Au début du mois de juin, le Québécois Josué Peley a entamé sa carrière au niveau professionnel dans l'organisation des Pirates de Pittsburgh. L'ancien arrêt-court des Cardinals de LaSalle et des Élites de Montréal, de la Ligue de baseball élite du Québec, évolue dans la Gulf Coast League. Une petite surprise attendait toutefois Peley à son arrivée en Floride. L'organisation des Pirates a décidé de le transformer en... receveur. Peley a eu la gentillesse de répondre à nos questions que nous lui avons envoyées par courriel.

-Comment se passent tes débuts dans les rangs professionnels?

JP: Lors de la première semaine, j'étais vraiment fatigué en raison de la chaleur et de mon adaptation à ma nouvelle position. Ce n'est pas évident de se retrouver continuellement en position de receveur quand on n'est pas habitué.

-Est-ce que l'adaptation se passe bien à ta nouvelle position?

JP: C'est vraiment beaucoup d'apprentissage: Bloquer la balle, lancer sur les buts, appeler les lancers, etc. Je devais commencer mon premier match comme receveur seulement à la fin du mois de juin, mais je me suis finalement retrouvé dans la formation partante dès la deuxième rencontre de la saison. Je frappais au cinquième rang. J'étais terriblement nerveux, mais tout s'est bien déroulé. Lors de la première semaine, mes jambes étaient épuisées, mais je suis maintenant habitué. Je travaille dans l'enclos des releveurs à chaque jour et je joue un match sur deux ou un match sur trois. Maintenant, je suis beaucoup plus à l'aise car je suis plus en mesure de contrôler les parties.

-Que trouves-tu le plus difficile à apprivoiser comme receveur?

JP: Ce qui est le plus difficile à cette position, c'est de jouer à tous les jours, chose que je ne fais pas encore. Il faut aussi se remémorer ce que chaque frappeur adverse a fait et sur quel type de lancer le tout est survenu. Il faut être à l'affût de tout ce qui se passe. Donc, lorsque je ne joue pas, j'ai toujours mon calepin de notes avec moi.

-Est-ce que tu as une bonne relation avec ton gérant, Tom Prince?

JP: Notre relation est vraiment bonne. Dans un premier temps, je crois qu'il admire ce que je fais depuis le début de la saison, moi qui n'avais pratiquement jamais évolué à cette position auparavant. J'ai déjà retiré plus de joueurs en tentative de vol aux deuxième et troisième buts que les deux autres receveurs. Je ne me plains jamais et mon éthique de travail est toujours la même, que je sois fatigué ou non. Tom adore ça, il n'aime pas les paresseux. Puisqu'il a déjà évolué dans les majeures (17 saisons avec Pittsburgh, Los Angeles, Philadelphie, Minnesota et Kansas City), il nous explique comment ça se passe à ce niveau. C'est vraiment intéressant. Je m'entend également bien avec les deux autres receveurs. Puisque je parle trois langues (anglais, français et espagnol), je suis leur traducteur, eux qui sont respectivement Dominicain et Portoricain.

-Au bâton, la situation semble être difficile présentement (4 en 24 lorsque les questions ont été envoyées). Est-ce qu'il y a une raison particulière ?

JP: Je ne suis tout simplement pas chanceux. J'ai été victime de trois à quatre jeux spectaculaires de la défensive adverse. Comme je frappe habituellement au sixième rang de l'alignement, je dois souvent faire bouger les coureurs. Disons que ma moyenne au bâton n'est pas représentative de mes présences à la plaque. Les entraîneurs sont heureux de mes prestations et ils m'ont dit de ne pas m'en faire.

-Comment se passe la vie dans les mineures? Est-ce que tu peux nous décrire une journée type?

JP: C'est sensiblement toujours pareil. On se lève à 6h30. Le déjeuner est ensuite servi de 6h45 à 7h15. Comme je suis maintenant receveur, je dois travailler avec les lanceurs dans l'enclos dès 8h. Vers 8h15, on bloque des balles et on travaille notre jeu de pieds. Par la suite, on fait des exercices d'étirement et on pratique des situations de jeu. Après, c'est la pratique au bâton, on mange et on joue notre rencontre. Lorsqu'on joue à l'extérieur, c'est un peu différent. Nous partons après la pratique au bâton .

-À quel endroit habitez-vous?

JP: Présentement, nous habitons dans des chambres d'hôtel puisque notre site (Pirates City) est en construction. Il sera prêt l'an prochain.

-Est-ce que vous êtes appelés à voyager beaucoup?

