À nous le podium : le COC investit 5M$
Jeux olympiques jeudi, 17 nov. 2011. 10:53 jeudi, 12 déc. 2024. 09:06
MONTRÉAL - Le sprint vers les Jeux olympiques de Londres s'est en quelque sorte officiellement amorcé, jeudi, quand le Comité olympique canadien (COC) a annoncé qu'il remettait immédiatement un montant additionnel de 5 millions$ au programme « À nous le podium ».
Ce nouvel investissement porte à 25 millions$ la contribution du COC à cet organisme pour la période quadriennale de 2009 à 2012.
Le Canada espère terminer parmi les 12 premiers au classement des pays l'été prochain à Londres, a indiqué Marcel Aubut, le président du COC. L'équipe canadienne avait pris le 15e rang aux JO de Pékin en 2008.
« Il nous reste encore huit mois pour le dernier blitz et je pense que ça peut faire une différence, a commenté le président du COC Marcel Aubut, jeudi, à l'occasion d'une conférence de presse tenue sur la patinoire du Centre Bell. Ça va notamment aider les athlètes sur le plan de la confiance, ça leur montre que nous sommes tous derrière eux. »
John Furlong, président du conseil d'administration d'ANP, a dit espérer que l'annonce amènera les entreprises privées à investir davantage dans son programme, et ainsi grossir le budget de 70 millions$ dont il dispose déjà.
« Nous espérons attirer l'attention d'autres investisseurs, a-t-il souligné. L'initiative reliée aux Jeux de Vancouver ne se termine qu'à la fin de 2012. Notre but, c'est de faire du si bon travail d'ici là que d'autres compagnies voudront s'associer à leur tour à une telle initiative. »
Aubut et Furlong, qui a aussi été le président du comité organisateur des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver, ont par ailleurs annoncé la signature d'un protocole d'entente permettant de mieux définir le rôle de chacun des deux organismes.
« On démontre qu'il y a zéro friction entre ANP et nous, a affirmé Aubut. On vient de faire un grand pas. La manière dont la création d'ANP s'est faite, il fallait ajuster tout cela dans l'intérêt du sport de haute performance au pays, et de s'assurer de travailler ensemble. Le but n'est pas qu'il y ait fragmentation, mais bien une consolidation totale. »
Furlong a aussi qualifié de bonnes les relations entre le COC et ANP, mais il a aussi indiqué qu'il est normal qu'il y ait des discussions musclées à l'occasion entre les deux organismes.
« C'est normal parce qu'il ne faut rien tenir pour acquis, a-t-il dit. Chaque dollar qu'on dépense devrait être le résultat de grandes recherches et d'études soignées.
« L'entente est néanmoins positive en ce sens qu'elle permet maintenant de définir qui fait quoi, où les rôles de chacun commencent et se terminent, a expliqué Furlong. ANP prépare l'équipe et les athlètes, applique les ressources, tandis que le COC bâtit les fondements du mouvement olympique au pays, entretient de bonnes relations avec les corporations et veille à la levée de fonds. C'est la bonne façon de faire les choses. »
Furlong a expliqué que l'existence de deux organismes distincts est nécessaire puisqu'ils ont chacun un mandat bien précis. Tandis que le COC se doit, à des fins politiques, de ménager la chèvre et le chou afin de plaire le plus possible à toutes les fédérations sportives canadiennes, ANP a pour mission de prioriser les sports et les athlètes ayant les meilleures chances d'obtenir des résultats de premier plan.
« Le COC est l'agence de tête pour toutes les fédérations sportives. Elle se doit de veiller aux intérêts de chacune d'entre elles, a affirmé Furlong. Notre travail à nous est de décrocher le plus grand nombre de podiums possible. Nous devons pouvoir appliquer une méthode rigoureuse et disciplinée à notre prise de décisions, et ne pas se laisser affecter par qui connaît qui... Nos décisions ne doivent en rien être influencées par la politique. »
Toronto ou Québec?
Aubut a par ailleurs réfuté les hypothèses selon lesquelles Québec ait publiquement renoncé à soumettre sa candidature pour les Jeux d'hiver de 2022 afin de laisser la place à Toronto en vue d'éventuels Jeux d'été. Il a rappelé que la déclaration du maire de Québec, Régis Labeaume, à la fin de l'été, avait simplement comme objectif de clarifier la situation à brève échéance, et qu'il serait toujours temps de revenir à la charge d'ici 2013, moment où les villes-candidates devront officiellement s'avancer ou non.
Aubut a laissé entendre qu'il continuerait de respecter la politique qui veut que le COC endosse seulement une candidature canadienne à la fois. Ce qui signifie qu'il y aura peut-être un choix à faire entre Toronto et Québec, à moyen terme.
