Le baseball sur la sellette
Baseball jeudi, 29 sept. 2005. 11:37 vendredi, 13 déc. 2024. 14:00
WASHINGTON (AFP) - Longtemps aveugle face au dopage, le base-ball se trouve être la principale cible des sénateurs américains, qui travaillent sur le dopage dans les sports américains.
Les gros biscotos de la batte ont du soucis à se faire.
Emus par quelques cas de gamins, qui se sont abîmés la santé en avalant n'importe quoi pour ressembler à leurs héros musculeux, les législateurs américains ont décidé d'intervenir dans les politiques antidopage des sports.
Le baseball, premier sport reçu par les législateurs pour cette deuxième session d'auditions après celle du printemps dernier, n'a pas été déçu du voyage à Washington.
"Le Congrès (américain) va scalper les joueurs au sujet des sanctions, à moins que vous et Selig ne le fassiez en premier", a sévèrement menacé mercredi le sénateur Byron Dorgan, à l'adresse de Donald Fehr, le patron du syndicat des joueurs.
Et les comportements de Barry Bonds, affirmant récemment que le Congrès perdait du temps avec cette histoire, et de Rafael Palmeiro, autre vedette de la discipline, jurant devant le Congrès au printemps être loin de tout cela avant de se faire prendre cet été, ont ajouté encore un peu de colère chez des politiciens décidés.
Il faut dire que la politique antidopage du baseball ressemble à une belle hypocrisie, voire à une énorme farce.
Dix jours contre deux ans
Actuellement, un joueur contrôlé positif est suspendu dix jours pour un premier contrôle, 30 jours pour un deuxième, 60 jours pour un troisième et un an pour un quatrième contrôle positif.
La suspension à vie n'intervient qu'après le cinquième contrôle positif.
Ces sanctions sont à mettre en perspective avec celles prônées par l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui recommande deux ans pour un premier contrôle positif sur certains produits et une suspension à vie pour le deuxième.
Pressés par les politiques au printemps, les responsables du baseball ont proposé une suspension de 50 matchs, environ le tiers d'une saison, pour un premier contrôle positif, une suspension de 100 matchs pour un deuxième contrôle tandis que le troisième condamnerait le joueur à une suspension à vie.
De son côté, le syndicat des joueurs s'est dit prêt à accepter une suspension de 20 matchs pour un premier contrôle positif, 30 jours pour un deuxième, 60 jours pour un troisième et un an pour un quatrième contrôle positif.
"On arrive en bout de ligne. Nous voulons un accord (entre les ligues et les joueurs) et nous le voulons rapidement. Ce n'est pas compliqué. Je vous suggère d'agir et d'agir vite", a menacé le sénateur John McCain.
"La plupart des sports font tout ce qu'ils peuvent. Le baseball, non !", a renchérit son collègue John Rockefeller IV.
"L'impression est que le syndicat des joueurs protègent ces derniers face à l'utilisation des stéroïdes et autres produits illégaux qui améliorent les performances", a insisté Jim Bunning, sénateur aujourd'hui et ancien joueur de baseball.
Face à ces attaques en règle, les joueurs se défendent plutôt timidement.
"J'espère que les gens comprendront que (nos dernières propositions) ont quelques mérites. C'est une habitude dans notre pays de pouvoir donner sa version des faits quand on est accusé", a déclaré Donald Fehr.
Comme s'il préparait ses joueurs à des moments difficiles.
Les gros biscotos de la batte ont du soucis à se faire.
Emus par quelques cas de gamins, qui se sont abîmés la santé en avalant n'importe quoi pour ressembler à leurs héros musculeux, les législateurs américains ont décidé d'intervenir dans les politiques antidopage des sports.
Le baseball, premier sport reçu par les législateurs pour cette deuxième session d'auditions après celle du printemps dernier, n'a pas été déçu du voyage à Washington.
"Le Congrès (américain) va scalper les joueurs au sujet des sanctions, à moins que vous et Selig ne le fassiez en premier", a sévèrement menacé mercredi le sénateur Byron Dorgan, à l'adresse de Donald Fehr, le patron du syndicat des joueurs.
Et les comportements de Barry Bonds, affirmant récemment que le Congrès perdait du temps avec cette histoire, et de Rafael Palmeiro, autre vedette de la discipline, jurant devant le Congrès au printemps être loin de tout cela avant de se faire prendre cet été, ont ajouté encore un peu de colère chez des politiciens décidés.
Il faut dire que la politique antidopage du baseball ressemble à une belle hypocrisie, voire à une énorme farce.
Dix jours contre deux ans
Actuellement, un joueur contrôlé positif est suspendu dix jours pour un premier contrôle, 30 jours pour un deuxième, 60 jours pour un troisième et un an pour un quatrième contrôle positif.
La suspension à vie n'intervient qu'après le cinquième contrôle positif.
Ces sanctions sont à mettre en perspective avec celles prônées par l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui recommande deux ans pour un premier contrôle positif sur certains produits et une suspension à vie pour le deuxième.
Pressés par les politiques au printemps, les responsables du baseball ont proposé une suspension de 50 matchs, environ le tiers d'une saison, pour un premier contrôle positif, une suspension de 100 matchs pour un deuxième contrôle tandis que le troisième condamnerait le joueur à une suspension à vie.
De son côté, le syndicat des joueurs s'est dit prêt à accepter une suspension de 20 matchs pour un premier contrôle positif, 30 jours pour un deuxième, 60 jours pour un troisième et un an pour un quatrième contrôle positif.
"On arrive en bout de ligne. Nous voulons un accord (entre les ligues et les joueurs) et nous le voulons rapidement. Ce n'est pas compliqué. Je vous suggère d'agir et d'agir vite", a menacé le sénateur John McCain.
"La plupart des sports font tout ce qu'ils peuvent. Le baseball, non !", a renchérit son collègue John Rockefeller IV.
"L'impression est que le syndicat des joueurs protègent ces derniers face à l'utilisation des stéroïdes et autres produits illégaux qui améliorent les performances", a insisté Jim Bunning, sénateur aujourd'hui et ancien joueur de baseball.
Face à ces attaques en règle, les joueurs se défendent plutôt timidement.
"J'espère que les gens comprendront que (nos dernières propositions) ont quelques mérites. C'est une habitude dans notre pays de pouvoir donner sa version des faits quand on est accusé", a déclaré Donald Fehr.
Comme s'il préparait ses joueurs à des moments difficiles.