Le gérant des Aigles de Trois-Rivières, Pierre-Luc Laforest, a poursuivi son magasinage dans la Belle Province. Après la signature du releveur Philippe-Alexandre Valiquette, il a convaincu Jonathan Jones de continuer sa carrière dans la cité de Laviolette.

Jones, choix de 23e ronde en 2011 des Giants de San Francisco, a récemment été libéré par cette organisation. Le colosse de 6 pi 5 po et 230 lb sera utilisé au premier coussin avec la formation trifluvienne.

« Dès que je me suis fait libérer, j’ai reçu un appel de Pierre-Luc. J’ai trouvé son offre intéressante et j’ai très hâte de jouer pour lui. Il est une image très respectée du baseball au Québec, et ayant joué dans les majeures, il sait très bien ce qu’il faut faire pour y parvenir », explique Jones, visiblement très heureux de s’amener avec les Aigles.

Le jeune homme de 23 ans, qui parle très bien le français, profitera de son séjour à Trois-Rivières pour peaufiner certaines facettes de son jeu dans le but d’avoir une autre chance avec une organisation du baseball majeur.

« Je m’amène ici avec le désir de vaincre et d’aider l’équipe à gagner. J’ai eu la chance de regarder la formation et nous avons les ingrédients pour faire un bon bout de chemin, indique le Lavallois. J’aimerais que les portes du baseball affilié s’ouvrent de nouveau, mais je préfère me concentrer sur le moment présent », précise Jones.

Une bonne première impression

Le directeur général des Aigles, René Martin, a téléphoné à Jones plutôt cette semaine pour lui souhaiter la bienvenue dans l’organisation. Martin raconte avoir été très impressionné par la manière de voir les choses de son nouveau protégé.

« Ce gars-là, il a hâte de sauter sur le terrain du stade. Ça paraît qu’il veut gagner, mais aussi qu'il veut s’impliquer dans la communauté. Il a déjà offert ses services pour s’occuper de l’école de baseball et diverses activités avec les jeunes. »

Jones s’ajoute donc à David Leblanc et Philippe-Alexandre Valiquette dans le groupe des Québécois confirmés avec l’équipe. Nous pouvons presque inclure à ce trio l’as lanceur, Matthew Rusch, qui habite en permanence à Trois-Rivières et qui se débrouille très bien dans la langue de Molière.