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Après un mois d'octobre de rêve, Félix Auger-Aliassime se sent prêt pour de nouveaux jalons

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Pour la première fois depuis la mi-octobre, Félix Auger-Aliassime profitait d'un dimanche de congé. Ou pas tout à fait. Plutôt que de se préparer physiquement et psychologiquement à affronter le grand Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Paris le Montréalais s'est prêté à une disponibilité média qui lui a permis de revenir sur les plus beaux moments, jusqu'à maintenant, de sa jeune et prometteuse carrière.

Pendant un peu plus de trois semaines, de l'Italie à la Suisse en passant par la Belgique, Auger-Aliassime a été intouchable.

Lorsqu'il a défait l'Allemand Oscar Otte en deuxième ronde du tournoi de Florence, en Italie, le 13 octobre, pour la première de 16 victoires consécutives, le tennisman de 22 ans occupait alors le 13e rang du classement de l'ATP. Lundi matin, il détiendra le sixième échelon.

« De vraiment arriver à chacun des matchs avec le même niveau d'envie, de motivation et de concentration pour l'emporter, je pense que c'était le plus gros défi en jouant autant de matchs en si peu de temps », a mentionné Auger-Aliassime lors d'une disponibilité médiatique en visioconférence.

« Toutes les finales que je jouais dernièrement, c'était comme si c'était la plus importante de ma carrière avec beaucoup de concentration. Le fait d'en avoir perdu quelques-unes fait en sorte que je n'en tenais aucune pour acquis », a-t-il ajouté.

Surtout, du 13 au 20 novembre à Turin, en Italie, il participera aux Finales de l'ATP pour la première fois de sa carrière, parmi l'élite du tennis mondial masculin.

« Chaque année j'ai réussi à m'améliorer. C'est la première fois que je peux dire que j'ai rempli ma mission et faire beaucoup mieux. J'espère pouvoir gagner, ce sont des joueurs que j'ai déjà affrontés donc il n'y a aucune raison pour laquelle je ne veuille pas l'emporter. C'est difficile, car il faut battre les meilleurs au monde, mais je pense avoir ce qu'il faut. », a-t-il soutenu.

Il a finalement pu gagner un premier tournoi, en février dernier à Rotterdam, et ses triomphes lors des tournois de Florence, d'Angers et de Bâle, auxquels s'ajoutent une participation jusqu'à la demi-finale à Paris, samedi, laissent croire à Auger-Aliassime qu'il est capable de gagner les Finales de l'ATP et d'arriver, éventuellement, au premier rang du classement mondial.