L'attaque devra se réveiller
Baseball vendredi, 18 juin 2004. 19:18 dimanche, 15 déc. 2024. 12:01
MONTRÉAL (PC) - L'attaque des Expos vient toujours au dernier rang de toutes les équipes de la Ligue nationale avec une moyenne globale de ,233. Les Expos n'ont marqué que 191 points au total. C'est bien en deçà des 351 points inscrits par les Cardinals de Saint Louis par exemple.
Et si les lanceurs et la défensive avaient «tenu le fort» depuis le début de la saison, voilà que les releveurs, entre autres, commencent à connaître de sérieux ratés.
Non seulement Rocky Biddle a-t-il subi quatre défaites en fin de matchs et bousillé trois sauvetages, mais voilà que les spécialistes de la longue relève sont à leur tour incapables de fermer la porte.
Les exemples sont nombreux depuis quelques jours. Jeudi, les Expos avaient pris une avance de 3-0 au cours des premières manches. Cette avance a vite disparu. Et ce n'était pas la première fois que cela se produisait.
«Oui, ça devient frustrant, a admis Robinson. C'est frustrant pour toute l'équipe quand on voit disparaître une avance que nous avions obtenue en travaillant si fort.
«Ce n'est pas facile à digérer. Certains lanceurs se débrouillent bien quand l'équipe tire de l'arrière, mais ce n'est pas toujours le cas quand il s'agit de protéger une avance.»
Robinson n'a pointé personne du doigt. Déjà que la semaine dernière, il avait décidé que Biddle ne serait plus le stoppeur, il ne veut pas jeter la pierre au jeune Chad Cordero, qui a bousillé sa seule opportunité de sauvetage depuis.
«Il n'a eu qu'une seule chance de protéger une victoire. Il ne faut pas renoncer trop vite dans son cas.
«De toute façon, nous pourrions donner la balle à plusieurs lanceurs en fin de matches. Ce ne sera pas véritablement un comité de releveurs, mais on pourrait en utiliser plusieurs.»
Il y a quelque temps, on a muté Claudio Vargas dans l'enclos des releveurs. C'est lui qui commençait le match de vendredi.
On a demandé à Robinson si Vargas n'allait pas hériter d'un poste en courte relève.
«Ce ne serait pas juste de lui confier un rôle précis, que ce soit en longue ou courte relève, a répondu le gérant.
«Pour qu'il hérite d'un tel rôle, il faut qu'il y soit préparé. Et on le fait au baseball d'hiver ou au camp d'entraînement. Ce serait injuste que de lui demander au milieu de la saison de remplir un rôle pour lequel il n'a eu aucune véritable préparation.
«De toute façon, je suis persuadé que Vargas sera de retour d'une façon ou d'une autre dans notre rotation de partants.»
En attendant, les releveurs devront s'armer de patience et attendre que l'attaque se mette en branle.
«Tous les lanceurs ont le sentiment qu'ils doivent absolument être parfaits pour s'en sortir. On ne peut jouer de la sorte,» a dit Robinson.
L'attaque n'a montré que de faibles signes de progrès au cours des dernières semaines.
«Jose Vidro semble être plus confiant. Nick Johnson a connu un bon départ, mais il est dans un creux présentement. Les lanceurs des équipes de la Ligue américaine le défient avec des rapides à l'intérieur. Endy Chavez semble remonter la pente, mais Brad Wilkerson est toujours dans le creux de la vague.
«C'est toujours une question de confiance à la plaque. Et la confiance, malheureusement, vient toujours après qu'on ait connu du succès.»
Et comme les succès se font toujours attendre, les derniers mois de la saison des Expos pourraient être très longs.
Et si les lanceurs et la défensive avaient «tenu le fort» depuis le début de la saison, voilà que les releveurs, entre autres, commencent à connaître de sérieux ratés.
Non seulement Rocky Biddle a-t-il subi quatre défaites en fin de matchs et bousillé trois sauvetages, mais voilà que les spécialistes de la longue relève sont à leur tour incapables de fermer la porte.
Les exemples sont nombreux depuis quelques jours. Jeudi, les Expos avaient pris une avance de 3-0 au cours des premières manches. Cette avance a vite disparu. Et ce n'était pas la première fois que cela se produisait.
«Oui, ça devient frustrant, a admis Robinson. C'est frustrant pour toute l'équipe quand on voit disparaître une avance que nous avions obtenue en travaillant si fort.
«Ce n'est pas facile à digérer. Certains lanceurs se débrouillent bien quand l'équipe tire de l'arrière, mais ce n'est pas toujours le cas quand il s'agit de protéger une avance.»
Robinson n'a pointé personne du doigt. Déjà que la semaine dernière, il avait décidé que Biddle ne serait plus le stoppeur, il ne veut pas jeter la pierre au jeune Chad Cordero, qui a bousillé sa seule opportunité de sauvetage depuis.
«Il n'a eu qu'une seule chance de protéger une victoire. Il ne faut pas renoncer trop vite dans son cas.
«De toute façon, nous pourrions donner la balle à plusieurs lanceurs en fin de matches. Ce ne sera pas véritablement un comité de releveurs, mais on pourrait en utiliser plusieurs.»
Il y a quelque temps, on a muté Claudio Vargas dans l'enclos des releveurs. C'est lui qui commençait le match de vendredi.
On a demandé à Robinson si Vargas n'allait pas hériter d'un poste en courte relève.
«Ce ne serait pas juste de lui confier un rôle précis, que ce soit en longue ou courte relève, a répondu le gérant.
«Pour qu'il hérite d'un tel rôle, il faut qu'il y soit préparé. Et on le fait au baseball d'hiver ou au camp d'entraînement. Ce serait injuste que de lui demander au milieu de la saison de remplir un rôle pour lequel il n'a eu aucune véritable préparation.
«De toute façon, je suis persuadé que Vargas sera de retour d'une façon ou d'une autre dans notre rotation de partants.»
En attendant, les releveurs devront s'armer de patience et attendre que l'attaque se mette en branle.
«Tous les lanceurs ont le sentiment qu'ils doivent absolument être parfaits pour s'en sortir. On ne peut jouer de la sorte,» a dit Robinson.
L'attaque n'a montré que de faibles signes de progrès au cours des dernières semaines.
«Jose Vidro semble être plus confiant. Nick Johnson a connu un bon départ, mais il est dans un creux présentement. Les lanceurs des équipes de la Ligue américaine le défient avec des rapides à l'intérieur. Endy Chavez semble remonter la pente, mais Brad Wilkerson est toujours dans le creux de la vague.
«C'est toujours une question de confiance à la plaque. Et la confiance, malheureusement, vient toujours après qu'on ait connu du succès.»
Et comme les succès se font toujours attendre, les derniers mois de la saison des Expos pourraient être très longs.