ATHENES (AFP) - Huit ministres du nouveau gouvernement grec vont participer à une cellule de crise fictive, chargée de prendre des décisions dans le cadre d'une exercice sur la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août), a annoncé mardi matin le ministre grec de l'Intérieur.

La cellule devra gérer une série d'incidents simulés, dans le cadre du plan de sécurité anti-terroriste baptisé "Bouclier d'Hercule 2004", impliquant 2.000 personnes des services de sécurité grec, anglais, allemand, américain, canadien et israélien.

Des enlèvements et des attaques chimiques figurent dans les scénarios envisagés, ainsi qu'une opération de démantèlement d'un réseau de terroristes.

La réunion de cette cellule de crise préfigure le futur Conseil de coordination de la sécurité olympique, l'organe suprême de la sécurité des Jeux d'Athènes, qui fonctionnera du 1er juillet au 4 octobre.

Les ministres concernés sont Pétros Molyviatis (Affaires étrangères), Spilios Spiliotopoulos (Défense), Gianna Angelopoulos-Daskalaki (chargée de l'organisation des Jeux), Théodore Roussopoulos (porte-parole du gouvernement), Prokopis Pavlopoulos (Intérieur), Nikitas Kaklamanis (Santé), Anastassios Papaligouras (Justice), Manolis Kefaloyannis (marine marchande).

Le chef de la police grecque Fotis Nassiakos, celui des renseignements Pavlos Apostolidis et le responsable de la sécurité des Jeux, Vassilios Konstantinidis participeront également à cette cellule de crise.

La Grèce a prévu pour les Jeux un budget sécurité exceptionnel de 650 millions d'euros, soit le triple de celui des Jeux de Sydney (Australie) en 2000.