À quelques gains d'une participation aux Jeux!
Baseball vendredi, 7 mars 2008. 10:33 samedi, 14 déc. 2024. 22:30
TAICHUNG, Taïwan - Les Jeux olympiques sont toujours le but ultime pour un programme national. Baseball Canada ne fait pas exception à la règle. Et ce but ultime pourrait bien être atteint d'ici quelques jours alors que l'équipe du Canada participe à compter d'aujourd'hui au tout dernier tournoi de qualification olympique en vue des Jeux de 2008 qui se tiendront à Beijing, en Chine, au cours de l'été.
Texte de André Cormier de Baseball Canada et de Jacques Lanciault de la LBÉQ
Le Canada tentera de se qualifier, en baseball, pour la troisième fois de son histoire et pour la deuxième fois depuis que le baseball est devenu un sport olympique officiel. Si les nôtres obtiennent leur laissez-passer pour les Jeux olympiques, ils en seront à leur deuxième participation consécutive.
L'équipe de 2008 est fort différente de celle de 2004 qui a pris part aux Jeux d'Athènes en Grèce. Seulement cinq joueurs de l'édition de 2004 participeront au tournoi de qualification de Taïwan. Mais l'expérience de joueurs comme Stubby Clapp (Windsor, ON) et Adam Stern (London, ON) pourrait être fort importante pour une équipe aussi jeune que celle d'aujourd'hui.
« Il ne faut pas perdre de vu que même si nous évoluons au niveau international, c'est toujours le même sport que nous connaissons bien, le baseball », a philosophé Stubby Clapp à la veille du premier match de la formation Canadienne qui l'opposera à l'équipe du Mexique. « Il nous faut tout simplement relaxer et réussir à accomplir les gestes que nous sommes habitués de bien faire. Il ne faut surtout pas essayer d'en faire trop. Tout le monde a un rôle à jouer et si tous les joueurs jouent leur rôle, il n'y a pas de raison pour que nous ne gagnions pas », a ajouté le vétéran.
Quant à Adam Stern, il a précisé : « Tous comprennent la mission qui nous est la nôtre! Les gars ont beaucoup d'énergie et nous allons investir cette énergie dans les matchs. Nous savons tous ce que nous avons à accomplir », a-t-il conclu.
Lors du camp préparatoire tenu en Australie la semaine dernière, les dirigeants de l'équipe ont commandé la tenue une réunion de planification. Pour l'occasion, les joueurs ont visionné un montage vidéo sur les Jeux olympiques de 2004 où le Canada a terminé au quatrième rang. Mike Saunders (Victoria, C.-B.) a été très ému par cette présentation. « J'ai ressenti des frissons », a-t-il dit.
« En regardant le film, j'avais la chair de poule. Depuis le tournoi de qualification de Cuba, je rêve d'avoir la chance de participer aux Jeux de Beijing. Et voilà que c'est aujourd'hui ou jamais! »
Pour plusieurs joueurs d'ailleurs, le film a été très émouvant.
« Ça évoque beaucoup de souvenirs et ça fait revivre beaucoup d'émotions », a mentionné Adam Stern.
Il est clair que cette équipe veut atteindre les olympiques, comme celle de 2004. Les joueurs connaissent le chemin qu'ils ont à parcourir pour y arriver. Tous les joueurs sont excités par la possibilité de participer aux Jeux olympiques.
« Je vis les moments les plus excitants depuis que je joue au baseball », a pour sa part déclaré Mike Saunders. « Se préparer pour la saison en participant à un camp d'entraînement, c'est excitant, mais jamais comme ce que nous avons à accomplir ici. »
« Quand nous étions en Australie, nous étions heureux de nous retrouver tous ensemble. Ici, c'est très différent. L'atmosphère au sein de l'équipe est imprégnée de notre énergie. »
Le gérant de l'équipe canadienne, Terry Puhl a émis le commentaire suivant : « Pour que le rêve devienne réalité, les lanceurs devront nous montrer le chemin. »
« Nous avons besoin que nos lanceurs continuent à bien lancer, comme ils l'ont fait en Australie. Notre offensive qui est explosive va sûrement compter beaucoup de points. À nos lanceurs d'en profiter. Ce sont eux qui ont la clef qui peut nous ouvrir la porte des olympiques », a-t-il précisé.
Cette expérience est toute nouvelle pour Puhl. En 2004, l'équipe était dirigée par Ernie Whitt. Puhl a pris les commandes de l'équipe nationale senior en 2006. L'ex-voltigeur des Ligues majeures de baseball a avancé qu'une participation aux Jeux olympiques serait un des points forts de sa carrière.
