Les Ailes éliminées!
Baseball mardi, 15 juil. 2008. 15:23 dimanche, 15 déc. 2024. 02:57
Montréal - Pour participer à la grande finale du « Challenge Baseball Québec » face aux Mets de Toronto, les Ailes du Québec devaient vaincre la formation des Canadians d'Ottawa-Nepean, une équipe qu'ils avaient déjà vaincue au compte de 7 à 3, vendredi. Mais, les nôtres ne connaîtront pas deux fois le même succès, encaissant samedi un revers de 5-1!
Bernard Duchesneau, collaborateur à Baseball Québec
Durant la première manche, les joueurs des deux équipes ont été comme des boxeurs qui s'épient dans les premiers rounds d'un combat. Les cogneurs n'ont pas sorti leurs bâtons, de fait un seul coup sûr a été réussi, et c'est à la fiche des Ontariens qu'il a été ajouté.
Si l'on continue avec des métaphores se rapportant au noble art, les Canadians sont les premiers à se porter en attaque. Ils marquent un point après deux retraits suite à un coup sûr et à un relais erratique. Le lanceur partant Will Sebastian se charge de mettre fin à cette offensive en prenant à contre-pied un coureur au deuxième but.
Les Ailes, toujours sur leur garde, ne profitent pas d'une passe gratuite qui cadeau leur a été si gentiment cédé en fin de deuxième manche.
En troisième manche, alors qu'il y va d'un grand écart au premier but, Kevin Parent se blesse
À la manche suivante, les lanceurs continuent leur domination. Du côté des Ailes, Will Sebastian connaît des difficultés en début de manche. Il atteint les deux premiers frappeurs, puis, sortant de sa torpeur, il complète la manche avec deux retraits sur des prises et un jeu au sol.
Ne voulant pas s'en laisser imposer le lanceur partant des Canadians, Greg Daviault, enregistre lui aussi deux retraits sur des prises dans une manche où il ne donne encore rien. Pour l'heure, il a lancé quatre manches et n'a toujours pas alloué de coup sûr dans la partie.
En cinquième, Sebastian brille encore. Les frappeurs ontariens retournent bredouilles à leur abri.
Puis, les Ailes vont inscrire leur seul point de la rencontre. Alexandre Béland, après avoir frappé un simple le long de la ligne du troisième but, fonce tel un train à grande vitesse vers le deuxième, le relais pour le coincer est erratique, il poursuit sa course et entre en gare au troisième. Il viendra marquer un peu plus tard sur l'optionnel de Tommy Tremblay.
Un nouveau lanceur fait son entrée au jeu pour les Ailes du Québec en sixième manche. Yann Charbonneau qui, d'entrée de jeu semble se diriger vers un premier retrait facile : deux prises à ses deux premiers lancers, puis petite chandelle au-dessus du monticule. C'est là que tout s'écroule pour les nôtres!
Charbonneau échappe le ballon et le coureur arrive sauf au premier but. Le frappeur suivant y va d'un roulant en direction du troisième sac, un autre jeu de routine qui se transforme en erreur avec un lancer hors cible au premier coussin. Avec des coureurs aux extrémités du losange, Étien Maoz claque un triple au champ opposé, deux points marquent. Loin de permettre à Charbonneau de se remettre de ses émotions, le frappeur suivant enchaîne avec un double bon pour un autre point! La demi-manche se termine sur trois petits roulants.
Et, l'artilleur ontarien, Daviault, qui lui continue de tenir la porte bien fermée. Il retire dans l'ordre les frappeurs des Ailes en fin de manche.
Les nôtres enregistrent deux retraits rapides en début de septième manche, mais Alex Baldock n'a pas l'intention de regagner son abri les mains vides et il frappe un solide double qui envoie Charbonneau aux douches. Jean Christophe Potvin en relève est accueilli par une flèche à travers du monticule, un point marque.
Pour mettre fin à la manche, il aura fallu une superbe pièce de jeu en défensive de Sasha Lagarde au deuxième but. Après un plongeon méritant une note de 10, il remet du revers à son coéquipier à l'inter pour compléter le dernier retrait de la manche.
Mais, la balle ne roule pas aujourd'hui pour les Ailes. Le destin s'acharne sur eux. Coup sur coup, la défensive ontarienne réalise des miracles et même si un frappeur soutire une passe gratuite, elle ne servira à rien et le coureur moisira sur place. Dimanche, les Ailes devront se contenter de la finale consolation!
La grande finale du Challenge 2008, quant à elle, sera toute ontarienne : les Canadians d'Ottawa-Nepean qui affrontera les Mets de Toronto.
