2014: plusieurs millions dépensés
Jeux olympiques mardi, 3 juil. 2007. 15:09 jeudi, 12 déc. 2024. 02:45
GUATEMALA - Sotchi, Pyeongchang et Salzbourg ont dépensé des dizaines de millions $ pour espérer devenir mercredi à Guatemala la ville élue à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2014.
Cette débauche d'argent inquiète certains membres du Comité international olympique (CIO) qui se demandent si la courbe ne doit pas être infléchie.
"J'ai la sensation que si cela continue les plus petits pays n'auront aucune chance à l'avenir de pouvoir obtenir l'organisation des Jeux olympiques, a déclaré Gerhard Heiberg, du CIO. Nous avons à faire quelque chose. Pour cette fois, il est trop tard, mais il nous faut des règles."
Un vote à bulletins secrets désignera mercredi l'élue entre la ville russe de la mer noire, la cité sud-coréenne et la station autrichienne.
Pour donner plus de poids à la candidature de leur ville, les dignitaires des trois nations ont transformé la ville de Guatelama en sommet du "G3".
Le président russe Vladimir Poutine a débarqué lundi après midi en provenance de sa réunion de deux jours avec le président américain George W.Bush à Kennebunkport dans le Maine. Le président sud-coréen Roh Moo-hyun est arrivé dimanche, un jour après le chancellier autrichien Alfred Gusenbauer. Les trois dignitaires participeront mercredi aux présentations finales avant le vote.
Bien qu'aucun chiffre officiel n'ait été avancé, les Russes et les Sud-coréens auraient dépensé chacun près de 45 millions $ pour leur candidature et l'Autriche un peu moins.
Ces chiffres sont comparables à ceux avancés lors de la bataille pour les très attendus Jeux olympiques d'été de 2012, où Londres a battu Paris, New York, Madrid et Moscou.
"A mon avis, trop d'argent a été dépensé dans le but de décrocher l'organisation des Jeux d'hiver, a déclaré Heiberg, un Norvégien qui a participé à l'organisation des Jeux de Lillehammer en 1994. Ce devrait être moins, au niveau politique et financièrement."
L'Américaine Anita DeFrantz, membre du CIO, qui avait fait partie d'une commission du CIO chargée en 2000 d'examiner la façon d'abaisser les coûts des candidatures, a donné un avis autorisé.
"Je ne peux pas dire que pour l'instant c'est une réussite, a dit DeFrantz. Je préférerais moins d'argent en relations publiques et plus sur le détail du contenu des futurs Jeux."
Les règles concernant les candidatures ont été révisées après le scandale des Jeux de Salt Lake City qui avait conduit à l'éviction des 10 membres du CIO pour avoir accepté des pots-de-vin. Les membres du CIO ne peuvent plus visiter les villes candidates.
Le CIO a annoncé que 97 membres du CIO voteront mercredi lors du premier tour. Il faudra une majorité de 49 voix à une ville pour être élue d'entrée. La cité avec le plus petit nombre de voix sera exclue à l'issue du premier tour.
"Aujourd'hui, la course est très ouverte, indique Heiberg. La présentation finale pourrait être décisive."
Cette débauche d'argent inquiète certains membres du Comité international olympique (CIO) qui se demandent si la courbe ne doit pas être infléchie.
"J'ai la sensation que si cela continue les plus petits pays n'auront aucune chance à l'avenir de pouvoir obtenir l'organisation des Jeux olympiques, a déclaré Gerhard Heiberg, du CIO. Nous avons à faire quelque chose. Pour cette fois, il est trop tard, mais il nous faut des règles."
Un vote à bulletins secrets désignera mercredi l'élue entre la ville russe de la mer noire, la cité sud-coréenne et la station autrichienne.
Pour donner plus de poids à la candidature de leur ville, les dignitaires des trois nations ont transformé la ville de Guatelama en sommet du "G3".
Le président russe Vladimir Poutine a débarqué lundi après midi en provenance de sa réunion de deux jours avec le président américain George W.Bush à Kennebunkport dans le Maine. Le président sud-coréen Roh Moo-hyun est arrivé dimanche, un jour après le chancellier autrichien Alfred Gusenbauer. Les trois dignitaires participeront mercredi aux présentations finales avant le vote.
Bien qu'aucun chiffre officiel n'ait été avancé, les Russes et les Sud-coréens auraient dépensé chacun près de 45 millions $ pour leur candidature et l'Autriche un peu moins.
Ces chiffres sont comparables à ceux avancés lors de la bataille pour les très attendus Jeux olympiques d'été de 2012, où Londres a battu Paris, New York, Madrid et Moscou.
"A mon avis, trop d'argent a été dépensé dans le but de décrocher l'organisation des Jeux d'hiver, a déclaré Heiberg, un Norvégien qui a participé à l'organisation des Jeux de Lillehammer en 1994. Ce devrait être moins, au niveau politique et financièrement."
L'Américaine Anita DeFrantz, membre du CIO, qui avait fait partie d'une commission du CIO chargée en 2000 d'examiner la façon d'abaisser les coûts des candidatures, a donné un avis autorisé.
"Je ne peux pas dire que pour l'instant c'est une réussite, a dit DeFrantz. Je préférerais moins d'argent en relations publiques et plus sur le détail du contenu des futurs Jeux."
Les règles concernant les candidatures ont été révisées après le scandale des Jeux de Salt Lake City qui avait conduit à l'éviction des 10 membres du CIO pour avoir accepté des pots-de-vin. Les membres du CIO ne peuvent plus visiter les villes candidates.
Le CIO a annoncé que 97 membres du CIO voteront mercredi lors du premier tour. Il faudra une majorité de 49 voix à une ville pour être élue d'entrée. La cité avec le plus petit nombre de voix sera exclue à l'issue du premier tour.
"Aujourd'hui, la course est très ouverte, indique Heiberg. La présentation finale pourrait être décisive."