"La clé de notre formation réside au champ centre"
Baseball vendredi, 15 mars 2002. 15:00 jeudi, 12 déc. 2024. 10:53
WINTER HAVEN, Floride (PC) - Frank Robinson a réuni ses joueurs avant le match de vendredi pour leur rappeler qu'ils allaient avoir congé lundi et que le "vrai" camp d'entraînement allait commencer dès le lendemain. Certains devront jouer du coude d'ici la fin. C'est surtout vrai pour les candidats qui se battent pour le poste au champ centre; Peter Bergeron et Ron Calloway.
"En arrivant au camp, j'ai dit à notre directeur général Omar Minaya et à nos instructeurs que toute la clé de notre formation résidait au champ centre, a mentionné Robinson.
"Non seulement, est-ce une position importante en défensive, mais celui qui sera choisi devra frapper au début de la formation et c'est lui qui aura la responsabilité de mettre l'attaque en branle. C'est là toute la clé de ce camp."
Bergeron n'a jamais pu s'affirmer chez les Expos, mais il en est rendu au stade où il lui faudra le faire. Le jeune Calloway a tout le talent du monde et il fait écarquiller les yeux du gérant à toutes les fois qu'il saute sur le terrain.
Il y a aussi tous ces vétérans qui sont encore au camp. Robinson a bien l'intention de leur donner toutes les chances posssible de montrer ce qu'ils ont encore dans le ventre.
"A tous les vétérans que nous avons invités au camp, j'ai fait la même promesse, a dit Robinson. Je leur ai promis que j'allais leur donner toute la chance de me monter qu'ils avaient encore les outils pour nous aider.
"Je pense qu'on peut se montrer plus patient avec les vétérans. Ils ont un passé. Ils ont déjà connu du succès. Ils ont accepté de se soumettre à notre programme d'entraînement. Il faut leur permettre de vraiment montrer qu'ils sont encore capables de jouer. On leur doit bien cela.
"Les jeunes, eux, doivent en mettre plein la vue. C'est un peu la loi du baseball."
C'est donc dire qu'on verra à l'oeuvre souvent les Jose Canseco, Andres Galarraga, Felix Jose, Ed Vosberg d'ici la fin.
Bien sûr, les autres décisions importantes concerneront les quatrième et cinquième partants et le releveur numéro un.
Là encore les candidats sont nombreux. On parle des Japonais Masato Yoshii et Tomo Ohka, de Britt Reames, de T.J. Tucker.
Pour ce qui est de la relève, personne n'a vraiment été éliminé de la course encore. On ne sait surtout pas qui sera le "closer", le releveur numéro un, celui à qui Robinson donnera la balle en fin de match.
"Je suis ouvert à tout en ce qui concerne la courte relève, a expliqué Robinson. J'ai déjà dirigé des équipes où on avait un comité de releveurs. J'ai déjà utilisé deux "closers" et parfois, j'en ai eu un seul.
"Si on me demande, c'est certain que présentement, je ne peux pas dire à un seul lanceur que c'est lui le numéro un et lui donner la balle. Je sais que Scott Strickland l'a fait un peu l'an dernier, mais il ne l'a pas fait sur une base régulière.
"Nous verrons bien comment cette course se déroulera."
Chose certaine Robinson redoute un peu déjà les derniers jours du camp quand il devra procéder aux dernières "coupures".
"Ce n'est jamais facile. Il n'y a jamais de bonnes façons de le faire.
"J'ai appris qu'il faut en dire le moins possible parce que lorsqu'on dit à un joueur qu'il est retranché, il n'est plus capable d'écouter. Ceux que l'on garde jusqu'à la fin du camp ont tout fait ce qu'on attendait d'eux. Ce n'est pas très facile de leur dire qu'on n'a plus besoin de leurs services quand ils ont travaillé très fort pendant six semaines.
"C'est un peu comme de dire à un de nos enfants qu'il est temps qu'ils quittent la maison. On devient attaché à ces joueurs. Pendant six semaines, il deviennent un peu comme les membres de notre famille."
"En arrivant au camp, j'ai dit à notre directeur général Omar Minaya et à nos instructeurs que toute la clé de notre formation résidait au champ centre, a mentionné Robinson.
"Non seulement, est-ce une position importante en défensive, mais celui qui sera choisi devra frapper au début de la formation et c'est lui qui aura la responsabilité de mettre l'attaque en branle. C'est là toute la clé de ce camp."
Bergeron n'a jamais pu s'affirmer chez les Expos, mais il en est rendu au stade où il lui faudra le faire. Le jeune Calloway a tout le talent du monde et il fait écarquiller les yeux du gérant à toutes les fois qu'il saute sur le terrain.
Il y a aussi tous ces vétérans qui sont encore au camp. Robinson a bien l'intention de leur donner toutes les chances posssible de montrer ce qu'ils ont encore dans le ventre.
"A tous les vétérans que nous avons invités au camp, j'ai fait la même promesse, a dit Robinson. Je leur ai promis que j'allais leur donner toute la chance de me monter qu'ils avaient encore les outils pour nous aider.
"Je pense qu'on peut se montrer plus patient avec les vétérans. Ils ont un passé. Ils ont déjà connu du succès. Ils ont accepté de se soumettre à notre programme d'entraînement. Il faut leur permettre de vraiment montrer qu'ils sont encore capables de jouer. On leur doit bien cela.
"Les jeunes, eux, doivent en mettre plein la vue. C'est un peu la loi du baseball."
C'est donc dire qu'on verra à l'oeuvre souvent les Jose Canseco, Andres Galarraga, Felix Jose, Ed Vosberg d'ici la fin.
Bien sûr, les autres décisions importantes concerneront les quatrième et cinquième partants et le releveur numéro un.
Là encore les candidats sont nombreux. On parle des Japonais Masato Yoshii et Tomo Ohka, de Britt Reames, de T.J. Tucker.
Pour ce qui est de la relève, personne n'a vraiment été éliminé de la course encore. On ne sait surtout pas qui sera le "closer", le releveur numéro un, celui à qui Robinson donnera la balle en fin de match.
"Je suis ouvert à tout en ce qui concerne la courte relève, a expliqué Robinson. J'ai déjà dirigé des équipes où on avait un comité de releveurs. J'ai déjà utilisé deux "closers" et parfois, j'en ai eu un seul.
"Si on me demande, c'est certain que présentement, je ne peux pas dire à un seul lanceur que c'est lui le numéro un et lui donner la balle. Je sais que Scott Strickland l'a fait un peu l'an dernier, mais il ne l'a pas fait sur une base régulière.
"Nous verrons bien comment cette course se déroulera."
Chose certaine Robinson redoute un peu déjà les derniers jours du camp quand il devra procéder aux dernières "coupures".
"Ce n'est jamais facile. Il n'y a jamais de bonnes façons de le faire.
"J'ai appris qu'il faut en dire le moins possible parce que lorsqu'on dit à un joueur qu'il est retranché, il n'est plus capable d'écouter. Ceux que l'on garde jusqu'à la fin du camp ont tout fait ce qu'on attendait d'eux. Ce n'est pas très facile de leur dire qu'on n'a plus besoin de leurs services quand ils ont travaillé très fort pendant six semaines.
"C'est un peu comme de dire à un de nos enfants qu'il est temps qu'ils quittent la maison. On devient attaché à ces joueurs. Pendant six semaines, il deviennent un peu comme les membres de notre famille."