« C'est la raison pour laquelle je suis ici. Je n'ai jamais eu la chance de représenter le Canada comme un joueur. C'est excitant pour moi d'être ici, mais je sais que ce doit l'être encore plus pour les joueurs! On m'a toujours dit que l'expérience olympique était quelque chose d'unique. À nous d'aller vérifier! »
Pour Stern et Clapp, qui ont déjà vécu l'expérience que très peu d'athlètes canadiens ont vécue par ailleurs, une seule chose compte : revivre de nouveau les Jeux olympiques.
« C'est le souvenir le plus mémorable de ma carrière au baseball », a laissé entendre Stern. « C'est un moment unique autant dans ta vie que dans ta carrière. Il faut tout donner, il faut réaliser l'impossible pour se rendre aux Jeux. »
Il a également ajouté : « Je ne peux pas décrire les émotions que j'ai ressenties durant les cérémonies officielles et lorsque j'ai disputé des matchs contre les meilleurs athlètes au monde. C'est indescriptible comme sensation. »
Pour des jeunes comme Mike Saunders, se tailler une place pour Beijing serait la réalisation d'un rêve. « Comme réussite dans ma carrière, ça serait numéro un et ça serait numéro un pour longtemps. Probablement pour toujours », a-t-il avoué.
Les Jeux olympiques à Beijing seront les derniers pour le baseball. Du moins jusqu'au moment où possiblement le Comité olympique international (CIO) réintègrerait le baseball dans le groupe des sports olympiques. Mais, cela ne sera pas possible avant les jeux de 2016 qui auront lieu à Londres. C'est une autre raison qui fait que la qualification pour les jeux de Beijing a tant d'importance.
« Si nous nous qualifions, ça sera vraiment spécial puisque ce sera peut-être les derniers Jeux olympiques en baseball pour notre pays. Les olympiques sont le but du programme des équipes nationales », a expliqué Clapp. « Si nous ne participons pas aux jeux, le programme pourrait en souffrir », a-t-il admis.
Pour ceux qui y étaient en 2004, se qualifier pour les Jeux olympiques de cet été signifie avoir une deuxième chance de revenir au pays avec une médaille.
« Se retrouver dans la position de gagner ou de perdre contre Cuba, c'est quelque chose qui m'a marqué pour la vie », de se souvenir Stern. « Quatre ans plus tard, c'est comme si c'était hier. Les gars doivent comprendre ce qui s'est passé et il faut éviter de perdre la prochaine fois. »
Texte de André Cormier de Baseball Canada et de Jacques Lanciault de la LBÉQ
Le Canada tentera de se qualifier, en baseball, pour la troisième fois de son histoire et pour la deuxième fois depuis que le baseball est devenu un sport olympique officiel. Si les nôtres obtiennent leur laissez-passer pour les Jeux olympiques, ils en seront à leur deuxième participation consécutive.
L'équipe de 2008 est fort différente de celle de 2004 qui a pris part aux Jeux d'Athènes en Grèce. Seulement cinq joueurs de l'édition de 2004 participeront au tournoi de qualification de Taïwan. Mais l'expérience de joueurs comme Stubby Clapp (Windsor, ON) et Adam Stern (London, ON) pourrait être fort importante pour une équipe aussi jeune que celle d'aujourd'hui.
« Il ne faut pas perdre de vu que même si nous évoluons au niveau international, c'est toujours le même sport que nous connaissons bien, le baseball », a philosophé Stubby Clapp à la veille du premier match de la formation Canadienne qui l'opposera à l'équipe du Mexique. « Il nous faut tout simplement relaxer et réussir à accomplir les gestes que nous sommes habitués de bien faire. Il ne faut surtout pas essayer d'en faire trop. Tout le monde a un rôle à jouer et si tous les joueurs jouent leur rôle, il n'y a pas de raison pour que nous ne gagnions pas », a ajouté le vétéran.
Quant à Adam Stern, il a précisé : « Tous comprennent la mission qui nous est la nôtre! Les gars ont beaucoup d'énergie et nous allons investir cette énergie dans les matchs. Nous savons tous ce que nous avons à accomplir », a-t-il conclu.
Lors du camp préparatoire tenu en Australie la semaine dernière, les dirigeants de l'équipe ont commandé la tenue une réunion de planification. Pour l'occasion, les joueurs ont visionné un montage vidéo sur les Jeux olympiques de 2004 où le Canada a terminé au quatrième rang. Mike Saunders (Victoria, C.-B.) a été très ému par cette présentation. « J'ai ressenti des frissons », a-t-il dit.
