PARIS - Karen Khachanov a surpris Novak Djokovic 7-5 et 6-4 en finale du Rolex Paris Masters, dimanche.

Classé 18e au monde, il s'est imposé en 100 minutes devant le Serbe, deuxième raquette de l'ATP. Une première grande victoire pour lui en Masters.

Le Russe de 22 ans a pris les devants 3-0 au deuxième set, filant vers un quatrième titre en carrière, un troisième en 2018.

Marseille et Moscou figuraient déjà à son palmarès et avant cela Chengdu en Chine, il y a deux ans. Il n'a jamais perdu en finale.

Les deux joueurs s'étaient affrontés une seule fois et ce à Wimbledon, cette année. Djokovic avait gagné 6-4, 6-2 et 6-2, en ronde des 16.

Dimanche, Khachanov a signé trois des quatre bris du match, en plus de dominer 9-5 pour les as. Le coup vainqueur a été un passing en parallèle, aux pieds de son rival.

Djokovic paraissait fatigué, lui qui a dû lutter pendant trois heures face à Roger Federer, la veille. Le Serbe tentait de rejoindre Rafael Nadal, vainqueur de 33 tournois en série Masters.

« Je n'ai pas vraiment récupéré, mais ce n'est pas de ça dont je veux parler, a dit Djokovic, aussi tombeur en trois sets de Marin Cilic en quarts de finale, vendredi. Il faut parler d'à quel point Karen a bien joué pendant toute la semaine. Il mérite absolument cette victoire. »

Quadruple champion de l'événement, Djokovic sera tout de même de retour comme numéro 1 de l'ATP, dans le prochain classement.

Il avait gagné 22 matches de suite, et il reste le favori en vue des Finales de l'ATP à Londres, à compter du 11 novembre.

« C'est sûr que je suis satisfait, a dit le Serbe, titré en Grand chelem à Wimbledon et à New York, cette année. J'ai remporté une vingtaine de matches d'affilée et mes cinq derniers mois ont été fabuleux. Je me sens bien sur le terrain. »

Khachanov a remporté le premier set grâce à un puissant service, après avoir gagné le 11e jeu grâce à un bris.

« Ses frappes de fond de terrain sont lourdes, au coup droit et en revers, a confié Djokovic. Et son service est fort et précis. Il peut vraiment faire du dommage. On n'a pas fini d'entendre parler de lui. »