres au triple saut.

 

Matisse Julien, cyclisme sur route

 

Matisse Julien a donné le ton à une année phénoménale lors des Championnats canadiens juniors sur route présentés en juin dernier, à Saint-Georges. Même en évoluant dans la division junior réservée aux meilleures cyclistes de 17 et 18 ans, le Lavallois qui a célébré son 17e anniversaire de naissance en janvier 2020 a été en mesure de décrocher la deuxième place à la course sur route. Un mois plus tard, Julien était de retour dans la région de Chaudière-Appalaches pour prendre part aux Championnats québécois juniors, où il est parvenu à remporter la course sur route au sprint final. À peine quelques jours plus tard, il a mis la main sur le maillot de champion québécois cadet au cumulatif des trois épreuves, soit la course sur route, le contre-la-montre et le critérium. Ses performances lui ont finalement permis d’être nommé athlète espoir de l’année pour le cyclisme sur route dans le cadre du mérite cycliste québécois.

 

 

Partenaire-s de l’année

 

Jennifer Abel et Mélissa Citrini-Beaulieu, plongeon

 

Le duo composé de Jennifer Abel et Mélissa Citrini-Beaulieu s’est encore une fois signalé sur la scène internationale en 2019, remportant un total de quatre médailles à l’épreuve du 3 m synchronisé. Leur plus grand fait d’armes est survenu en juillet dernier, à l’occasion des Championnats du monde de plongeon de Gwanju, en Corée du Sud, où elles ont été sacrées vice-championnes du monde. Cette performance a par le fait même permis d’assurer une place canadienne à cette épreuve en vue des Jeux olympiques de Tokyo 2020, en plus de faire de Jennifer Abel la plongeuse la plus décorée de l’histoire du pays aux mondiaux avec neuf médailles.

 

Kim Boutin, Alyson Charles, Camille De Serres-Rainville, Danaé Blais et Claudia Gagnon, patinage de vitesse courte piste

 

Tout au long de l’année 2019, Kim Boutin, Alyson Charles, Camille De Serres-Rainville, Danaé Blais et Claudia Gagnon ont fait partie des membres du relais féminin canadien qui s’est démarqué par son excellence, mais surtout par sa constance. Ayant pour objectif d’être la meilleure équipe au monde, la formation de l’unifolié a tout d’abord monté sur la troisième marche du podium lors des Championnats du monde présentés, à Sofia, en Bulgarie. La formation canadienne a poursuivi sur sa lancée à l’automne, étant la seule nation à remporter une médaille lors des quatre Coupes du monde de l’ISU. Les patineuses ont conclu leur année en mettant la main sur l’or à Shanghai, en Chine, pour une première fois depuis 2014-15.

 

Valérie Maltais, patinage de vitesse longue piste

 

L’année 2019 a été synonyme de progression et de succès pour Valérie Maltais. Après avoir fait le saut en longue piste à l’été 2018, l’ex-adepte de courte piste s’est rapidement adaptée à sa nouvelle discipline, formant une équipe d’exception avec ses compatriotes Ivanie Blondin et Isabelle Weidemann en poursuite par équipe. Après avoir amorcé 2019 en prenant le quatrième rang aux Championnats du monde, le trio a poursuivi sur sa lancée lors des Coupes du monde présentées en novembre et en décembre, récoltant trois médailles en autant de sorties, dont une d’or au Kazakhstan. Les excellentes performances de Maltais et ses coéquipières leur ont finalement permis d’être sacrées championnes de la Coupe du monde 2019 à la poursuite par équipe.

 

 

Athlète en sport collectif niveau international

 

Ève Gascon, hockey sur glace

 

Ève Gascon est un véritable modèle pour les jeunes joueuses de hockey, car elle ne cesse de repousser les limites. Elle a commencé son année en force en aidant le Québec à récolter la médaille d’argent aux Jeux du Canada de Red Deer. En juin dernier, elle a été choisie au 13e rang par le Collège Français de Longueuil lors du repêchage de la LHJAAAQ, devenant ainsi la deuxième hockeyeuse à être sélectionnée dans l’histoire de cette ligue. Ève Gascon a conclu une année de rêve en représentant le Canada au Championnat mondial féminin des moins de 18 ans de l’IIHF en menant son équipe jusqu’à la deuxième marche du podium.

