Quelque 4500 soldats canadiens ont été mobilisés pour contribuer à la sécurité des Jeux olympiques de Vancouver, qui s'ouvriront vendredi prochain.

Des membres de la Deuxième Force opérationnelle interarmées, une unité d'élite qui a déjà été déployée en Afghanistan, sont notamment sur place. Des hélicoptères, des avions de chasse, des frégates et de l'équipement de surveillance électronique sophistiqué seront aussi déployés. Plusieurs des soldats se trouvent déjà dans la forêt et les montagnes autour des sites de compétition.

Les militaires canadiens collaboreront avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la Police municipale de Vancouver. Au total, quelque 15 000 personnes verront à la sécurité des Jeux, en vertu d'un budget de 900 millions $.

En comparaison, lors des Jeux d'hiver de Calgary en 1988, la sécurité avait été confiée presque entièrement à la GRC et aux policiers municipaux. Une quarantaine de soldats canadiens avaient à ce moment géré un entrepôt de distribution.

Les Canadiens ne doivent toutefois pas s'attendre à voir des soldats à tous les coins de rue, en dépit de ce déploiement musclé. Le rôle des soldats est d'appuyer les policiers et ils se feront volontairement très discrets pendant les Jeux, a expliqué leur commandant, le contre-amiral Tyrone Pile.

Il dit avoir notamment étudié de près les mesures de sécurité mises en place lors des Jeux d'été de Sydney, en Australie, puisque les deux villes sont très similaires d'un point de vue militaire. Toutes deux sont de grands centres multiethniques situés à proximité de ports importants.