Sommaire :
Ottawa : 5 points, 6 coups sûrs et trois coureurs laissés sur les buts.
Ailes du Québec : 1 point, un seul coup sûr et 6 coureurs laissés sur les buts. En défensive, les Ailes ont gaffé 3 fois.
Lanceur gagnant : Greg Daviault (7ml, 1cs, 1pm, 7rab et 3bb)
Lanceur perdant : Yann Charbonneau (1.2ml, 4pp, 2pm et 3cs)
As en offensive :
Ottawa : Étien Maoz (1-en-2, 1 triple, 1pc et 2pp), Kyle O'Brien (1-en-3, 1 double et 1pp) et Alex Baldock (1-en-3, 1 double et 1pc).
Ailes : Alexandre Béland (1en-2, 1 double et 1pc)
As défensive :
Greg Daviault qui a lancé un match d'un coup seul coup sûr en plus de passer sept frappeurs dans la mitaine.
De l'intérieur
Qui d'autre que le lanceur partant du Ottawa-Nepean pour garnir cette chronique lui qui a réussi une solide performance au monticule?
Très humble devant ses succès, Greg Daviault considère les Ailes du Québec comme une bonne équipe et avoue qu'il leur porte un grand respect. Il confirme avoir pris le temps de les étudier dans les deux premiers matchs et que ça lui a été fort utile aujourd'hui.
Sa stratégie de tenter d'atteindre le coin extérieur bas a bien fonctionné et il a profité de l'excellente défensive que lui ont procurée ses coéquipiers. Il a réussi à maintenir ses lancers dans sa zone tout au long du match, lançant sans pression.
Le parcours de Greg est fort intéressant, né à Kirkland au Québec, il déménage en très bas âge aux Bahamas, ou il commence à jouer au baseball à l'âge de six ans. Il lance depuis qu'il en a dix. Son père a agi comme entraîneur dès le niveau T-ball et jusqu'aux petites ligues (13 ans) de la Junior baseball league de Nassau.
Puis, la famille refait ses valises en direction de Calgary en Alberta où elle habitera jusqu'à ce que Greg arrive à 16 ans. Et finalement Ottawa depuis. Il fait partie de l'équipe depuis trois ans. En septembre, il quittera pour le Collège de Seton Hill College à Greensburg en Pennsylvanie. Un collège de division II de la NCAA. Il y sera pour 4 années et il espère obtenir un diplôme en gestion des affaires. Et naturellement il rêve de se rendre le plus loin possible dans son sport.
Texte publié par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.
Bernard Duchesneau, collaborateur à Baseball Québec
Durant la première manche, les joueurs des deux équipes ont été comme des boxeurs qui s'épient dans les premiers rounds d'un combat. Les cogneurs n'ont pas sorti leurs bâtons, de fait un seul coup sûr a été réussi, et c'est à la fiche des Ontariens qu'il a été ajouté.
Si l'on continue avec des métaphores se rapportant au noble art, les Canadians sont les premiers à se porter en attaque. Ils marquent un point après deux retraits suite à un coup sûr et à un relais erratique. Le lanceur partant Will Sebastian se charge de mettre fin à cette offensive en prenant à contre-pied un coureur au deuxième but.
Les Ailes, toujours sur leur garde, ne profitent pas d'une passe gratuite qui cadeau leur a été si gentiment cédé en fin de deuxième manche.
En troisième manche, alors qu'il y va d'un grand écart au premier but, Kevin Parent se blesse
À la manche suivante, les lanceurs continuent leur domination. Du côté des Ailes, Will Sebastian connaît des difficultés en début de manche. Il atteint les deux premiers frappeurs, puis, sortant de sa torpeur, il complète la manche avec deux retraits sur des prises et un jeu au sol.
Ne voulant pas s'en laisser imposer le lanceur partant des Canadians, Greg Daviault, enregistre lui aussi deux retraits sur des prises dans une manche où il ne donne encore rien. Pour l'heure, il a lancé quatre manches et n'a toujours pas alloué de coup sûr dans la partie.
En cinquième, Sebastian brille encore. Les frappeurs ontariens retournent bredouilles à leur abri.
Puis, les Ailes vont inscrire leur seul point de la rencontre. Alexandre Béland, après avoir frappé un simple le long de la ligne du troisième but, fonce tel un train à grande vitesse vers le deuxième, le relais pour le coincer est erratique, il poursuit sa course et entre en gare au troisième. Il viendra marquer un peu plus tard sur l'optionnel de Tommy Tremblay.