 

Dominic Larocque, parahockey sur glace

 

Le gardien de but Dominic Larocque a aidé l’équipe canadienne de parahockey à mettre la main sur deux médailles d’argent au cours de la dernière année, mais ce sont surtout ses performances individuelles et sa progression qui ont été remarquables. C’est notamment lors du Championnat du monde d’Ostrava, en République tchèque, qu’il s’est illustré grâce à ses arrêts spectaculaires. Malgré une défaite crève-cœur contre les États-Unis en prolongation lors du match ultime, Dominic Larocque a su briller, ce qui lui a valu le titre du meilleur gardien du tournoi. Sa constance et sa solidité devant le filet ont également permis à son équipe de récolter l’argent lors de la Canadian Tire Parahockey Cup pour clore l’année 2019. Le paralympien fait preuve de beaucoup de leadership dans le vestiaire alors qu’il épaule les plus jeunes joueurs de son équipe dans leur progression.

 

Mathieu Roy, softball

 

Sans contredit le meilleur joueur de balle rapide au Québec et l’un des meilleurs au monde, Mathieu Roy est un élément important de l’équipe canadienne depuis quelques années. Premier frappeur de l’alignement, il a aidé l’unifolié à remporter la médaille de bronze au dernier Championnat du monde de softball en République tchèque grâce à un circuit, deux points produits et neuf points comptés. Évoluant également avec les Gremlins de New York dans le circuit professionnel nord-américain (ISC), Mathieu Roy a terminé la saison avec des statistiques individuelles impressionnantes, dont 7 circuits, 18 points produits et 33 points comptés en 34 parties. En plus d’être un athlète talentueux, il est engagé dans le développement du softball mineur en tant qu’entraîneur certifié.

 

 

Athlète en sport collectif niveau canadien

 

Mohamed Farsi, soccer

 

Mohamed Farsi s’est assuré de se faire un nom lors de la saison 2018-19 de la ligue de futsal du Québec en recevant le ballon d’or, prix remis au joueur par excellence du circuit. Le talentueux Montréalais de 20 ans s’est avéré le meilleur défenseur au pays par sa lecture du jeu, sa technique et ses interventions physiques sur le terrain. Grâce à lui, son équipe a présenté la meilleure défense sur la scène provinciale en accordant seulement 43 buts en 20 matchs, tout comme elle l’a fait à l’échelle nationale avec 12 buts encaissés en 4 matchs. Capitaine de sa formation, Mohamed Farsi a mené ses troupes à une victoire en finale provinciale, avant de s’incliner en tirs de barrage en finale nationale. La qualité de son jeu lui a valu plusieurs invitations aux camps de l’équipe nationale de futsal avec laquelle il participera aux éliminatoires de la Coupe du monde cette année.

 

Apryl Gonzalez, water-polo

 

Partout où elle a joué en 2019, Apryl Gonzalez a été en mesure de se démarquer en water-polo. Élue au sein de l’équipe d’étoiles de la LCC aux finales de la conférence de l’est, la Québécoise a aussi été nommée, pour une deuxième année de suite, joueuse par excellence des Championnats canadiens des moins de 19 ans, où son équipe a été couronnée championne nationale. Faisant preuve de leadership, de discipline et de ténacité, Apryl Gonzalez a représenté le Canada aux Championnats du monde juniors disputés au Portugal, l’été dernier, démontrant qu’elle pouvait aussi briller à l’international.

