La deuxième vie de Jacques Doucet
Baseball jeudi, 28 juin 2007. 18:13 jeudi, 12 déc. 2024. 15:56
QUEBEC - La voix des Expos pendant 33 ans, Jacques Doucet fait maintenant la description des matchs des Capitales de Québec dans la Ligue Can-Am.
Même s'il s'agit d'une équipe des ligues mineures, il insiste pour dire qu'il ne s'agit pas d'une rétrogradation. Il estime même que ce retour au micro lui a donné une nouvelle vie.
"J'ai beaucoup de plaisir", a dit Doucet, 67 ans, alors qu'il prenait place dans sa cabine de description au stade avec l'annonceur d'Info 800, François Paquet.
"Beaucoup de personnes comparent cela à un joueur des ligues majeures qui se retrouve dans les ligues mineures. Mais pas moi. Du baseball, ça reste du baseball. C'est toujours la même chose. Un lanceur affronte un frappeur et quand la balle est frappée, quelqu'un doit la capter."
Véritable pionnier pour la description du baseball en français, Doucet a été un des premiers à créer et populariser des termes et des expressions pour décrire le baseball quand les Expos ont fait leur entrée dans les ligues majeures.
Lors de la première saison en 1969, les chroniqueurs de baseball et les commentateurs devaient trouver de nouveaux mots pour décrire le jeu en français et Doucet a contribué à populariser, entre autres, les termes balle papillon et vol-au-sol, alors qu'il a décrit plus de 50 000 manches à la radio.
Comme plusieurs, Doucet a perdu son emploi à la suite du transfert des Expos à Washington à la fin de la saison 2004.
"Je ne savais vraiment plus où aller. J'étais un peu abattu, a rappelé Doucet, qui aurait bien aimé écrire une chronique sur le baseball dans les médias. J'estimais que je pouvais encore offrir des choses intéressantes aux lecteurs. Mais de toute évidence, le baseball n'était pas au sommet des priorités dans les journaux. Je ne voulais pas rester à la maison en train de me tourner les pouces."
Près de deux ans plus tard, Michel Laplante, le gérant des Capitales, l'a appelé pour lui offrir la description des matchs de l'équipe à domicile ainsi que la possibilité de vivre dans un chalet confortable au nord de Québec pendant l'été.
"Je lui ai dit que ce serait un grand plaisir pour moi à la condition que je n'aie pas à débourser de l'argent pour le faire", a indiqué Doucet, qui a le sentiment d'avoir eu la chance de renaître grâce à Michel Laplante et aux Capitales.
Même s'il s'agit d'une équipe des ligues mineures, il insiste pour dire qu'il ne s'agit pas d'une rétrogradation. Il estime même que ce retour au micro lui a donné une nouvelle vie.
"J'ai beaucoup de plaisir", a dit Doucet, 67 ans, alors qu'il prenait place dans sa cabine de description au stade avec l'annonceur d'Info 800, François Paquet.
"Beaucoup de personnes comparent cela à un joueur des ligues majeures qui se retrouve dans les ligues mineures. Mais pas moi. Du baseball, ça reste du baseball. C'est toujours la même chose. Un lanceur affronte un frappeur et quand la balle est frappée, quelqu'un doit la capter."
Véritable pionnier pour la description du baseball en français, Doucet a été un des premiers à créer et populariser des termes et des expressions pour décrire le baseball quand les Expos ont fait leur entrée dans les ligues majeures.
Lors de la première saison en 1969, les chroniqueurs de baseball et les commentateurs devaient trouver de nouveaux mots pour décrire le jeu en français et Doucet a contribué à populariser, entre autres, les termes balle papillon et vol-au-sol, alors qu'il a décrit plus de 50 000 manches à la radio.
Comme plusieurs, Doucet a perdu son emploi à la suite du transfert des Expos à Washington à la fin de la saison 2004.
"Je ne savais vraiment plus où aller. J'étais un peu abattu, a rappelé Doucet, qui aurait bien aimé écrire une chronique sur le baseball dans les médias. J'estimais que je pouvais encore offrir des choses intéressantes aux lecteurs. Mais de toute évidence, le baseball n'était pas au sommet des priorités dans les journaux. Je ne voulais pas rester à la maison en train de me tourner les pouces."
Près de deux ans plus tard, Michel Laplante, le gérant des Capitales, l'a appelé pour lui offrir la description des matchs de l'équipe à domicile ainsi que la possibilité de vivre dans un chalet confortable au nord de Québec pendant l'été.
"Je lui ai dit que ce serait un grand plaisir pour moi à la condition que je n'aie pas à débourser de l'argent pour le faire", a indiqué Doucet, qui a le sentiment d'avoir eu la chance de renaître grâce à Michel Laplante et aux Capitales.