PARIS - La France va resserrer ses mesures de vaccination, ce qui pourrait forcer Novak Djokovic à rater le tournoi de Roland-Garros.

À partir du 15 février, quiconque n'étant pas vacciné contre la COVID-19 devra fournir une preuve qu'il a testé positif au virus dans les quatre derniers mois - contrairement à six mois selon les mesures actuelles - pour accéder aux établissements sportifs en France.

La loi française est au centre d'une offensive du gouvernement Macron pour éradiquer le virus et bannir les personnes non-vaccinés des stades, des restaurants, des bars et d'autres endroits publics.

Djokovic, qui n'est pas vacciné, a dit avoir testé positif au virus à la mi-décembre. Selon les lois actuelles et de la période de six mois dont Djokovic bénéficie, il prendrait part aux Internationaux de France, qui s'entament le 22 mai. Cependant, si la nouvelle mesure est toujours appliquée au moment du tournoi, il sera exclu du tournoi à moins qu'il attrape la COVID-19 de nouveau à moins de quatre mois du tournoi ou qu'il se fasse vacciner.

La première raquette mondiale est le tenant du titre à Roland-Garros. Plus tôt ce mois-ci, il a été déporté de l'Australie et s'est fait refuser l'accès des Internationaux d'Australie puisqu'il n'a pas su répondre aux conditions strictes du pays en matière de vaccination.

Les organisateurs de Roland-Garros ont déclaré qu'il est trop tôt pour commenter au sujet des mesures sanitaires puisqu'elles pourraient évoluer entre maintenant et le mois de mai.

Pour entrer en Australie, Djokovic a soumis un test COVID positif, délivré en Serbie le 16 décembre, pour une exemption de visa au motif qu'il avait contracté le COVID-19 avant le tournoi. La demande de Djokovic a été acceptée par une machine automatique, mais il a été refusé à l'entrée du pays par des agents frontaliers, menant à une saga de 11 jours.

Le gouvernement australien a ensuite décidé d'annuler son visa et de l'expulser, affirmant que sa présence en Australie pourrait attiser des sentiments anti-vaccination.