Julien Boutter vient à bout de Younès El Aynaoui
Tennis dimanche, 13 avr. 2003. 15:01 jeudi, 28 mars 2024. 09:13
CASABLANCA, Maroc (AFP) - Le Français Julien Boutter a remporté à Casablanca son premier tournoi de la saison, une épreuve ATP sur terre battue, en battant dimanche en finale le Marocain Younès El Aynaoui, tête de série N.1, 6-2, 2-6, 6-1.
Très attendue, cette finale a été néanmoins perturbée par à des conditions météorologiques défavorables - vents forts, pluie suivis d'une interruption du match de 30 minutes - ainsi que par des supporters indisciplinés dont les sifflements ont souvent dérangé les deux adversaires.
Toutefois, Butter loin d'être découragé notamment par les aléas climatiques a su contrôler la partie remportant aisément la première manche 6-2.
Un sursaut d'orgueil va réveiller le numéro un marocain en donnant l'impression, après avoir égaliser (2-6) dans la seconde manche, que son mauvais début n'était qu'un accident de parcours.
A tort, parce qu'après le repos forcé en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur le court, Younès El Aynaoui a vite craqué face à la volonté de Boutter. Mené à 4-0, puis 5-0, le Marocain a réussi à sauver l'honneur dans le sixième jeu en sauvant deux balles de match et en inscrivant son unique point avant que le Français ne signe la victoire finale.
Satisfait de son parcours à Casablanca, le Français a estimé que la finale s'est déroulée dans des "conditions difficiles".
"Dans ma carrière de dix ans de tennis, c'est la première fois que je rencontre de sérieux obstacles du fait d'un adversaire comme El Aynaoui, du public, de la pluie, du vent, des interruptions du match ainsi que de la fatigue et de l'état d'une blessure", a-t-il dit, "j'aurais dû m'énerver et partir, mais j'ai tenu bon".
Son adversaire du jour a quant à lui estimé que son échec était lié en grande partie aux mauvaises conditions météorologiques.
"Le climat a plus décidé du sort de la partie que le niveau de jeu. J'ai pu revenir dans la partie, mais l'interruption (après les deux premières manches) m'a coûté très cher", a conclu le Marocain, tenant du titre en 2002.
Très attendue, cette finale a été néanmoins perturbée par à des conditions météorologiques défavorables - vents forts, pluie suivis d'une interruption du match de 30 minutes - ainsi que par des supporters indisciplinés dont les sifflements ont souvent dérangé les deux adversaires.
Toutefois, Butter loin d'être découragé notamment par les aléas climatiques a su contrôler la partie remportant aisément la première manche 6-2.
Un sursaut d'orgueil va réveiller le numéro un marocain en donnant l'impression, après avoir égaliser (2-6) dans la seconde manche, que son mauvais début n'était qu'un accident de parcours.
A tort, parce qu'après le repos forcé en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur le court, Younès El Aynaoui a vite craqué face à la volonté de Boutter. Mené à 4-0, puis 5-0, le Marocain a réussi à sauver l'honneur dans le sixième jeu en sauvant deux balles de match et en inscrivant son unique point avant que le Français ne signe la victoire finale.
Satisfait de son parcours à Casablanca, le Français a estimé que la finale s'est déroulée dans des "conditions difficiles".
"Dans ma carrière de dix ans de tennis, c'est la première fois que je rencontre de sérieux obstacles du fait d'un adversaire comme El Aynaoui, du public, de la pluie, du vent, des interruptions du match ainsi que de la fatigue et de l'état d'une blessure", a-t-il dit, "j'aurais dû m'énerver et partir, mais j'ai tenu bon".
Son adversaire du jour a quant à lui estimé que son échec était lié en grande partie aux mauvaises conditions météorologiques.
"Le climat a plus décidé du sort de la partie que le niveau de jeu. J'ai pu revenir dans la partie, mais l'interruption (après les deux premières manches) m'a coûté très cher", a conclu le Marocain, tenant du titre en 2002.