Athènes : les organisateurs conscients du danger "terroriste"
Jeux olympiques jeudi, 16 oct. 2003. 12:00 samedi, 14 déc. 2024. 01:39
ATHENES (AFP) - La présidente du comité d'organisation grec (ATHOC), Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a estimé jeudi que les Jeux olympiques de 2004 à Athènes "pourraient éventuellement constituer une cible terroriste" en raison de la situation en Irak et de la volatilité de la situation internationale.
"On ne peut pas exclure que les Jeux puissent éventuellement constituer une cible terroriste" compte tenu de la situation "en Irak et de la volatilité de la situation internationale", a affirmé Mme Angelopoulos-Daskalaki lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre grec de l'Ordre public et le directeur de la police grecque sur la sécurité des Jeux.
"Le terrorisme constitue un phénomène international et dépasse les frontières géographiques", a poursuivi la présidente de l'ATHOC.
Elle a indiqué que la coopération de la Grèce avec les organisations internationales de sécurité "est sans précédent", rappelant notamment la coopération avec le groupe consultatif de sept pays sur la sécurité des JO (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël).
Le ministre grec de l'Ordre public, Giorgos Floridis, responsable pour la sécurité des JO 2004 à Athènes, a pour sa part annoncé que le budget pour la sécurité doit dépasser les 738 millions de dollars en raison de "l'instabilité" du climat international.
"Le budget pour la sécurité des Jeux dépasse les 738 millions et il est le plus élevé de tous les Jeux précédents", a souligné M. Floridis.
"La sécurité des Jeux est une affaire immense, compliquée et sans précédent pour la Grèce", qui "est un des pays les plus sûrs du monde ayant un des plus bas taux de criminalité", a-t-il ajouté.
"On ne peut pas exclure que les Jeux puissent éventuellement constituer une cible terroriste" compte tenu de la situation "en Irak et de la volatilité de la situation internationale", a affirmé Mme Angelopoulos-Daskalaki lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre grec de l'Ordre public et le directeur de la police grecque sur la sécurité des Jeux.
"Le terrorisme constitue un phénomène international et dépasse les frontières géographiques", a poursuivi la présidente de l'ATHOC.
Elle a indiqué que la coopération de la Grèce avec les organisations internationales de sécurité "est sans précédent", rappelant notamment la coopération avec le groupe consultatif de sept pays sur la sécurité des JO (Allemagne, Australie, Espagne, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Israël).
Le ministre grec de l'Ordre public, Giorgos Floridis, responsable pour la sécurité des JO 2004 à Athènes, a pour sa part annoncé que le budget pour la sécurité doit dépasser les 738 millions de dollars en raison de "l'instabilité" du climat international.
"Le budget pour la sécurité des Jeux dépasse les 738 millions et il est le plus élevé de tous les Jeux précédents", a souligné M. Floridis.
"La sécurité des Jeux est une affaire immense, compliquée et sans précédent pour la Grèce", qui "est un des pays les plus sûrs du monde ayant un des plus bas taux de criminalité", a-t-il ajouté.