JP: Nous voyageons une journée sur deux. La durée des voyages varie entre 30 minutes et deux heures 45 minutes.

-Que faites-vous lors de vos journées de congé?

Lors de nos journées de congé, nous allons souvent à la plage qui est seulement à 15 minutes d'ici. Toutefois, puisque nous sommes fatigués, il est rare qu'on se lève avant 13h lors de ces journées. Depuis que je suis arrivé en Floride (début juin), il a plu seulement une fois pendant la journée. Donc, il est très rare que des parties soient remises en raison de la pluie.

Cette semaine, Peley a connu deux matchs de deux coups sûrs et il a produit trois points. Vous pouvez suivre ses exploits à cette adresse: http://www.minorleaguebaseball.com/milb/stats/stats.jsp?n=Josue%2520Peley&pos=&sid=milb&t=p_pbp&pid=457794

À l'intérieur du losange

Question de la semaine: Quelle équipe a enregistré le meilleur dossier des majeures après la pause du match des étoiles en 2006 (meilleur poucentage de victoires-défaites)? Réponse à la fin du texte.

-Le 18 juillet à 19h, RDS présentera la rencontre entre les Blue Jays de Toronto et les Yankees de New York

-Le dimanche 22 juillet, l'organisation des Lynx d'Ottawa rendra hommage aux Expos avant la partie contre la formation de Norfolk. Pas moins de cinq joueurs qui ont porté l'uniforme montréalais seront sur place, soit Claude Raymond, Dennis « Oil Can » Boyd, Delino DeShields, Warren Cromatie et Rodney Scott. Pour plus de détails, rendez-vous à cette adresse : http://web.minorleaguebaseball.com/news/article.jsp?ymd=20070711&content_id=273181&vkey=news_t501&fext=.jsp&sid=t501

-Selon le Daily Herald, les White Sox de Chicago vont assurément échanger un lanceur partant d'ici le 31 juillet. Les Sox aimeraient bien se départir de Jose Contreras, mais Jon Garland et Javier Vazquez seraient aussi des options.

-Brad Lidge est de retour dans l'alignement des Astros et il est en demande. Plusieurs formations aimeraient mettre la main sur le releveur droitier, dont les Red Sox, les Indians et les Tigers.

-Selon le New York Post, les Marlins vont échanger Dontrelle Willis, mais pas aux Mets.

-Même si leurs chances de participer aux séries cette saison sont pratiquement nulles, les Blue Jays ne procéderont pas à une vente de feu d'ici la date limite des transactions.

-Le frappeur désigné des A's, Mike Piazza, est sur le marché. Les Twins et les Yankees seraient intéressés.

-Les Mets seraient à la recherche d'aide en attaque et Jermaine Dye, des White Sox, pourrait être la solution.

Que sont-ils devenus? Cette semaine, on retrace la carrière du célèbre troisième but des Expos des années 70, Larry Parrish.

Âgé de 19 ans à l'époque, Parrish a été embauché par les Expos en mai 1972 à titre de joueur autonome. Après huit saisons à Montréal, où il a frappé un total de 100 circuits, Parrish a pris le chemin du Texas en compagnie de Dave Hostetler, le 31 mars 1982, en retour d'Al Oliver. L'homme originaire de Winter Haven, en Floride, a passé six saisons et demie avec les Rangers avant d'être libéré le 9 juillet 1988. Une semaine plus tard, il a été embauché par les Red Sox de Boston, mais a été libéré au terme de la saison. On ne l'a pas revu dans les majeures comme joueur depuis.

Parrish est toujours demeuré dans le monde du baseball après sa retraite. Lors de la saison 1988, il a même pris la relève de Buddy Bell comme gérant des Tigers de Detroit. Il a toutefois été remplacé par Phil Garner au terme de la campagne 1999. Il aura compilé un dossier de 82 gains contre 104 revers.

Parrish est cependant demeuré dans l'organisation des Tigers et depuis 2003 il dirige la formation AAA de l'équipe à Toldeo.

Vous pouvez voir M. Parrish en vous rendant à cette adresse : http://www.mudhens.com/info/player.asp?id=51

Réponse :

Les A's d'Oakland ont récolté le meilleur dossier du baseball après la pause du match des étoiles en 2006, avec 48 gains contre 26 revers (,648). Les Twins ont signé une victoire de plus que les A's, mais ils ont également subi un revers additionnel (,645).

Si vous avez des questions ou si vous voulez émettre un commentaire, n'hésitez pas à communiquer avec moi à cette adresse : baseballrds@hotmail.com