LAUSANNE, Suisse - Environ 500 échantillons prélevés pendant les Jeux olympiques de Pékin vont être testés à nouveau en janvier, a annoncé mardi le Comité international olympique (CIO).

Environ 400 tests sanguins de recherche de CERA, une nouvelle forme d'EPO, seront réalisés dans les laboratoires accrédités par le CIO de Châtenay-Malabry et de Lausanne.

Cent contrôles urinaires de détection de l'insuline seront effectués à Cologne. Le laboratoire a récemment mis au point un test de dépistage de cette hormone, qui peut servir d'agent anabolisant.

Le CIO a annoncé dans un communiqué que les contrôles viseraient principalement les épreuves d'endurance en cyclisme, aviron, natation et athlétisme.

Les premiers résultats sont attendus à la fin du mois de mars.

Le CIO avait annoncé en octobre qu'il allait retester les échantillons de Pékin afin de dépister la CERA, décelable dans le sang depuis la mise au point d'un test par l'agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Ce test a permis de confondre quatre coureurs du Tour de France en juillet après de nouveaux contrôles.

Les échantillons des Jeux olympiques sont congelés et conservés pendant huit ans. Au cours de cette période, ils peuvent être retestés avec de nouvelles méthodes. Tous les athlètes contrôlés positifs après les nouvelles analyses pourront être privés de leurs médailles et suspendus.

Le CIO affirme avoir réalisé 4770 contrôles antidopage pendant les Jeux de Pékin, dont près de 1000 contrôles sanguins.

Six athlètes ont été contrôlés positifs. Trois autres cas de dopage ont fait surface après les Jeux et sont toujours en cours d'examen.

Des décisions concernant les lanceurs de marteau bélarusses Vadim Devyatovskiy et Ivan Tsikhan, respectivement médaillés d'argent et de bronze, et du spécialiste polonais de canoë Adam Seroczynski devraient être prises par la commission exécutive du CIO, qui se réunit à Lausanne à compter de mercredi.