Après deux ans d'absence, le Rouge et Or de l’Université Laval disputera la 10e Coupe Vanier de son histoire avec l'intention claire de repartir avec le trophée pour une 9e fois.

À la tête de l'équipe, Glen Constantin pourrait ajouter une huitième bague à sa collection à titre d'entraîneur-chef.

Nommé entraîneur-chef du programme en décembre 2000, nul doute qu'au cours des 16 dernières années, Glen Constantin a su donner sa propre couleur à l'équipe.

« Le travail de préparation qu'il faisait en défense, ce n’était pas connu au Québec à ce moment-là. Personne n'avait ce travail aussi méthodique et ne préparait aussi bien une unité défensive. Il a instauré ça avec tous les entraîneurs, avec moi entre autres. Il a marqué le programme, mais il a aussi marqué le football au Québec », a indiqué son collaborateur de longue date, le coordonnateur offensif Justin Éthier.

Parmi les forces qu'on lui reconnaît, il y a la qualité de son recrutement.

« Quand Glen Constantin vient se présenter aux jeunes et qu’il leur serre la main, c'est sûr qu'ils ont une certaine attirance envers le programme. Ils le connaissent bien, ça fait longtemps qu'ils le voient. Tout le succès derrière lui et tous les championnats qu'il a remportés (ont aussi une influence). Au niveau du recrutement, il est très solide », a mentionné le coordonnateur des unités spéciales, Mathieu Bertrand.

À preuve, malgré le départ de 15 partants à la fin de la dernière saison, le Rouge et Or se retrouve malgré tout à la Coupe Vanier.

« Pour nous le mot d'ordre était progression, a rappelé Constantin. On a vraiment progressé et on voit l'équipe grandir. Un coup rendu en finale, tu mets toutes tes chances pour gagner. »

Le passage de Constantin dans la NCAA avec les Universités Houston et Michigan a également marqué sa façon de faire et il ne s’est jamais caché pour vouloir rapprocher le programme de l’Université Laval de ce que font les Américains.

« Je pense que c’est ce qui est le plus près de la NCAA. Il y a plusieurs ressemblances. Plusieurs choses de ses expériences qu’il a vécues aux États-Unis se retrouvent ici », a expliqué Éthier.

Pour Vincent Alarie-Tardif, l'attente a été longue avant d'accéder à la grande finale et l'objectif est clair.

« Quand tu arrives à Laval, tu viens ici pour gagner une Coupe Vanier au cours de ton cheminement. Après trois ans d'attente, elle est vraiment attendue et elle va être vraiment méritée après le match à Hamilton », a affirmé le porteur de ballon des Lavallois.

S'ils veulent revenir à Québec avec la Coupe Vanier, les joueurs du Rouge et Or devront d'abord vaincre les Dinos de Calgary, le même adversaire qu'à la finale canadienne de 2013. Reste maintenant à voir si les hommes de Glen Constantin pourront répéter l'exploit, à Hamilton, samedi.

Par ailleurs, toute l’équipe du Rouge et Or a pris la route vers Hamilton en autobus après l'entraînement de mercredi matin. Joueurs et entraîneurs ont quitté la Vieille Capitale en après-midi pour franchir les 859 kilomètres qui les séparent de la ville ontarienne où se déroulera la 52e Coupe Vanier.

Jeudi matin, la traditionnelle conférence de presse pour lancer les activités aura lieu à 10 h. Les deux équipes prendront ensuite le Stade Tim Hortons d’assaut pour leur entraînement respectif. En soirée, le Gala des prix des athlètes canadiens récompensera les joueurs les plus méritants de la saison 2016.