Athlétisme : attention au Kenya
Jeux olympiques jeudi, 3 juil. 2008. 12:55 samedi, 14 déc. 2024. 23:39
NAIROBI - Les athlètes kényans se disputent à partir de vendredi les billets pour Pékin, avec entre autres un duel très attendu entre Janeth Jepkosgei et Pamela Jelimo sur 800 m dames, et un plateau très relevé sur 5000 m messieurs.
Pendant deux jours, le stade de Nyayo, à Nairobi, accueillera des athlètes pressés d'en découdre, dont certains sont passés par les camps d'entraînement organisés par la Fédération. Le but de ce camp était de préparer les coureurs à faire briller l'athlétisme kényan, autrefois dominateur mais qui a perdu de son lustre.
"Tous les athlètes sont en grande forme", s'est félicité l'entraîneur national Dan Muchoki.
Le 800 m dames devrait donner lieu à un affrontement intéressant entre la championne du monde en titre Janeth Jepkosgei et la sensation Pamela Jelimo, qui n'a pas encore 20 ans mais déjà de grandes ambitions.
Jelimo a battu début juin à Berlin le record d'Afrique sur la distance, en 1 min 54 sec 99, accessoirement 6e meilleure performance mondiale de l'histoire. "Je la connais depuis longtemps et je suis même celle qui l'a encouragée à courir. Nous ne sommes pas concurrentes", a prévenu Jepkosgei, qui a avoué qu'elle ne craignait pas de finir deuxième.
Chez les messieurs, le double tour de piste mettra aux prises Alfred Kirwa, qui revient en forme, et l'ancien champion du monde en salle Wilfred Bungei.
Mais c'est sur 5000 m que la concurrence devrait être le plus rude chez les hommes: "Nous avons Isaac Songok, Eliud Kipchoge et Augustine Choge. Ce devrait être l'épreuve la plus relevée depuis les sélections pour les Jeux de 1996", a commenté Dan Muchoki.
Dans le trio, Choge s'est particulièrement illustré sur 1500 m cette saison, en signant le meilleur chrono de l'année (3:31.57) le 1er juin.
Le Kenya enverra trois athlètes à Pékin sur chaque épreuve. Pour être choisi, il faudra de préférence finir dans les trois premiers.
"Dans les faits, dans la plupart des cas, ce sera premier, deuxième et troisième à franchir la ligne, à moins que dans un cas exceptionnel nous ayons à intégrer quelqu'un qui n'a pas franchi la ligne d'arrivée", a prévenu le président de la Fédération d'athlétisme, Isaiah Kiplagat.
Pendant deux jours, le stade de Nyayo, à Nairobi, accueillera des athlètes pressés d'en découdre, dont certains sont passés par les camps d'entraînement organisés par la Fédération. Le but de ce camp était de préparer les coureurs à faire briller l'athlétisme kényan, autrefois dominateur mais qui a perdu de son lustre.
"Tous les athlètes sont en grande forme", s'est félicité l'entraîneur national Dan Muchoki.
Le 800 m dames devrait donner lieu à un affrontement intéressant entre la championne du monde en titre Janeth Jepkosgei et la sensation Pamela Jelimo, qui n'a pas encore 20 ans mais déjà de grandes ambitions.
Jelimo a battu début juin à Berlin le record d'Afrique sur la distance, en 1 min 54 sec 99, accessoirement 6e meilleure performance mondiale de l'histoire. "Je la connais depuis longtemps et je suis même celle qui l'a encouragée à courir. Nous ne sommes pas concurrentes", a prévenu Jepkosgei, qui a avoué qu'elle ne craignait pas de finir deuxième.
Chez les messieurs, le double tour de piste mettra aux prises Alfred Kirwa, qui revient en forme, et l'ancien champion du monde en salle Wilfred Bungei.
Mais c'est sur 5000 m que la concurrence devrait être le plus rude chez les hommes: "Nous avons Isaac Songok, Eliud Kipchoge et Augustine Choge. Ce devrait être l'épreuve la plus relevée depuis les sélections pour les Jeux de 1996", a commenté Dan Muchoki.
Dans le trio, Choge s'est particulièrement illustré sur 1500 m cette saison, en signant le meilleur chrono de l'année (3:31.57) le 1er juin.
Le Kenya enverra trois athlètes à Pékin sur chaque épreuve. Pour être choisi, il faudra de préférence finir dans les trois premiers.
"Dans les faits, dans la plupart des cas, ce sera premier, deuxième et troisième à franchir la ligne, à moins que dans un cas exceptionnel nous ayons à intégrer quelqu'un qui n'a pas franchi la ligne d'arrivée", a prévenu le président de la Fédération d'athlétisme, Isaiah Kiplagat.