SANTA ANA, États-Unis - Un travailleur de la construction, qui était en probation pour conduite avec les facultés affaiblies lorsqu'il a brûlé un feu rouge et tué le lanceur recrue des Angels de Los Angeles Nick Adenhart ainsi que deux autres personnes, a écopé d'au moins 51 ans d'emprisonnement mercredi.

Le juge a infligé cette peine à Andrew Gallo, âgé de 24 ans, qui a immédiatement éclaté en sanglots sous les yeux des membres de sa famille et de ses amis. Il avait auparavant offert ses excuses pour l'accident qui avait coûté la vie à trois personnes, en 2009.

Les procureurs ont indiqué que le taux d'alcool dans le sang de Gallo était de près de trois fois la limite permise lorsqu'il a brûlé un feu rouge à une intersection du comté d'Orange, le 9 avril 2009. Sa voiture est ensuite entrée en collision avec celle à bord de laquelle prenaient place Adenhart et trois amis.

Outre Adenhart, Courtney Stewart, 20 ans, et Henry Pearson, 25 ans, ont péri dans l'accident. Le quatrième passager du véhicule, Jon Wilhite, a été gravement blessé.

Quelques heures avant la tragédie, Adenhart, 22 ans, avait offert six manches sans point lors d'un match présenté au Angel Stadium.

Gallo avait été reconnu coupable en septembre de trois chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré, ainsi que d'un chef d'accusation chacun pour conduite en état d'ébriété, conduite dangereuse et conduite sous l'influence de l'alcool causant des lésions corporelles graves.

Les procureurs avaient demandé qu'il purge trois peines à vie consécutives sans possibilité de libération avant 15 ans, pour chacune d'elles.

«Sa conduite a démontré un manque total de respect envers la sécurité d'autrui», pouvait-on lire dans des documents déposés en cour, avant la représentation sur sentence, par la procureure américaine Susan Price.

Les procureurs ont mentionné que Gallo avait passé plusieurs heures à boire de la bière et des shooters dans trois bars différents en compagnie de son beau-frère avant de reprendre la route au volant de la mini-fourgonnette familiale.

Les membres du jury ont regardé une entrevue-vidéo dans laquelle Gallo confie aux policiers qu'il ne se souvient pas d'avoir été au volant cette soirée-là, et s'excuse auprès des membres des familles des victimes.

L'avocate de Gallo avait demandé une condamnation à vie avec possibilité de libération après 15 ans, alléguant que son client n'avait jamais voulu blesser qui que ce soit.

L'avocate Jacqueline Goodman a souligné dans des documents déposés en cour que le beau-frère de Gallo était supposé être le conducteur désigné cette soirée-là, mais que Gallo avait décidé de prendre le volant après avoir remarqué qu'il était trop intoxiqué pour conduire.