 

Justin Robidas, hockey sur glace

 

L’année 2019 a été faste pour Justin Robidas. Leader né, le capitaine de l’équipe masculine québécois aux Jeux du Canada 2019 a récolté 10 points en 6 matchs afin d’aider sa formation à remporter la deuxième médaille d’or de son histoire à cet événement, après une disette de 32 ans. Il a ensuite poursuivi sa lancée avec les Cantonniers de Magog, avec qui il a amassé 22 points en séries éliminatoires pour gagner la Coupe Jimmy-Ferrari. Ce triomphe a propulsé son équipe à la Coupe Telus, où elle a décroché la médaille d’argent. Robidas a quant à lui reçu le titre de meilleur marqueur avec 13 points en 7 rencontres, de même que le trophée du joueur par excellence. Ses succès sur la patinoire lui ont permis d’être le deuxième joueur sélectionné lors de la dernière séance de sélection de la LHJMQ par les Foreurs de Val-d’Or et de représenter le Canada (Blancs) au Défi mondial des moins de 17 ans, en novembre dernier. Il a d’ailleurs aidé sa formation à obtenir le meilleur résultat canadien avec une 4e place.

 

 

Athlète en sport collectif niveau québécois

 

Magali Gagné, soccer

 

Jouant dans la catégorie U17 alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans, Magali Gagné a remporté le championnat des buteurs de la Ligue de soccer élite du Québec en 2019, marquant 40 buts en 21 matchs. Cet impressionnant total lui a valu le soulier d’or remis au meilleur buteur de chaque catégorie lors du gala annuel de Soccer Québec. Elle a permis à son équipe de Lakeshore de terminer première au classement de la saison pour ainsi se tailler une place aux Championnats canadiens des clubs. Magali Gagné a sauté sur cette autre occasion de faire sa marque alors qu’elle a également reçu le soulier d’or du prodigieux tournoi et a aidé son équipe à monter sur la deuxième marche du podium. Son travail acharné et ses qualités de buteuse l’ont également menée à ses premiers camps avec l’équipe nationale U17.

 

Victoria Iannotti, volleyball

 

Après avoir dominé le calendrier régulier du RSEQ avec les Cavaliers du Collège Bois-de-Boulogne grâce à une fiche de 13 victoires et 5 défaites, Victoria Iannotti a continué sa lancée en séries éliminatoires pour aider son équipe à remporter les grands honneurs de la première division québécoise. Ses 243 points et 63 blocs en saison régulière lui ont valu le titre de joueuse par excellence du RSEQ et lui ont permis de se tailler une place au sein de la première équipe d’étoiles provinciale ainsi que dans l’équipe d’étoiles pancanadienne de l’ACSC. Toujours dans l’uniforme des Cavaliers, elle a participé au Championnat canadien de l’ACSC, où elle et son équipe ont pris le 5e rang. Elle poursuit son parcours avec les Martlets de l’Université McGill, formation avec laquelle elle a obtenu 55 points en 11 matchs en 2019.

 

Cassandre Prosper, basketball

 

Joueuse d’impact et de nature très combative, Cassandre Prosper se distingue chaque fois qu’elle met les pieds sur le terrain de basketball. Fière représentante de l’équipe du Québec des 15 ans et moins en août dernier, elle a mené son équipe jusqu’au titre national. Avec sa moyenne de 21 points et 15 rebonds, elle a été désignée joueuse par excellence du tournoi. Elle se plaît également à défier les garçons alors qu’elle évolue dans la Ligue de basketball de Montréal au niveau AAA et qu’elle y a remporté le titre de recrue de l’année. Pour conclure son année en beauté, la Rosemèroise de 14 ans a reçu une invitation de Basketball Canada pour participer à un camp d’identification des 17 ans et moins.

 

 

Équipe de l’année

 

Équipe masculine des moins de 16 ans, hockey sur glace

 

Rares sont les fois où on peut voir une équipe sportive mettre fin à une disette vieille de 32 ans. L’équipe masculine de hockey de moins de 16 ans a réussi cet exploit aux Jeux du Canada en remportant l’or, une première depuis 1987. La troupe de l’entraîneur-chef Martin Laperrière a connu un parcours parfait à Red Deer en signant six victoires sans subir la défaite. Il s’agissait seulement du deuxième triomphe du Québec en hockey sur glace masculin dans l’histoire de cet événement. Question de boucler la compétition en beauté, l’équipe provinciale a réécrit l’histoire de manière spectaculaire en grande finale. Une victoire de 4-3 en prolongation contre les Ontariens, champions en titre et favoris pour l’emporter en début de tournoi.

