Gagné est honoré et demeure retraité
Baseball vendredi, 11 juin 2010. 22:48 jeudi, 12 déc. 2024. 15:42
Alors que les Capitales de Québec figurent en tête du classement de la Ligue Can-Am, un des héros de la conquête du championnat de 2009 effectuait un retour apprécié des partisans présents, au Stade municipal.
Éric Gagné a été honoré par les Capitales, avant le match face au Rox de Brockton.
Gagné a été accueilli en héros. Certains avaient chuchoté, il y a un peu plus d'une semaine, que le numéro 38 remettrait peut-être l'uniforme des Capitales. Le récipiendaire du trophée Cy Young était bel et bien là vendredi soir, mais uniquement pour recevoir sa bague de championnat de la Ligue Can-Am, une bague de grande valeur à ses yeux.
«On a passé plus de 100 jours presque consécutifs ensemble donc on crée une grande amitié», dévoile Gagné. «C'est quelque chose de plaisant, c'est un esprit d'équipe, et c'est de cet aspect que je vais m'ennuyer le plus du baseball; l'esprit d'équipe et la camaraderie avec les joueurs.»
Sa glorieuse carrière s'accompagne d'un bémol depuis la sortie du rapport Mitchell le 13 décembre 2007. Au printemps dernier, celui qui a pris part à trois matchs des étoiles au cours de sa carrière se faisait renvoyer aux camps des mineures après un essai infructueux avec les Dodgers. Les événements des dernières années ont-ils contribué à la perte du feu sacré?
«Non, je pense que ce sont plus les blessures. Quand tu es blessé, tu reviens et tu te donnes à 100%, mais à un moment donné tu frappes le mur comme il faut. J'ai une blessure au genou, au dos, à l'épaule, au coude, j'ai même eu trois opérations au coude C'est sûr que ce n'est pas facile et quand tu joues tout le temps blessé, tu remets les priorités à leur place et je pense que c'était le temps de dire «ok c'est assez».
Gagné pourrait-il être tenté de donner un coup de main aux Capitales avant de se tourner vers l'avenir, ou est-ce vraiment game over?
«Je vais toujours y penser. À 36 ou 37 ans, je vais encore me donner si c'était la bonne décision. Tous les joueurs qui prennent leur retraite se demandent si c'était le bon moment de la prendre. Mais je pense que je n'ai plus autant le désir de m'entraîner aussi fort ou de faire les voyages», explique-t-il.
Celui qui est devenu en 2007, le premier Québécois et neuvième Canadien à être membre d'une équipe championne de la Série mondiale, entend maintenant se consacrer à sa famille et considère ses options en lien avec son sport d'appartenance.
*D'après un reportage de Mélanie Marois
Éric Gagné a été honoré par les Capitales, avant le match face au Rox de Brockton.
Gagné a été accueilli en héros. Certains avaient chuchoté, il y a un peu plus d'une semaine, que le numéro 38 remettrait peut-être l'uniforme des Capitales. Le récipiendaire du trophée Cy Young était bel et bien là vendredi soir, mais uniquement pour recevoir sa bague de championnat de la Ligue Can-Am, une bague de grande valeur à ses yeux.
«On a passé plus de 100 jours presque consécutifs ensemble donc on crée une grande amitié», dévoile Gagné. «C'est quelque chose de plaisant, c'est un esprit d'équipe, et c'est de cet aspect que je vais m'ennuyer le plus du baseball; l'esprit d'équipe et la camaraderie avec les joueurs.»
Sa glorieuse carrière s'accompagne d'un bémol depuis la sortie du rapport Mitchell le 13 décembre 2007. Au printemps dernier, celui qui a pris part à trois matchs des étoiles au cours de sa carrière se faisait renvoyer aux camps des mineures après un essai infructueux avec les Dodgers. Les événements des dernières années ont-ils contribué à la perte du feu sacré?
«Non, je pense que ce sont plus les blessures. Quand tu es blessé, tu reviens et tu te donnes à 100%, mais à un moment donné tu frappes le mur comme il faut. J'ai une blessure au genou, au dos, à l'épaule, au coude, j'ai même eu trois opérations au coude C'est sûr que ce n'est pas facile et quand tu joues tout le temps blessé, tu remets les priorités à leur place et je pense que c'était le temps de dire «ok c'est assez».
Gagné pourrait-il être tenté de donner un coup de main aux Capitales avant de se tourner vers l'avenir, ou est-ce vraiment game over?
«Je vais toujours y penser. À 36 ou 37 ans, je vais encore me donner si c'était la bonne décision. Tous les joueurs qui prennent leur retraite se demandent si c'était le bon moment de la prendre. Mais je pense que je n'ai plus autant le désir de m'entraîner aussi fort ou de faire les voyages», explique-t-il.
Celui qui est devenu en 2007, le premier Québécois et neuvième Canadien à être membre d'une équipe championne de la Série mondiale, entend maintenant se consacrer à sa famille et considère ses options en lien avec son sport d'appartenance.
*D'après un reportage de Mélanie Marois