Aucun incident au Vietnam
Jeux olympiques mardi, 29 avr. 2008. 14:54 jeudi, 12 déc. 2024. 12:39
Des milliers de personnes ont acclamé mardi la flamme olympique à Ho Chi Minh-ville, la plus grande ville du Vietnam, où la torche a achevé la partie internationale de son relais autour du globe. Elle est attendue mercredi dans le territoire chinois de Hong Kong, et gagnera ensuite Macao et la Chine continentale.
La flamme s'est éteinte à moins de 200 mètres de son point de départ, l'opéra de Ho Chi Minh-ville (ex-Saigon), et a été rallumée après quelques minutes. Malgré ce début hésitant, son passage s'est déroulé sans incident, contrairement à d'autres étapes de son relais dans le monde perturbées par des manifestations contre la répression au Tibet. De nombreux ressortissants chinois étudiant et travaillant au Vietnam étaient présents le long du parcours, agitant de grands drapeaux rouges et scandant "Pékin! Chine!".
Le Vietnam avait assuré la Chine, son allié communiste et voisin, qu'il ne tolérerait aucun incident lors du passage de la flamme, même si des étudiants avaient menacé de manifester contre les prétentions de Pékin sur les îles Spratly, un archipel revendiqué par les deux pays.
Plusieurs personnes ont brièvement manifesté à Hanoi, la capitale. Elles ont été arrêtées après avoir déroulé une banderole anti-chinoise et crié "boycottez les Jeux olympiques de Pékin" sur un marché, selon des témoins ayant requis l'anonymat.
Les autorités vietnamiennes n'avaient donné que peu de détails sur le parcours de la flamme, apparemment pour des raisons de sécurité. La Chine et le Vietnam se sont affrontés en 1979 à propos de leur frontière commune mais les relations entre les deux pays se sont profondément améliorées ces dernières années.
La flamme est arrivée au Vietnam en provenance de Corée du Nord, un autre régime communiste, où le relais s'est déroulé lundi sans incident à Pyongyang. Il s'agissait de la première visite de la torche dans ce pays, l'un des plus reclus du monde.
Partie de Grèce le 24 mars, la flamme est attendue mercredi à Hong Kong. Elle gagnera ensuite un autre territoire chinoise, Macao, puis la Chine continentale, dont la région du Tibet -théâtre de manifestations réprimées par Pékin le mois dernier- et le sommet de l'Everest.
Dans ces régions également, le relais n'est pas à l'abri d'éventuelles perturbations. À Hong Kong, trois militants pro-Tibet, deux Canadiens et un Britannique qui comptaient manifester lors du passage de la flamme vendredi, ont été expulsés après leur arrivée à l'aéroport du territoire mardi, selon des militants. Au Népal, les autorités ont reconnu avoir expulsé un alpiniste américain découvert au camp de base de l'Everest en possession d'une banderole "Tibet libre".
De son côté, la Corée du Sud a annoncé son intention d'expulser des ressortissants chinois qui avaient agressé des manifestants dénonçant les politiques de Pékin lors du relais de la flamme à Séoul dimanche.
La flamme s'est éteinte à moins de 200 mètres de son point de départ, l'opéra de Ho Chi Minh-ville (ex-Saigon), et a été rallumée après quelques minutes. Malgré ce début hésitant, son passage s'est déroulé sans incident, contrairement à d'autres étapes de son relais dans le monde perturbées par des manifestations contre la répression au Tibet. De nombreux ressortissants chinois étudiant et travaillant au Vietnam étaient présents le long du parcours, agitant de grands drapeaux rouges et scandant "Pékin! Chine!".
Le Vietnam avait assuré la Chine, son allié communiste et voisin, qu'il ne tolérerait aucun incident lors du passage de la flamme, même si des étudiants avaient menacé de manifester contre les prétentions de Pékin sur les îles Spratly, un archipel revendiqué par les deux pays.
Plusieurs personnes ont brièvement manifesté à Hanoi, la capitale. Elles ont été arrêtées après avoir déroulé une banderole anti-chinoise et crié "boycottez les Jeux olympiques de Pékin" sur un marché, selon des témoins ayant requis l'anonymat.
Les autorités vietnamiennes n'avaient donné que peu de détails sur le parcours de la flamme, apparemment pour des raisons de sécurité. La Chine et le Vietnam se sont affrontés en 1979 à propos de leur frontière commune mais les relations entre les deux pays se sont profondément améliorées ces dernières années.
La flamme est arrivée au Vietnam en provenance de Corée du Nord, un autre régime communiste, où le relais s'est déroulé lundi sans incident à Pyongyang. Il s'agissait de la première visite de la torche dans ce pays, l'un des plus reclus du monde.
Partie de Grèce le 24 mars, la flamme est attendue mercredi à Hong Kong. Elle gagnera ensuite un autre territoire chinoise, Macao, puis la Chine continentale, dont la région du Tibet -théâtre de manifestations réprimées par Pékin le mois dernier- et le sommet de l'Everest.
Dans ces régions également, le relais n'est pas à l'abri d'éventuelles perturbations. À Hong Kong, trois militants pro-Tibet, deux Canadiens et un Britannique qui comptaient manifester lors du passage de la flamme vendredi, ont été expulsés après leur arrivée à l'aéroport du territoire mardi, selon des militants. Au Népal, les autorités ont reconnu avoir expulsé un alpiniste américain découvert au camp de base de l'Everest en possession d'une banderole "Tibet libre".
De son côté, la Corée du Sud a annoncé son intention d'expulser des ressortissants chinois qui avaient agressé des manifestants dénonçant les politiques de Pékin lors du relais de la flamme à Séoul dimanche.