 

Royal Select Beauport senior féminin, soccer

 

Vous ne vouliez pas vous retrouver sur le chemin du Royal Select senior de Beauport en 2019. L’équipe féminine de soccer a été sans pitié partout où elle a joué, tant dans la ligue de soccer élite du Québec qu’en Coupe du Québec ou au Championnat canadien des clubs. En saison régulière de la LSEQ, les filles de Beauport ont cumulé 19 victoires et un match nul, marquant pas moins de 95 buts, accordant seulement 9 en 20 matchs à leurs adversaires. En Coupe du Québec, elles ont gagné la totalité de leurs parties par blanchissage, marquant pas moins de 16 buts. Ce scénario s’est répété au Championnat canadien des clubs. Une fois de plus, le Royal Select a été parfait en quatre affrontements sans accorder un seul but.

 

Équipe nationale féminine, water-polo

 

L’équipe canadienne féminine de water-polo fera son retour aux Jeux olympiques grâce à une excellente saison 2019. La formation, dirigée par l’entraîneur-chef David Paradelo et centralisée à Montréal, a atteint la finale des Jeux panaméricains de Lima pour obtenir sa qualification olympique. Cette performance marque le retour aux Jeux de l’équipe féminine, absente du tournoi olympique depuis celui d’Athènes, en 2004. En plus de leur médaille d’argent reçue au Pérou, les représentantes de l’unifolié ont remporté l’or à la Coupe UANA en janvier 2019. Elles ont également pris part à la Super Finale de la FINA et aux mondiaux de la FINA, pour terminer respectivement au 7e et au 9e rang.

 

 

Entraîneur-e-s en sport individuel

 

Frédéric Blackburn, patinage de vitesse courte piste

 

Entraîneur-chef des athlètes féminines de l’équipe nationale en patinage de vitesse courte piste, force est d’admettre que Frédéric Blackburn a connu une année époustouflante en 2019. Le tout commence avec la Sherbrookoise Kim Boutin, qui a cumulé 11 médailles individuelles en 12 épreuves de Coupe du monde, en plus de se hisser au troisième rang du cumulatif des Championnats du monde. La Néo-Brunswickoise Courtney Sarault et la Montréalaise Alyson Charles ont également brillé lors de la dernière année. En plus de leurs bons résultats individuels, les protégées de Frédéric Blackburn connaissent aussi du succès lorsqu’elles unissent leurs forces au relais, faisant de la formation canadienne l’une des meilleures au monde.

 

Sylvain Bruneau, tennis

 

L’été dernier, la joueuse de tennis Bianca Andreescu est devenue la première Canadienne à remporter un tournoi du Grand Chelem en triomphant aux Internationaux des États-Unis. Un Québécois se trouve derrière ce succès sensationnel. Son nom ? Sylvain Bruneau. En plus de sa victoire historique au US Open, Bianca Andreescu a également remporté Indian Wells et la Coupe Rogers, à Toronto. En agissant à titre de véritable chef d’orchestre, Sylvain Bruneau a permis à Andreescu de pointer au 4e rang du classement mondial de la WTA en octobre 2019. Un parcours inspirant que tous les Québécois ne sont pas près d’oublier et dont ils seront toujours fiers, principalement grâce à Sylvain Bruneau.

 

Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon, patinage artistique

 

Une fois de plus, Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon ont aidé certains des meilleurs danseurs sur glace au monde à s’illustrer partout sur la planète. Anciens vice-champions du monde en couple, les deux Québécois développent aujourd’hui l’élite mondiale à leur école de patinage artistique basée à Montréal. L’enseignement de Dubreuil et Lauzon a permis aux Français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron d’être couronnés champions du monde pour une deuxième année de suite et de récolter un quatrième titre mondial. On peut aussi remarquer le bon travail des deux entraîneurs québécois en voyant Marjorie Lajoie et Zachary Lagha à l’œuvre. Ces derniers ont été sacrés champions du monde juniors en 2019, en plus de connaître des débuts flamboyants à leur première année chez les seniors.

