Le soccer professionnel argentin, qui vient d'en finir avec la grève menée par les joueurs pendant deux semaines en raison d'importants retards de paiement de leurs salaires, affrontera dès ce week-end le retour de la violence et des extorsions de fonds, affirme le journal Olé.

Au surlendemain de l'accord intervenu sous l'égide de la Fédération argentine de football (AFA) qui permet aux championnats de D1 et de D2 de commencer enfin, le journal sportif a rapporté mercredi le racket organisé par certains "ultras" du club de Rosario Central (D1) à l'encontre des dirigeants du club. Ces supporteurs demandaient 43 334 dollars US et 2000 places par mois pour soutenir la formation, et menaçaient les dirigeants de "problèmes" s'ils n'acceptaient pas leurs exigences.

Personne n'aurait porté plainte et un dirigeant cité par Olé aurait déclaré qu'"il n'y a qu'à payer, comme toujours, et à inscrire cela dans les comptes à la ligne des dépenses diverses".

Mauricio Macri, le président de l'équipe de Boca Juniors, avait soulevé une polémique parmi les dirigeants de clubs en soutenant, pendant la grève qui vient de s'achever, que les maux du soccer argentin venaient de l'amateurisme de ses confrères.

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