L'appel de Bonds pourrait durer un an
Baseball samedi, 28 févr. 2009. 20:57 jeudi, 12 déc. 2024. 06:59
SAN FRANCISCO - Le roi des coups de circuits du baseball majeur n'a pas d'emploi et est apparemment inapte au travail. Sa feuille de route, qui devait le mener tout droit à Cooperstown, est dorénavant entachée. Et voilà maintenant que le gouvernement a propulsé Barry Bonds dans les enfers du monde judiciaire, sans fin en vue, alors que l'on semblait se diriger vers un dénouement dans son procès pour avoir menti, sous serment, quant à son usage de produits dopants.
Vendredi, le gouvernement fédéral a mis un frein au procès de Bonds pour parjure, un événement que les médias attendaient impatiemment et qui devait se mettre en branle lundi. Les procureurs ont avisé une juge exaspérée qu'ils en appelleraient de sa décision de ne pas dévoiler au jury d'importants éléments de preuve.
Le dossier a ainsi été transféré à la 9e cour d'appel des États-Unis où les procureurs du gouvernement et les avocats de Bonds batailleront au cours des prochains mois afin de décider si les membres du jury verront les résultats de trois tests positifs présumément reliés à Bonds et son soi-disant calendrier de dopage.
Il est également question d'un enregistrement clandestin dans le vestiaire des Giants où l'entraîneur personnel de Bonds aurait apparemment fait allusion à des avis préalables à l'effet que le célèbre voltigeur allait devoir se soumettre à des tests de dépistage.
Contrairement aux juges de l'État de la Californie, qui doivent statuer dans un délai de 90 jours à défaut de quoi ils pourraient ne pas être payés, les juges fédéraux avancent à leur rythme et n'ont aucun échéancier à respecter avant de faire part de leur décision.
Il devient donc difficile de prédire à quelle vitesse la cour d'appel réagira dans le dossier de Bonds. Des analystes en droit ont souligné que le délai pourrait s'étendre sur une période variant de deux à une douzaine de mois avant que le dossier ne soit remis à la juge Susan Illston. Ensuite, la juge Illston aura sans doute besoin de plusieurs semaines ou même quelques mois avant de relancer les procédures.
Selon les plus récentes statistiques gouvernementales, il a fallu une moyenne de 12,7 mois à la 9e cour d'appel des États-Unis pour statuer dans le cas d'affaires criminelles en 2007, soit un peu plus longtemps que la moyenne nationale de 12,1 mois. Mais les verdicts de la 9e cour d'appel sont venus plus rapidement qu'en 2006 (13,8 mois) et 2005 (14 mois).
"Je sais que certaines personnes disent que la décision sera annoncée dans quelques mois, mais je doute que cette affaire soit réglée en moins d'un an", a affirmé Carl Tobias, un professeur à l'Université de Richmond.
Bonds est accusé d'avoir menti à un grand jury, en 2003, lorsqu'il a nié avoir sciemment consommé des stéroïdes que lui avait fournis Greg Anderson, son entraîneur personnel. Bonds a plaidé non couplable à dix chefs d'accusation d'avoir présenté des faux témoignages, et à un chef d'accusation d'obstruction de justice.
Vendredi, le gouvernement fédéral a mis un frein au procès de Bonds pour parjure, un événement que les médias attendaient impatiemment et qui devait se mettre en branle lundi. Les procureurs ont avisé une juge exaspérée qu'ils en appelleraient de sa décision de ne pas dévoiler au jury d'importants éléments de preuve.
Le dossier a ainsi été transféré à la 9e cour d'appel des États-Unis où les procureurs du gouvernement et les avocats de Bonds batailleront au cours des prochains mois afin de décider si les membres du jury verront les résultats de trois tests positifs présumément reliés à Bonds et son soi-disant calendrier de dopage.
Il est également question d'un enregistrement clandestin dans le vestiaire des Giants où l'entraîneur personnel de Bonds aurait apparemment fait allusion à des avis préalables à l'effet que le célèbre voltigeur allait devoir se soumettre à des tests de dépistage.
Contrairement aux juges de l'État de la Californie, qui doivent statuer dans un délai de 90 jours à défaut de quoi ils pourraient ne pas être payés, les juges fédéraux avancent à leur rythme et n'ont aucun échéancier à respecter avant de faire part de leur décision.
Il devient donc difficile de prédire à quelle vitesse la cour d'appel réagira dans le dossier de Bonds. Des analystes en droit ont souligné que le délai pourrait s'étendre sur une période variant de deux à une douzaine de mois avant que le dossier ne soit remis à la juge Susan Illston. Ensuite, la juge Illston aura sans doute besoin de plusieurs semaines ou même quelques mois avant de relancer les procédures.
Selon les plus récentes statistiques gouvernementales, il a fallu une moyenne de 12,7 mois à la 9e cour d'appel des États-Unis pour statuer dans le cas d'affaires criminelles en 2007, soit un peu plus longtemps que la moyenne nationale de 12,1 mois. Mais les verdicts de la 9e cour d'appel sont venus plus rapidement qu'en 2006 (13,8 mois) et 2005 (14 mois).
"Je sais que certaines personnes disent que la décision sera annoncée dans quelques mois, mais je doute que cette affaire soit réglée en moins d'un an", a affirmé Carl Tobias, un professeur à l'Université de Richmond.
Bonds est accusé d'avoir menti à un grand jury, en 2003, lorsqu'il a nié avoir sciemment consommé des stéroïdes que lui avait fournis Greg Anderson, son entraîneur personnel. Bonds a plaidé non couplable à dix chefs d'accusation d'avoir présenté des faux témoignages, et à un chef d'accusation d'obstruction de justice.