 

 

Entraîneur-e-s en sport collectif

 

Marc Antoine Ducharme, basketball en fauteuil roulant

 

Après la victoire de son équipe en division 2 du Championnat de l’Association nationale de basketball en fauteuil roulant en mars 2019, Marc Antoine Ducharme n’a cumulé que des victoires avec l’équipe féminine canadienne. Que ce soit lors d’un tournoi à Cluse, en juin, ou à des matchs préparatoires contre de véritables puissances mondiales telles que l’Allemagne ou les Pays-Bas, Ducharme trouve toujours le moyen de mener sa troupe vers la victoire. Les plus importantes demeurent celles signées aux Jeux parapanaméricains de Lima, où les Canadiennes ont vaincu les Américaines dans une finale chaudement disputée. Avant même de mettre la main sur le premier titre panaméricain de son histoire, le programme féminin canadien est parvenu à se qualifier pour les Jeux paralympiques de Tokyo en atteignant la finale. Des performances exceptionnelles qui ont été possibles grâce au travail acharné et passionné de Marc Antoine Ducharme.

 

Samir El Akkati, soccer

 

Si une équipe de soccer a connu du succès au pays en 2019, il y a de fortes chances qu’elle ait été dirigée par Sami El Akkati. Nommé entraîneur de l’année en soccer féminin tant au niveau provincial que national, celui-ci a guidé le Royal Select de Beauport chez les seniors vers une saison à couper le souffle dans la Ligue de soccer élite du Québec. Une campagne qui s’est bouclée avec les titres de championnes de la Coupe Québec et du Championnat canadien des clubs. El Akkati a aussi vu son équipe collégiale, les Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy, connaître beaucoup de succès en étant couronnée championne nationale en 2019.

 

Martin Laperrière, hockey sur glace

 

Martin Laperrière a mené la formation masculine québécoise à sa première médaille d’or aux Jeux du Canada depuis 1987, prenant la mesure de l’Ontario au compte de 4-3, en prolongation, lors de la grande finale. Il s’agissait d’un deuxième triomphe pour la province dans l’histoire de ce tournoi. Équipe Québec a conclu la compétition avec une fiche immaculée de six victoires en autant de sorties. Laperrière a également dirigé Équipe Canada (Rouges) lors du plus récent Défi mondial des moins de 17 ans. Son club a vu son parcours s’arrêter en quarts de finale avec un dossier de deux victoires, une défaite et un revers en prolongation. Le pilote québécois poursuit aussi son bon travail avec les Remparts de Québec dans la LHJMQ, équipe avec laquelle il occupe un poste d’entraîneur associé depuis plusieurs années.

 

 

Officiel-le niveau international

 

Gabrielle Ariano-Lortie, hockey

 

Gabrielle Ariano-Lortie a un bagage de 10 championnats du monde féminins, 3 Coupes des Quatre Nations et 4 camps d'entraînement de haut niveau avec Hockey international. En 2019, on l'a notamment vue en Ontario pour la série Canada vs États-Unis, en Finlande pour le Championnat du monde féminin ainsi qu’en Slovaquie à l’occasion du Championnat du monde féminin chez les moins de 18 ans. Gabrielle a aussi participé au camp d'entraînement des officielles élite de Hockey Québec comme formatrice et conférencière en plus d'agir comme mentor et responsable des arbitres féminins à Montréal.

 

Louise Leblanc, natation

 

Officielle de longue date au niveau national et pour la Fédération internationale de natation (FINA), Louise Leblanc est co-secrétaire de la commission du Comité pour les Amériques (UANA) et membre du Comité technique de la natation de la FINA qui recommande les officiels pour les compétitions internationales. Elle-même a été recommandée et acceptée comme juge-arbitre aux Jeux olympiques de Tokyo. Louise a également formé des officiels en Macédoine et à Cuba en 2019, en plus d'arbitrer à plusieurs compétitions internationales, dont les Jeux panaméricains.

