Championne Grand Chelem. Voilà la nouvelle étiquette collée à Bianca Andreescu depuis sa victoire devant Serena Williams en finale des Internationaux des États-Unis, samedi.

La Canadienne n’a cependant pas l’intention de se limiter à cet exploit. Elle a déjà en tête d’ajouter non seulement à sa collection qui comprend déjà les trophées d’Indian Wells et de la Coupe Rogers, en plus maintenant de celui du quatrième tournoi majeur de la saison.

« C’est un accomplissement incroyablement, mais je peux définitivement me faire à ce sentiment. Je suis loin d’avoir terminé », a soutenu Andreescu lors d’une entrevue réalisée à Good Morning America.

« Avoir mon nom parmi tous ces champions est fantastique. J’espère pouvoir graver mon nom encore quelques fois sur ce trophée », a-t-elle ajouté.

Celle qui a grimpé au cinquième échelon au classement de la WTA est bien évidemment encore sur un nuage depuis son couronnement. Elle réalise que les blessures, toutes les embûches sur son parcours ont été remises au second plan et que le jeu en valait la chandelle.

« Je me disais que tout mon travail avait rapporté des dividendes. Tous les moments difficiles ont pleinement valu la peine après ce qui s’est produit samedi.

« La nuit dernière avant que j’aille au lit, j’ai pris un moment pour être reconnaissante. J’ai commencé à jouer au tennis à sept ans et c’est depuis que je rêve à ce dénouement », a souligné celle qui a pu partager ce moment avec ses parents.

La force de caractère d’Andreescu a plus d’une fois été mise à l’avant-scène au cours de la dernière campagne et la finale du US Open n’a pas été étrangère à ce scénario. Alors qu’elle menait 6-3 et 5-1, l’athlète de 19 ans a vu Serena Williams remonter la pente et créer l’égalité alors que la grande majorité des partisans réunis sur le Arthur Ashe se rangeait derrière l’Américaine.

Andreescu a été en mesure d’arrêter l’hémorragie pour retrouver sa constance et enregistrer les deux derniers points pour l’emporter 6-3 et 7-5. La visualisation a été une clé pour la mener sur le chemin de la réussite tout comme l’appui des partisans canadiens tant sur place que sur les médias sociaux.

Andreescu écrit l'histoire à New York

« Je visualise depuis que j’ai 12 ans lorsque ma mère m’a appris à le faire. Je crois que notre esprit est un merveilleux outil et c’est avec lui que l’on peut créer notre réalité », a maintenu Andreescu.

« J’ai ressenti tout cet appui à 200 % et pas uniquement lors du dernier tournoi, mais tout au long de la saison. C’était incroyable d’avoir autant d’encouragements. Je ne sais pas comment remercier tout le monde », a réalisé celle qui va s’accorder quelques jours de repos après son titre.