Le plaisir de jouer de Gary Carter
Baseball dimanche, 27 juil. 2003. 13:18 jeudi, 12 déc. 2024. 06:38
Le Kid, Gary Carter, est entré au Temple de la renommée. Il est devenu le premier joueur, et sans doute le dernier, à y être intronisé sous les couleurs des Expos de Montréal, une équipe devenue moribonde et qui appartient aux 29 autres équipes du baseball majeur.
Il a été intronisé avec Eddie Murray, qui a été élu dès sa première année d'éligibilité.
Carter a participé onze fois au match annuel des étoiles et il détient le record pour le plus grand nombre de parties disputées par un receveur dans la Ligue nationale avec 2 056 au cours de ses 19 saisons. L'histoire se souviendra de l'ancien numéro huit comme d'un excellent joueur défensif et un producteur de points exceptionnel. Échangé par les Expos après la saison 1984, il a joué un rôle important dans la conquête de la Série mondiale par les Mets de New York en 1986 contre Boston.
Carter a terminé sa carrière avec un total de 324 circuits. En plus des Expos et des Mets, il a aussi porté les couleurs des Dodgers de Los Angeles, des Giants de San Francisco avant d'effectuer un retour à Montréal en 1992.
C'est avec la casquette des Expos que Carter est entré au Panthéon. Compte tenu de l'avenir précaire de la concession, il y a lieu de se demander s'il sera le dernier. "Les Expos occuperont toujours une place spéciale dans mon esprit, a dit le nouvel élu du Temple. Je suis honoré d'être le premier joueur de cette équipe à entrer à Cooperstown. J'espère que je ne serai pas le dernier. Je souhaite aussi que l'organisation survive."
Comme plusieurs observateurs, Carter croit que la situation s'est dégradée à Montréal après la grève de 1994, alors que les Expos possédaient la meilleure fiche du baseball majeur. "Vous savez, Montréal possède de très bons partisans qui ont toujours appuyé l'équipe. Au cours des dernières saisons, les gens n'ont pas cessé de se demander si l'équipe était pour rester ou pour quitter. La question de la construction d'un nouveau stade a aussi fait mal à la confiance des partisans. Cette situation est frustrante pour les amateurs. Je ne connais pas l'avenir de l'équipe. C'est très difficile pour les amateurs."
"Il y a encore beaucoup de partisans à Montréal. C'est juste qu'ils ne se présentent plus assez en grand nombre au Stade."
Comme un enfant, le Kid adorait jouer au baseball. Il a agi comme receveur au cours de 143 parties pendant sept saisons. Même après avoir fini d'être dominant, Carter a continué à jouer pendant quelques années avec de bons résultats. "Plusieurs choses me viennent en tête. Je pense aux matchs au Wrigley Field, où l'humidité était à couper au couteau. Je me souviens aussi d'avoir disputé deux matchs en une journée. J'aimais jouer au baseball. Ça ne me dérangeait pas si c'était un programme double ou que le match était présenté en soirée ou en matinée. Moi, je voulais simplement jouer."
Carter travaille maintenant comme instructeur pour les Mets de New York et il aime son travail. "Je suis toutefois loin du plaisir que j'éprouvais lorsque je jouais, il n'y pas de comparaison. Jouer au baseball sera toujours plus excitant que tout autre poste dans ce sport. J'ai été commentateur, j'ai été instructeur mais ces deux fonctions ne remplaceront jamais l'amour que j'éprouvais en jouant."
Il a été intronisé avec Eddie Murray, qui a été élu dès sa première année d'éligibilité.
Carter a participé onze fois au match annuel des étoiles et il détient le record pour le plus grand nombre de parties disputées par un receveur dans la Ligue nationale avec 2 056 au cours de ses 19 saisons. L'histoire se souviendra de l'ancien numéro huit comme d'un excellent joueur défensif et un producteur de points exceptionnel. Échangé par les Expos après la saison 1984, il a joué un rôle important dans la conquête de la Série mondiale par les Mets de New York en 1986 contre Boston.
Carter a terminé sa carrière avec un total de 324 circuits. En plus des Expos et des Mets, il a aussi porté les couleurs des Dodgers de Los Angeles, des Giants de San Francisco avant d'effectuer un retour à Montréal en 1992.
C'est avec la casquette des Expos que Carter est entré au Panthéon. Compte tenu de l'avenir précaire de la concession, il y a lieu de se demander s'il sera le dernier. "Les Expos occuperont toujours une place spéciale dans mon esprit, a dit le nouvel élu du Temple. Je suis honoré d'être le premier joueur de cette équipe à entrer à Cooperstown. J'espère que je ne serai pas le dernier. Je souhaite aussi que l'organisation survive."
Comme plusieurs observateurs, Carter croit que la situation s'est dégradée à Montréal après la grève de 1994, alors que les Expos possédaient la meilleure fiche du baseball majeur. "Vous savez, Montréal possède de très bons partisans qui ont toujours appuyé l'équipe. Au cours des dernières saisons, les gens n'ont pas cessé de se demander si l'équipe était pour rester ou pour quitter. La question de la construction d'un nouveau stade a aussi fait mal à la confiance des partisans. Cette situation est frustrante pour les amateurs. Je ne connais pas l'avenir de l'équipe. C'est très difficile pour les amateurs."
"Il y a encore beaucoup de partisans à Montréal. C'est juste qu'ils ne se présentent plus assez en grand nombre au Stade."
Comme un enfant, le Kid adorait jouer au baseball. Il a agi comme receveur au cours de 143 parties pendant sept saisons. Même après avoir fini d'être dominant, Carter a continué à jouer pendant quelques années avec de bons résultats. "Plusieurs choses me viennent en tête. Je pense aux matchs au Wrigley Field, où l'humidité était à couper au couteau. Je me souviens aussi d'avoir disputé deux matchs en une journée. J'aimais jouer au baseball. Ça ne me dérangeait pas si c'était un programme double ou que le match était présenté en soirée ou en matinée. Moi, je voulais simplement jouer."
Carter travaille maintenant comme instructeur pour les Mets de New York et il aime son travail. "Je suis toutefois loin du plaisir que j'éprouvais lorsque je jouais, il n'y pas de comparaison. Jouer au baseball sera toujours plus excitant que tout autre poste dans ce sport. J'ai été commentateur, j'ai été instructeur mais ces deux fonctions ne remplaceront jamais l'amour que j'éprouvais en jouant."