 

Maripier Malo, basketball

 

Seule Québécoise à détenir une qualification pour arbitrer au niveau international en basketball, Maripier Malo a également été la seule femme assignée au Championnat universitaire masculin 2019 à Halifax. Elle a représenté le Canada au Championnat du monde féminin de la FIBA chez les moins de 19 ans, où elle a arbitré la finale or, au Championnat AmeriCup chez les femmes seniors et au tournoi de pré-qualification olympique dans la même catégorie. Cette année, elle a continué sa formation en participant à plusieurs camps d'identification pour les arbitres officiant dans la G-League, la ligue de développement de la NBA.

 

 

Officiel-le niveaux québécois et canadien

 

Dominic Cadieux, hockey

 

Dominic Cadieux s'est démarqué en 2019 en arbitrant le match pour la médaille d’or aux Jeux du Canada, à Red Deer, sans oublier plusieurs séries finales au niveau provincial. Remarqué par la qualité de son travail, il a été invité au camp d'entraînement de la LHJMQ. Il s'implique également à soutenir la relève en donnant des formations sur glace, des conférences et en supervisant les arbitres de sa région.

 

Éric Faucher, judo

 

Très actif sur le circuit national et encore plus au provincial, Éric Faucher a participé à tous les niveaux de tournois sanctionnés par Judo Québec, que ce soit comme chef arbitre, chef de tapis ou évaluateur. Dévoué au développement de l'arbitrage, il parcourt le Québec pour former, conseiller et animer des stages d'arbitrage en plus d'agir à titre de mentor. Lorsqu’il n’est pas officiel, il s'implique à la commission provinciale des arbitres de Judo Québec et comme bénévole aux événements.

 

Myriam Marcotte, soccer

 

Arbitre depuis 13 ans, Myriam Marcotte a reçu l'honneur d'une nomination sur la liste des arbitres nationaux de la FIFA en 2019. Elle a arbitré (centre) ou agit comme 4e officielle lors de matchs professionnels masculins de la United Soccer League et de la Canadian Premier League cette année. On l'a aussi vue en action aux Championnats canadiens U Sport féminins, en Colombie-Britannique, et au tournoi olympique préliminaire de Tokyo, à Trinité-et-Tobago. L'officielle s'implique également comme instructrice de stage et évaluatrice auprès de la relève québécoise.

 

Action bénévole nationale (Dollard-Morin)

 

Denis Servais

 

Dès le moment où il a pris sa retraite en 2011, Denis Servais a accepté de relever plusieurs défis, dont ceux d'agir comme président de SportsQuébec jusqu’en 2016 et comme administrateur pour l'Institut national du sport du Québec, où il a œuvré pendant six ans. Depuis, il n'a jamais cessé de consacrer une grande partie de son temps à la communauté en s’engageant dans des causes qui lui sont chères.

 

Généreux de nature, Denis Servais n'a jamais eu peur de partager son expertise et son réseau de contacts dans la communauté du sport et des loisirs afin de faciliter la coopération entre les acteurs pouvant contribuer à l'avancement de projets inspirants.

 

À cet égard, Sport'Aide ne serait pas où il en est aujourd'hui et n'aurait certes pu se tailler une place aussi rapidement dans la communauté sportive sans sa contribution extraordinaire. Il a directement contribué à l'émergence d'une nouvelle organisation, dans un créneau novateur.

 

En plus d’agir à titre de porte-parole et d’ambassadeur, il a participé au rayonnement de Sport’Aide en mobilisant d'importants partenaires à la mission de l’organisme. Celui-ci se veut maintenant un leader dans la prévention de la violence en contexte sportif en soutenant et en outillant les divers acteurs de la communauté sportive.

 

Toujours actif en tant qu'administrateur du Patro de Charlesbourg depuis 2016, Denis Servais continue de multiplier ses engagements sociaux et ne semble pas prêt de prendre une « vraie » retraite.