Un nouveau lanceur fait son entrée au jeu pour les Ailes du Québec en sixième manche. Yann Charbonneau qui, d'entrée de jeu semble se diriger vers un premier retrait facile : deux prises à ses deux premiers lancers, puis petite chandelle au-dessus du monticule. C'est là que tout s'écroule pour les nôtres!
Charbonneau échappe le ballon et le coureur arrive sauf au premier but. Le frappeur suivant y va d'un roulant en direction du troisième sac, un autre jeu de routine qui se transforme en erreur avec un lancer hors cible au premier coussin. Avec des coureurs aux extrémités du losange, Étien Maoz claque un triple au champ opposé, deux points marquent. Loin de permettre à Charbonneau de se remettre de ses émotions, le frappeur suivant enchaîne avec un double bon pour un autre point! La demi-manche se termine sur trois petits roulants.
Et, l'artilleur ontarien, Daviault, qui lui continue de tenir la porte bien fermée. Il retire dans l'ordre les frappeurs des Ailes en fin de manche.
Les nôtres enregistrent deux retraits rapides en début de septième manche, mais Alex Baldock n'a pas l'intention de regagner son abri les mains vides et il frappe un solide double qui envoie Charbonneau aux douches. Jean Christophe Potvin en relève est accueilli par une flèche à travers du monticule, un point marque.
Pour mettre fin à la manche, il aura fallu une superbe pièce de jeu en défensive de Sasha Lagarde au deuxième but. Après un plongeon méritant une note de 10, il remet du revers à son coéquipier à l'inter pour compléter le dernier retrait de la manche.
Mais, la balle ne roule pas aujourd'hui pour les Ailes. Le destin s'acharne sur eux. Coup sur coup, la défensive ontarienne réalise des miracles et même si un frappeur soutire une passe gratuite, elle ne servira à rien et le coureur moisira sur place. Dimanche, les Ailes devront se contenter de la finale consolation!
La grande finale du Challenge 2008, quant à elle, sera toute ontarienne : les Canadians d'Ottawa-Nepean qui affrontera les Mets de Toronto.
Sommaire :
Ottawa : 5 points, 6 coups sûrs et trois coureurs laissés sur les buts.
Ailes du Québec : 1 point, un seul coup sûr et 6 coureurs laissés sur les buts. En défensive, les Ailes ont gaffé 3 fois.
Lanceur gagnant : Greg Daviault (7ml, 1cs, 1pm, 7rab et 3bb)
Lanceur perdant : Yann Charbonneau (1.2ml, 4pp, 2pm et 3cs)
As en offensive :
Ottawa : Étien Maoz (1-en-2, 1 triple, 1pc et 2pp), Kyle O'Brien (1-en-3, 1 double et 1pp) et Alex Baldock (1-en-3, 1 double et 1pc).
Ailes : Alexandre Béland (1en-2, 1 double et 1pc)
As défensive :
Greg Daviault qui a lancé un match d'un coup seul coup sûr en plus de passer sept frappeurs dans la mitaine.
De l'intérieur
Qui d'autre que le lanceur partant du Ottawa-Nepean pour garnir cette chronique lui qui a réussi une solide performance au monticule?
Très humble devant ses succès, Greg Daviault considère les Ailes du Québec comme une bonne équipe et avoue qu'il leur porte un grand respect. Il confirme avoir pris le temps de les étudier dans les deux premiers matchs et que ça lui a été fort utile aujourd'hui.
Sa stratégie de tenter d'atteindre le coin extérieur bas a bien fonctionné et il a profité de l'excellente défensive que lui ont procurée ses coéquipiers. Il a réussi à maintenir ses lancers dans sa zone tout au long du match, lançant sans pression.
Le parcours de Greg est fort intéressant, né à Kirkland au Québec, il déménage en très bas âge aux Bahamas, ou il commence à jouer au baseball à l'âge de six ans. Il lance depuis qu'il en a dix. Son père a agi comme entraîneur dès le niveau T-ball et jusqu'aux petites ligues (13 ans) de la Junior baseball league de Nassau.
Puis, la famille refait ses valises en direction de Calgary en Alberta où elle habitera jusqu'à ce que Greg arrive à 16 ans. Et finalement Ottawa depuis. Il fait partie de l'équipe depuis trois ans. En septembre, il quittera pour le Collège de Seton Hill College à Greensburg en Pennsylvanie. Un collège de division II de la NCAA. Il y sera pour 4 années et il espère obtenir un diplôme en gestion des affaires. Et naturellement il rêve de se rendre le plus loin possible dans son sport.
Texte publié par Jacques Lanciault, collaborateur au site Internet de Baseball Québec.