1,4 milliard d'euros de plus pour les J.O.
Jeux olympiques jeudi, 17 juin 2004. 12:37 vendredi, 13 déc. 2024. 20:58
ATHENES (AFP) - Le ministre grec de l'Economie, Georges Alogoskoufis, a chiffré à quelque 1,4 milliard d'euros les dépassements du budget olympique public pour les jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août), jeudi, dans une intervention au parlement.
Le ministre a affirmé que le budget avait été maintenu "de manière fictive" à 4,6 mds par le précédent gouvernement socialiste, qui avait toujours affirmé que cette enveloppe ne serait pas dépassée.
Le budget a été dépassé, et "va peut-être atteindre les 6 mds" d'euros, a lancé M. Alogoskoufis. Il a imputé la différence aux surcoûts de nombreux ouvrages, mais aussi à l'inclusion nécessaire de lignes de crédit qui n'avaient pas été prises en compte, comme le versement de primes aux policiers.
Le gouvernement estimait jusque là le surcoût à environ 1 md d'euros, alors que le bilan financier exact des ouvrages olympiques est toujours en cours, et ne sera conclu qu'à la fin des Jeux, selon le ministère de la Culture.
Les fonds consacrés à la sécurité ont notamment suivi ces derniers mois une tendance à la hausse, le gouvernement donnant depuis la mi-mai le chiffre de près d'un milliard d'euros, contre 650 millions auparavant.
Au vu de l'ampleur de l'addition olympique, M. Alogoskoufis avait déjà souligné début juin qu'il n'y aurait pas "tant d'enthousiasme" si Athènes devait se porter candidate aujourd'hui. Son homologue des Travaux publics, Georges Souflias, s'était auparavant demandé au Parlement "s'il aurait fallu nous impliquer dans l'organisation des Jeux".
La présidente du Comité organisateur des jeux Olympiques d'Athènes (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki, avait tenu à réagir en défendant le bilan économique "positif", selon elle, de l'accueil des Jeux pour le pays.
Dans un entretien au quotidien belge Le Soir, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge avait pour sa part jugé que les Grecs n'avaient "à s'en prendre qu'à eux mêmes" pour les dépassements budgétaires de la préparation olympique.
L'ex-ministre socialiste chargé de la préparation olympique grecque, Evangélos Vénizélos, avait riposté en soutenant que "les exigences pour l'ampleur des installations olympiques sont venues des fédérations internationales et du CIO".
Accusés par la nouvelle équipe conservatrice d'être à l'orgine de cette dérive budgétaire, les socialistes, renvoyés dans l'opposition lors des élections du 7 mars, accusent pour leur part le gouvernement d'ouvrir le débat pour préparer le terrain à une cure d'austérité.
Le ministre a affirmé que le budget avait été maintenu "de manière fictive" à 4,6 mds par le précédent gouvernement socialiste, qui avait toujours affirmé que cette enveloppe ne serait pas dépassée.
Le budget a été dépassé, et "va peut-être atteindre les 6 mds" d'euros, a lancé M. Alogoskoufis. Il a imputé la différence aux surcoûts de nombreux ouvrages, mais aussi à l'inclusion nécessaire de lignes de crédit qui n'avaient pas été prises en compte, comme le versement de primes aux policiers.
Le gouvernement estimait jusque là le surcoût à environ 1 md d'euros, alors que le bilan financier exact des ouvrages olympiques est toujours en cours, et ne sera conclu qu'à la fin des Jeux, selon le ministère de la Culture.
Les fonds consacrés à la sécurité ont notamment suivi ces derniers mois une tendance à la hausse, le gouvernement donnant depuis la mi-mai le chiffre de près d'un milliard d'euros, contre 650 millions auparavant.
Au vu de l'ampleur de l'addition olympique, M. Alogoskoufis avait déjà souligné début juin qu'il n'y aurait pas "tant d'enthousiasme" si Athènes devait se porter candidate aujourd'hui. Son homologue des Travaux publics, Georges Souflias, s'était auparavant demandé au Parlement "s'il aurait fallu nous impliquer dans l'organisation des Jeux".
La présidente du Comité organisateur des jeux Olympiques d'Athènes (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki, avait tenu à réagir en défendant le bilan économique "positif", selon elle, de l'accueil des Jeux pour le pays.
Dans un entretien au quotidien belge Le Soir, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge avait pour sa part jugé que les Grecs n'avaient "à s'en prendre qu'à eux mêmes" pour les dépassements budgétaires de la préparation olympique.
L'ex-ministre socialiste chargé de la préparation olympique grecque, Evangélos Vénizélos, avait riposté en soutenant que "les exigences pour l'ampleur des installations olympiques sont venues des fédérations internationales et du CIO".
Accusés par la nouvelle équipe conservatrice d'être à l'orgine de cette dérive budgétaire, les socialistes, renvoyés dans l'opposition lors des élections du 7 mars, accusent pour leur part le gouvernement d'ouvrir le débat pour préparer le terrain à une cure d'austérité.