« Roland-Garros ? C'est juste un autre tournoi, je ne vais pas me mettre la pression et y aller en souriant ! », a assuré lundi Simona Halep après avoir remporté pour la première fois le tournoi de Rome.

Alors que son adversaire en finale au Foro Italico, la Tchèque Karolina Pliskova, fait d'ores et déjà de la Roumaine l'une des grandes favorites du tournoi du Grand chelem parisien, Halep a fait preuve d'humilité à moins d'une semaine du coup d'envoi des Internationaux de France.

« C'est évidemment le rêve de toutes les joueuses, donc c'est aussi mon rêve, mais je ne regarde pas si loin », a souligné en conférence de presse la N.2 mondiale, sacrée en 2018 à Paris.

« Je veux juste y aller, me réhabituer aux courts, à l'ambiance, et essayer de gagner chaque match. Chaque match est un combat, j'y suis prête mais on verra bien ce qui se passera », a ajouté Simona Halep.

La Roumaine, qui s'est beaucoup entraînée sur terre battue pendant la longue interruption des compétitions pour cause de coronavirus, estime avoir davantage de « fraîcheur » que les autres années, être moins « usée ».

Concernant les deux cas positifs de Covid-19 annoncés à Roland-Garros, ayant conduit à l'exclusion de cinq joueurs (cas contacts inclus) des qualifications, la Roumaine n'a pas caché son inquiétude.

« Oui, j'ai entendu ça, et bien sûr ça m'inquiète. Mais je suis sûre que des mesures vont être mises en place et que nous serons suffisamment en sûreté. Je ne sais pas encore, je n'y suis pas. Je verrai comment je me sens une fois là-bas », a souligné la joueuse qui, pendant la semaine à Rome, a souvent rappelé son besoin de « sûreté x dans le contexte de la pandémie de corornavirus.