« Ça va être un dur choix, mais il va falloir le faire, a répondu Aubut à ce sujet. Mais je n'ai pas ça devant moi pour l'instant, alors tout cela demeure une hypothèse. Et comme vous le savez, je déteste commenter les hypothèses. »
Ce nouvel investissement porte à 25 millions$ la contribution du COC à cet organisme pour la période quadriennale de 2009 à 2012.
Le Canada espère terminer parmi les 12 premiers au classement des pays l'été prochain à Londres, a indiqué Marcel Aubut, le président du COC. L'équipe canadienne avait pris le 15e rang aux JO de Pékin en 2008.
« Il nous reste encore huit mois pour le dernier blitz et je pense que ça peut faire une différence, a commenté le président du COC Marcel Aubut, jeudi, à l'occasion d'une conférence de presse tenue sur la patinoire du Centre Bell. Ça va notamment aider les athlètes sur le plan de la confiance, ça leur montre que nous sommes tous derrière eux. »
John Furlong, président du conseil d'administration d'ANP, a dit espérer que l'annonce amènera les entreprises privées à investir davantage dans son programme, et ainsi grossir le budget de 70 millions$ dont il dispose déjà.
« Nous espérons attirer l'attention d'autres investisseurs, a-t-il souligné. L'initiative reliée aux Jeux de Vancouver ne se termine qu'à la fin de 2012. Notre but, c'est de faire du si bon travail d'ici là que d'autres compagnies voudront s'associer à leur tour à une telle initiative. »
Aubut et Furlong, qui a aussi été le président du comité organisateur des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver, ont par ailleurs annoncé la signature d'un protocole d'entente permettant de mieux définir le rôle de chacun des deux organismes.
« On démontre qu'il y a zéro friction entre ANP et nous, a affirmé Aubut. On vient de faire un grand pas. La manière dont la création d'ANP s'est faite, il fallait ajuster tout cela dans l'intérêt du sport de haute performance au pays, et de s'assurer de travailler ensemble. Le but n'est pas qu'il y ait fragmentation, mais bien une consolidation totale. »
Furlong a aussi qualifié de bonnes les relations entre le COC et ANP, mais il a aussi indiqué qu'il est normal qu'il y ait des discussions musclées à l'occasion entre les deux organismes.
« C'est normal parce qu'il ne faut rien tenir pour acquis, a-t-il dit. Chaque dollar qu'on dépense devrait être le résultat de grandes recherches et d'études soignées.
« L'entente est néanmoins positive en ce sens qu'elle permet maintenant de définir qui fait quoi, où les rôles de chacun commencent et se terminent, a expliqué Furlong. ANP prépare l'équipe et les athlètes, applique les ressources, tandis que le COC bâtit les fondements du mouvement olympique au pays, entretient de bonnes relations avec les corporations et veille à la levée de fonds. C'est la bonne façon de faire les choses. »
Furlong a expliqué que l'existence de deux organismes distincts est nécessaire puisqu'ils ont chacun un mandat bien précis. Tandis que le COC se doit, à des fins politiques, de ménager la chèvre et le chou afin de plaire le plus possible à toutes les fédérations sportives canadiennes, ANP a pour mission de prioriser les sports et les athlètes ayant les meilleures chances d'obtenir des résultats de premier plan.
« Le COC est l'agence de tête pour toutes les fédérations sportives. Elle se doit de veiller aux intérêts de chacune d'entre elles, a affirmé Furlong. Notre travail à nous est de décrocher le plus grand nombre de podiums possible. Nous devons pouvoir appliquer une méthode rigoureuse et disciplinée à notre prise de décisions, et ne pas se laisser affecter par qui connaît qui... Nos décisions ne doivent en rien être influencées par la politique. »
Toronto ou Québec?
Aubut a par ailleurs réfuté les hypothèses selon lesquelles Québec ait publiquement renoncé à soumettre sa candidature pour les Jeux d'hiver de 2022 afin de laisser la place à Toronto en vue d'éventuels Jeux d'été. Il a rappelé que la déclaration du maire de Québec, Régis Labeaume, à la fin de l'été, avait simplement comme objectif de clarifier la situation à brève échéance, et qu'il serait toujours temps de revenir à la charge d'ici 2013, moment où les villes-candidates devront officiellement s'avancer ou non.
Aubut a laissé entendre qu'il continuerait de respecter la politique qui veut que le COC endosse seulement une candidature canadienne à la fois. Ce qui signifie qu'il y aura peut-être un choix à faire entre Toronto et Québec, à moyen terme.
« Ça va être un dur choix, mais il va falloir le faire, a répondu Aubut à ce sujet. Mais je n'ai pas ça devant moi pour l'instant, alors tout cela demeure une hypothèse. Et comme vous le savez, je déteste commenter les hypothèses. »