« En regardant le film, j'avais la chair de poule. Depuis le tournoi de qualification de Cuba, je rêve d'avoir la chance de participer aux Jeux de Beijing. Et voilà que c'est aujourd'hui ou jamais! »
Pour plusieurs joueurs d'ailleurs, le film a été très émouvant.
« Ça évoque beaucoup de souvenirs et ça fait revivre beaucoup d'émotions », a mentionné Adam Stern.
Il est clair que cette équipe veut atteindre les olympiques, comme celle de 2004. Les joueurs connaissent le chemin qu'ils ont à parcourir pour y arriver. Tous les joueurs sont excités par la possibilité de participer aux Jeux olympiques.
« Je vis les moments les plus excitants depuis que je joue au baseball », a pour sa part déclaré Mike Saunders. « Se préparer pour la saison en participant à un camp d'entraînement, c'est excitant, mais jamais comme ce que nous avons à accomplir ici. »
« Quand nous étions en Australie, nous étions heureux de nous retrouver tous ensemble. Ici, c'est très différent. L'atmosphère au sein de l'équipe est imprégnée de notre énergie. »
Le gérant de l'équipe canadienne, Terry Puhl a émis le commentaire suivant : « Pour que le rêve devienne réalité, les lanceurs devront nous montrer le chemin. »
« Nous avons besoin que nos lanceurs continuent à bien lancer, comme ils l'ont fait en Australie. Notre offensive qui est explosive va sûrement compter beaucoup de points. À nos lanceurs d'en profiter. Ce sont eux qui ont la clef qui peut nous ouvrir la porte des olympiques », a-t-il précisé.
Cette expérience est toute nouvelle pour Puhl. En 2004, l'équipe était dirigée par Ernie Whitt. Puhl a pris les commandes de l'équipe nationale senior en 2006. L'ex-voltigeur des Ligues majeures de baseball a avancé qu'une participation aux Jeux olympiques serait un des points forts de sa carrière.
« C'est la raison pour laquelle je suis ici. Je n'ai jamais eu la chance de représenter le Canada comme un joueur. C'est excitant pour moi d'être ici, mais je sais que ce doit l'être encore plus pour les joueurs! On m'a toujours dit que l'expérience olympique était quelque chose d'unique. À nous d'aller vérifier! »
Pour Stern et Clapp, qui ont déjà vécu l'expérience que très peu d'athlètes canadiens ont vécue par ailleurs, une seule chose compte : revivre de nouveau les Jeux olympiques.
« C'est le souvenir le plus mémorable de ma carrière au baseball », a laissé entendre Stern. « C'est un moment unique autant dans ta vie que dans ta carrière. Il faut tout donner, il faut réaliser l'impossible pour se rendre aux Jeux. »
Il a également ajouté : « Je ne peux pas décrire les émotions que j'ai ressenties durant les cérémonies officielles et lorsque j'ai disputé des matchs contre les meilleurs athlètes au monde. C'est indescriptible comme sensation. »
Pour des jeunes comme Mike Saunders, se tailler une place pour Beijing serait la réalisation d'un rêve. « Comme réussite dans ma carrière, ça serait numéro un et ça serait numéro un pour longtemps. Probablement pour toujours », a-t-il avoué.
Les Jeux olympiques à Beijing seront les derniers pour le baseball. Du moins jusqu'au moment où possiblement le Comité olympique international (CIO) réintègrerait le baseball dans le groupe des sports olympiques. Mais, cela ne sera pas possible avant les jeux de 2016 qui auront lieu à Londres. C'est une autre raison qui fait que la qualification pour les jeux de Beijing a tant d'importance.
« Si nous nous qualifions, ça sera vraiment spécial puisque ce sera peut-être les derniers Jeux olympiques en baseball pour notre pays. Les olympiques sont le but du programme des équipes nationales », a expliqué Clapp. « Si nous ne participons pas aux jeux, le programme pourrait en souffrir », a-t-il admis.
Pour ceux qui y étaient en 2004, se qualifier pour les Jeux olympiques de cet été signifie avoir une deuxième chance de revenir au pays avec une médaille.
« Se retrouver dans la position de gagner ou de perdre contre Cuba, c'est quelque chose qui m'a marqué pour la vie », de se souvenir Stern. « Quatre ans plus tard, c'est comme si c'était hier. Les gars doivent comprendre ce qui s'est passé et il faut éviter de perdre la prochaine fois. »