Les Bisons ne peuvent que s'améliorer
Baseball dimanche, 24 sept. 2000. 23:31 jeudi, 12 déc. 2024. 10:51
Les Bisons de St-Eustache pourront difficilement faire pires que lors de la saison 1999. Bons derniers au classement de la section nord-ouest avec un piètre dossier de 5 victoires et 43 défaites, les Bisons sont en pleine reconstruction. D'abord, ils ont un nouveau gérant en Ian Jordan. Après plusieurs saisons fructueuses passées avec les Cards de Lasalle, Jordan revient de France où il a dirigé l'équipe nationale durant un an.
"Les joueurs étaient plus professionnels que je pensais. Au niveau du terrain et des jeux, c'était plus avancé que je pensais. J'étais vraiment comme une recrue là-dedans. Je croyais que le baseball serait bien ordinaire, mais quand j'étais là, j'ai vu Tom Urbani au monticule et Dave Shelton au troisième. Ce sont deux gars qui ont joué dans les filiales des Cards de St-Louis. J'ai regardé ça et je me suis dit ok, il faut que je sois prêt", a affirmé Jordan.
L'arrivée de Jordan a transformé l'esprit de groupe chez les Bisons. En présence d'une dizaine de recrues, Jordan compte maintenant leur inculquer de bonnes habitudes de travail, chose qui était totalement inexistante lors des deux dernières campagnes.
"Un gros joueur dans l'équipe, c'est l'entraîneur. C'est lui qui dit aux gars quoi faire, qui donne le rythme du jeu. Avec Jordan, on va l'avoir, c'est lui le meilleur", a indiqué l'arrêt-court Marc Bonneville.
"Cet impact-là doit avoir tout changé. On passe d'un entraîneur qui n'avait jamais entraîner au niveau élite à un autre qui a mené son équipe à plusieurs finales. Juste le fait qu'il soit là, on travaille plus fort, on perd notre habitude de l'an passé de toujours laisser tomber. On travaille tout le temps plus fort", a pour sa part déclaré le receveur Maxime Lamarche.
"C'est plus de travailler l'attitude, le moral et psychologiquement avec les joueurs parce que je pense qu'on a la technique et le talent. C'est juste du côté mental qu'ils ont besoin d'aide maintenant. Quand tu vis une saison comme ils ont vécu, il faut que tu changes l'attitude tout de suite dans le vestiaire pour rendre les gars plus heureux et qu'ils se disent j'ai hâte de jouer au baseball", a expliqué Jordan.
Selon l'entraîneur Stéphan Noël des Associés de Laval, les Bisons pourraient mêler les cartes dans la section nord-ouest. Ils ont en effet dans leur rang des joueurs établis comme le receveur Maxime Lamarche et l'arrêt-court Marc Bonneville, deux joueurs développés au sein de l'ABC.
"On ne veut pas donner de chiffre. On ne veut pas dire qu'on aimerait finir avec .500 ou .600. L'équipe a eu une fiche de 5 et 43 l'an dernier. On va être content d'être dans le match, et si on le gagne, on va être bien heureux. Si on perd, on va quand même dire qu'on a bien joué. Aujourd'hui, on a bien joué. On a fait des erreurs qui nous ont fait mal, mais je trouve qu'on a bien fait", a précisé Jordan.
"Espérer finir dans le milieu du classement, je pense que ce serait réaliste. Avec deux mauvaises saisons dans les dernières années, un milieu de classement serait réaliste", a soutenu Bonneville.
Les Bisons ne seront sans doute pas aspirants au championnat cette saison, mais parions que cette jeune équipe tentera au moins de faire un pas dans la bonne direction en vue des prochaines années.
"Les joueurs étaient plus professionnels que je pensais. Au niveau du terrain et des jeux, c'était plus avancé que je pensais. J'étais vraiment comme une recrue là-dedans. Je croyais que le baseball serait bien ordinaire, mais quand j'étais là, j'ai vu Tom Urbani au monticule et Dave Shelton au troisième. Ce sont deux gars qui ont joué dans les filiales des Cards de St-Louis. J'ai regardé ça et je me suis dit ok, il faut que je sois prêt", a affirmé Jordan.
L'arrivée de Jordan a transformé l'esprit de groupe chez les Bisons. En présence d'une dizaine de recrues, Jordan compte maintenant leur inculquer de bonnes habitudes de travail, chose qui était totalement inexistante lors des deux dernières campagnes.
"Un gros joueur dans l'équipe, c'est l'entraîneur. C'est lui qui dit aux gars quoi faire, qui donne le rythme du jeu. Avec Jordan, on va l'avoir, c'est lui le meilleur", a indiqué l'arrêt-court Marc Bonneville.
"Cet impact-là doit avoir tout changé. On passe d'un entraîneur qui n'avait jamais entraîner au niveau élite à un autre qui a mené son équipe à plusieurs finales. Juste le fait qu'il soit là, on travaille plus fort, on perd notre habitude de l'an passé de toujours laisser tomber. On travaille tout le temps plus fort", a pour sa part déclaré le receveur Maxime Lamarche.
"C'est plus de travailler l'attitude, le moral et psychologiquement avec les joueurs parce que je pense qu'on a la technique et le talent. C'est juste du côté mental qu'ils ont besoin d'aide maintenant. Quand tu vis une saison comme ils ont vécu, il faut que tu changes l'attitude tout de suite dans le vestiaire pour rendre les gars plus heureux et qu'ils se disent j'ai hâte de jouer au baseball", a expliqué Jordan.
Selon l'entraîneur Stéphan Noël des Associés de Laval, les Bisons pourraient mêler les cartes dans la section nord-ouest. Ils ont en effet dans leur rang des joueurs établis comme le receveur Maxime Lamarche et l'arrêt-court Marc Bonneville, deux joueurs développés au sein de l'ABC.
"On ne veut pas donner de chiffre. On ne veut pas dire qu'on aimerait finir avec .500 ou .600. L'équipe a eu une fiche de 5 et 43 l'an dernier. On va être content d'être dans le match, et si on le gagne, on va être bien heureux. Si on perd, on va quand même dire qu'on a bien joué. Aujourd'hui, on a bien joué. On a fait des erreurs qui nous ont fait mal, mais je trouve qu'on a bien fait", a précisé Jordan.
"Espérer finir dans le milieu du classement, je pense que ce serait réaliste. Avec deux mauvaises saisons dans les dernières années, un milieu de classement serait réaliste", a soutenu Bonneville.
Les Bisons ne seront sans doute pas aspirants au championnat cette saison, mais parions que cette jeune équipe tentera au moins de faire un pas dans la bonne direction en vue des prochaines années.