Le légendaire Bobby Thomson décède
Baseball mardi, 17 août 2010. 15:42 jeudi, 12 déc. 2024. 00:06
NEW YORK, États-Unis - Bobby Thomson, l'auteur du célèbre «coup entendu autour du monde» qui a permis aux Giants de New York de remporter le championnat de la Ligue nationale en 1951, est décédé. Il était âgé de 86 ans.
La mort de Thomson a été confirmée mardi par le complexe funéraire de Savannah, en Géorgie, à qui on a confié les funérailles de l'ancien joueur.
Sa santé était fragile depuis plusieurs années et il est décédé chez lui, lundi soir, a indiqué le directeur du complexe funéraire Joe Wall.
Thomson a réussi son circuit, bon pour trois points, aux dépens de l'as des Dodgers de Brooklyn Ralph Branca en deuxième moitié de neuvième manche dans le match décisif d'une série deux-de-trois disputé à Polo Grounds.
Le circuit et la façon dont le descripteur Russ Hodges a souligné l'exploit - en s'exclamant à répétition «Les Giants remportent le championnat!» - demeurent l'un des plus grand faits marquants dans l'histoire du baseball majeur.
Avec ce seul élan, réussi aux dépens d'amers rivaux pendant ce qu'on considère être l'âge d'or du baseball, Thomson a complètement transformé la course au championnat de cette saison-là. Le reste de sa vie aussi.
«Je ne croyais jamais que ç'aurait un impact aussi important. Pas du tout, a déclaré Branca à The Associated Press depuis son domicile en banlieue de New York. Je pensais que ce serait oublié au moment d'amorcer la saison suivante.
«Il va me manquer, a dit Branca. Je me suis assagi avec les années et nous étions devenus de bons amis. J'avais du plaisir à le fréquenter.»
Trois fois choisi parmi les étoiles à titre de joueur de champ intérieur et de voltigeur, Thomson a présenté une moyenne de ,270 avec 264 circuits et 1026 points produits de 1946 à 1960 avec différentes équipes.
Il n'a mené la ligue dans une catégorie à l'attaque qu'à une seule occasion, pour les triples.
Et pourtant, le ballon qu'il a propulsé au-dessus de la clôture en 1951 a donné à «l'Écossais volant» un statut quasi mythique. Il y a eu plusieurs circuits considérés comme «historiques» au fil des ans - par Bill Mazeroski, Kirk Gibson, Carlton Fisk et Joe Carter, pour n'en nommer que quelques-uns - mais la claque de Thomson demeure la plus magique de toutes.
Le grand et maigrelet Thomson, un homme humble, s'est toutefois dit abasourdi qu'au sein d'une équipe qui misait sur les futurs membres du Panthéon Willie Mays et Monte Irvin, ce soit lui qui ait réussi le circuit qui donnait le championnat aux siens. Il s'est qualifié lui-même de «héros par accident».
Thomson n'a jamais vraiment compris pourquoi son circuit a eu autant d'impact chez les partisans. Lors du 40e anniversaire de son exploit, en 1991, il a déclaré: «Je ne peux croire qu'on en parle encore aujourd'hui».
Thomson est devenu un homme d'affaires à sa retraite et il est demeuré dans la région de New York pendant plusieurs années.
«C'était un véritable gentilhomme et je crois qu'il a bien joué son rôle, après avoir été couronné le grand héros de cette série», a commenté l'ancien lanceur des Dodgers, Carl Erskine, qui s'échauffait dans l'enclos des releveurs quand Branca a été convoqué au monticule. «Je crois que Branca et lui ont composé avec cet incident comme de véritables professionnels. Ils ont agi avec beaucoup de classe.»
La mort de Thomson a été confirmée mardi par le complexe funéraire de Savannah, en Géorgie, à qui on a confié les funérailles de l'ancien joueur.
Sa santé était fragile depuis plusieurs années et il est décédé chez lui, lundi soir, a indiqué le directeur du complexe funéraire Joe Wall.
Thomson a réussi son circuit, bon pour trois points, aux dépens de l'as des Dodgers de Brooklyn Ralph Branca en deuxième moitié de neuvième manche dans le match décisif d'une série deux-de-trois disputé à Polo Grounds.
Le circuit et la façon dont le descripteur Russ Hodges a souligné l'exploit - en s'exclamant à répétition «Les Giants remportent le championnat!» - demeurent l'un des plus grand faits marquants dans l'histoire du baseball majeur.
Avec ce seul élan, réussi aux dépens d'amers rivaux pendant ce qu'on considère être l'âge d'or du baseball, Thomson a complètement transformé la course au championnat de cette saison-là. Le reste de sa vie aussi.
«Je ne croyais jamais que ç'aurait un impact aussi important. Pas du tout, a déclaré Branca à The Associated Press depuis son domicile en banlieue de New York. Je pensais que ce serait oublié au moment d'amorcer la saison suivante.
«Il va me manquer, a dit Branca. Je me suis assagi avec les années et nous étions devenus de bons amis. J'avais du plaisir à le fréquenter.»
Trois fois choisi parmi les étoiles à titre de joueur de champ intérieur et de voltigeur, Thomson a présenté une moyenne de ,270 avec 264 circuits et 1026 points produits de 1946 à 1960 avec différentes équipes.
Il n'a mené la ligue dans une catégorie à l'attaque qu'à une seule occasion, pour les triples.
Et pourtant, le ballon qu'il a propulsé au-dessus de la clôture en 1951 a donné à «l'Écossais volant» un statut quasi mythique. Il y a eu plusieurs circuits considérés comme «historiques» au fil des ans - par Bill Mazeroski, Kirk Gibson, Carlton Fisk et Joe Carter, pour n'en nommer que quelques-uns - mais la claque de Thomson demeure la plus magique de toutes.
Le grand et maigrelet Thomson, un homme humble, s'est toutefois dit abasourdi qu'au sein d'une équipe qui misait sur les futurs membres du Panthéon Willie Mays et Monte Irvin, ce soit lui qui ait réussi le circuit qui donnait le championnat aux siens. Il s'est qualifié lui-même de «héros par accident».
Thomson n'a jamais vraiment compris pourquoi son circuit a eu autant d'impact chez les partisans. Lors du 40e anniversaire de son exploit, en 1991, il a déclaré: «Je ne peux croire qu'on en parle encore aujourd'hui».
Thomson est devenu un homme d'affaires à sa retraite et il est demeuré dans la région de New York pendant plusieurs années.
«C'était un véritable gentilhomme et je crois qu'il a bien joué son rôle, après avoir été couronné le grand héros de cette série», a commenté l'ancien lanceur des Dodgers, Carl Erskine, qui s'échauffait dans l'enclos des releveurs quand Branca a été convoqué au monticule. «Je crois que Branca et lui ont composé avec cet incident comme de véritables professionnels. Ils ont agi avec beaucoup de classe.»