 

Jean-Marc Major

 

Anciennement éducateur scolaire et maintenant retraité du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES), Jean-Marc Major est membre du conseil d’administration de l’Association Sportive des Sourds du Québec (ASSQ) depuis plus de 15 ans. Il est tout simplement une personne unique et primordiale pour cet organisme.

 

En tant qu’ex-athlète et bénévole hors pair, Jean-Marc Major est un véritable modèle pour la communauté et il participe sans cesse au rayonnement de l’ASSQ. Tous les ans, il se fait un devoir d’être présent, de participer et d’aider au bon déroulement des activités sportives organisées par l’organisme, et ce, même s’il doit multiplier les déplacements.

 

Entre autres, il représente l’ASSQ lors de la présentation des galas sportifs visant à honorer les athlètes de l’organisme, en plus de participer aux collectes de fonds, de même qu’aux nombreux tournois-bénéfices, toujours dans le but d’inciter les jeunes sourds aux activités sportives.

 

En 2019, il a remporté pour une quatrième fois le prix Guy-Gosselin, remis au bénévole de l'année de l'ASSQ. Affichant toujours sa bonne humeur, son sens de l’humour et sa grande humilité, sa présence est grandement appréciée de tous les intervenants et des participants.

 

Josée Daudelin

 

Depuis plus de 40 ans, Josée Daudelin se consacre à la promotion et au développement des athlètes en natation artistique du niveau régional, jusqu’à international. Elle a joué un rôle prépondérant pour la croissance de la natation artistique à Saint-Hyacinthe, agissant à titre d’entraîneure à partir de 1978, puis en fondant Les Vestales, un club qu’elle a dirigé de 1984 à 1989.

 

Reconnue comme étant la fierté des membres de son club et de toute sa communauté, Josée Daudelin participe toujours à la promotion du sport et d’une vie saine en s’impliquant activement dans l’organisation de nombreuses compétitions de tous les niveaux.

 

En plus de multiplier ses implications bénévoles au national et à l’international, elle prend part aux Championnats canadiens en tant qu’officielle, tout en participant à la sélection des équipes olympiques. Elle est aussi responsable de la certification des juges nationaux et compte parmi les 11 juges canadiens à l’international pour la FINA.

 

Enseignante au secondaire pendant 23 ans, Josée Daudelin a toujours mis son talent et ses compétences de pédagogue au service de la natation artistique, dans un esprit d’équipe, de persévérance et de plaisir. Récipiendaire de nombreux prestigieux prix dans le monde du sport, elle s’engage sans cesse, avec le même dévouement, dans des rencontres destinées aux nageurs adultes ou appartenant à la communauté LGBT+, avec la conviction que son sport est ouvert et bénéfique à tous.

 

 

Événement international

 

Grand Prix de judo, Montréal

 

En juillet 2019, le Grand Prix de judo de Montréal a réuni quelque 250 athlètes d'une cinquantaine de pays pour cette compétition importante du processus de sélection olympique vers Tokyo. C'est la première fois de l'histoire que le Canada accueille une des étapes du plus prestigieux circuit de judo international. Le champion du monde et double médaillé olympique Teddy Riner a choisi le Grand Prix pour effectuer un retour à la compétition après 18 mois d'absence, ce qui a obtenu une visibilité accrue à l'événement. Le tournoi aura été présenté dans plus de 156 pays grâce à la large couverture médiatique.

 

Triathlon mondial Groupe Copley, Montréal

 

Pour la première fois, Triathlon mondial Groupe Copley (TMGC) a accueilli des courses de la World Triathlon Series et de la World Paratriathlon Series, des épreuves de haut niveau. En plus de l'élite mondiale, 50 officiels techniques internationaux et près de 400 athlètes amateurs ont participé à l'événement. Le TMGC se déroulait sur deux jours et sur deux sites différents à Montréal, et malgré ce défi organisationnel supplémentaire, l'événement a dépassé les attentes de la fédération internationale en matière d'organisation sportive.

 

Championnats du monde UCI de vélo de montagne, Mont-Saint-Anne

 

Plus de 700 athlètes de 56 pays se sont rendus au Mont-Sainte-Anne pour les Championnats du monde UCI de vélo de montagne où les attendait une foule de 100 000 spectateurs dans un environnement festif. Au total, ce sont aussi plus de 1000 cyclistes amateurs qui ont participé aux différentes courses au programme. L'événement incluait pour la toute première fois les Championnats du monde de vélo électrique.

 

 

Événement canadien

 

Championnats canadiens d'athlétisme en plein air U20, seniors et paralympiques, Montréal

 

Les Championnats canadiens d'athlétisme en plein air se sont distingués en intégrant entièrement pour la première fois les athlètes paralympiques au programme général. Selon la ville de Montréal et Tourisme Montréal, c'est l'événement sportif qui a suscité le plus d'engouement médiatique en 2019, en plus d'être un succès populaire avec plus de 29 000 spectateurs.

 

Coupe Canada de BMX, Drummondville

 

Mis à part les Championnats canadiens, la Coupe Canada BMX à Drummondville a été l'événement le plus achalandé de la saison. Les quelque 800 participants, incluant les meilleurs athlètes au pays, ont bénéficié d'un service aux athlètes diversifié comme le soutien d'un technicien de vélo sur place, la possibilité d'acheter des pièces en cas de bris et l'accès à un service de massage sportif. De plus, la région jouit de retombées économiques et médiatiques intéressantes et les profits de l'événement sont réinvestis dans l'amélioration du site de compétition.

 

Omnium du Québec, Montréal

 

L'Omnium du Québec a obtenu un record de participation pour une 4e année consécutive avec un total de 1096 athlètes. Ses sept surfaces de combats en font le plus gros tournoi de judo en Amérique du Nord et, grâce à la collaboration de Judo Canada et de TVGO, les combats ont été webdiffusés à plus 90 000 spectateurs. Une séance d'entraînement jeunesse a aussi permis à des judokas de 7 à 12 ans d'interagir avec des athlètes olympiques. C'est donc un événement incontournable du circuit canadien qui donne une belle visibilité aux athlètes québécois.

 

 

Fédération sportive de l’année

 

Fédération québécoise d'athlétisme

 

La Fédération québécoise d'athlétisme a connu une année de croissance et d'innovation. Soulignons la hausse du nombre de membres, le dynamisme du secteur récréatif pour la clientèle adulte, l'organisation de trois Championnats canadiens en sol québécois après une absence de 21 ans et plusieurs projets pour soutenir les athlètes et les entraîneurs. Le lancement du Carnet de progression athlétique, qui met l'accent sur le développement des habiletés motrices des enfants, a permis la valorisation de divers clubs et entraîneurs à travers la province. De plus, la fédération a atteint avant terme l'objectif d'autofinancement qu'elle s'était fixé dans son plan stratégique 2016-2020.

 

Baseball Québec

 

Baseball Québec a souligné en 2019 ses 50 ans d'existence en implantant, entre autres, une nouvelle discipline au pays, le Baseball5. Pour une 12e année consécutive, la fédération a vu son nombre de membres augmenter. L'implantation du programme de baseball adapté dans plusieurs nouvelles associations a contribué à une progression du nombre de joueurs et joueuses et rend la discipline plus accessible que jamais. Formation des entraîneurs et programmes d’initiation sont d’autres actions qui ont été mises de l’avant afin de faire la promotion du baseball.

 

Fédération de patinage de vitesse du Québec

 

L’année 2019 a été marquée par des projets internationaux d'envergure pour la Fédération de patinage de vitesse du Québec (FPVQ), comme la reprise au pied levé des Championnats du monde juniors de l’ISU, en janvier, après le désistement de la Corée du Sud. La FPVQ a aussi fait preuve de leadership en établissant des partenariats avec la ville de Québec pour la gestion du futur Centre de glaces et avec Sport'Aide pour promouvoir la pratique sportive saine. Le lancement d'un programme provincial d'initiation au patinage et la bonification de la webdiffusion des compétitions sont deux des actions mises en place pour rendre le patinage de vitesse accessible au plus grand nombre.