Les Cards envoient Rick Ankiel chez un psychologue
Baseball samedi, 10 févr. 2001. 15:41 dimanche, 15 déc. 2024. 04:50
(RDS)-L'affreuse performance de Rick Ankiel lors des dernières séries éliminatoires du baseball a incité les Cards de St-Louis à essayer de lui trouver des moyens afin qu'il retrouve sa confiance. Plutôt que de l'envoyer aux douches, dans les mineures ou encore dans l'enclos de relève, les Cards l'ont envoyé sur un divan.
Ainsi avec l'accord de l'équipe, Rick Ankiel a été traité par un psychologue spécialisé dans le baseball, Harvey Dorfman, qui a travaillé avec les A's d'Oakland lors de leurs jours de gloire.
Ankiel, personne n'a oublié, a effectué pas moins de neuf mauvais lancers en quatre manches lors des dernières séries. L'artilleur, on le comprend, n'aime pas discuter de l'aide reçue. Il a juste hâte que le camp démarre à Jupiter en Floride.
"Je vais bien," dit il. "C'est quelque chose qui est arrivé et c'est quelque chose que je veux oublier. J'ai mis tout cela de côté et je veux être prêt pour le début de la nouvelle saison."
Le lanceur de 21 ans n'est pas seul dans sa situation. Par le passé, d'autres athlètes ont connu des ennuis pour le moins inexplicables. Il y a quelques années, tous se demandaient comment il se faisait que Steve Sax et Chuck Knoblauch, des joueurs de deuxième but, n'étaient plus capables d'effectuer des relais de 30 pieds en direction du premier but.
Le receveur Macker Sasser avait de la difficulté à relayer la balle au lancer alors qu'il pouvait lancer effectuer de puissants relais vers le deuxième but pour retirer des coureurs en position de marquer.
Que dire des lanceurs Mitch Williams (le vrai Wild Thing) et Mark Wohlers qui n'arrivaient plus à trouver la zone des prises.
L'agent de Ankiel, Scott Boras, a déclaré que tous les joueurs de baseball pouvaient obtenir de l'aide avec un psychologue. "J'ai eu des clients qui ont eu recours à ce type de service et pour qui le tout a été des plus bénéfique."
Ankiel a connu aussi des ennuis avec ses balles courbes durant la saison régulière. Il a effectué 12 mauvais lancers. Faut dire toutefois que c'était en 175 manches de travail.
Aucun autre lanceur n'a fait ce qu'Ankiel a fait en 110 ans d'histoire, soit effectuer cinq mauvais lancers en une seule manche dans la première partie de la série entre les Cards et les Braves d'Atlanta.
Rick Ankiel devait redécouvrir que le gant de son receveur était la cible à atteindre. "Au moins, j'ai établi un record,"
a-t-il dit en riant.
Au monticule, Ankiel a un certain moment, a lancé ses cinq premières balles sur ses 20 premiers lancers, dans l'écran arrière. Quand il a eu une chance de se sortir d'impasse, il a effectué deux autres mauvais lancers en série de championnat.
De plus, durant son réchauffement, il a failli asommer la mascotte des Mets au Shea Stadium.
Ankiel n'a pourtant pas connu une mauvaise saison en 2000. Il a présenté une fiche de 11-7 et il a conservé un ratio de deux retraits sur des prises pour un but sur balle. Il a de plus présenté une bonne moyenne de points mérités à 3,50. Tony La Russa l'a même désigné pour amorcer le premier match des séries plutôt que de choisir Darryl Kile.
En raison de toute l'attention autour de lui, Ankiel se dit nerveux à quelques semaines du début de la prochaine saison des Cards de St-Louis et il espère que les journalistes vont s'attarder à d'autres aspects que ses contre-performances en séries l'an dernier.
"J'espère que les journalistes vont arrêter de parler de tout cela," a-t-il indiqué. "Tout le monde connaît des mauvaises journées. Il faut mettre tout cela de côté et passer à autre chose."
Pour Tony La Russa, Ankiel le fait penser à Sandy Koufax, qui a aussi connu des ennuis avant de devenir l'un des lanceurs gauchers les plus dominants du baseball.
Il faut toutefois ajouter à la défense d'Ankiel, qu'à l'époque où Sandy Koufax dominait les frappeurs, il n'y avait pas de radio consacrée exclusivement aux sports, il n'y avait pas site internet dédié aux sports et il n'y avait pas tous ces journalistes qui scrutent les moindres gestes des joueurs. Autre temps, autre moeurs.
De nos jours, les lanceurs font l'objet d'une attention incroyable. Dans les mêmes circonstances, on est en droit de se demander si Koufax aurait connu une carrière aussi éclatante.
Le gérant des Cards veut s'assurer que son jeune lanceur ne soit pas obligé de replonger dans ses mauvais souvenirs à tous les jours. Il entend prendre la défense d'Ankiel si les médias deviennent trop insistants avec cette histoire.
Boras qui connaît Ankiel depuis plusieurs années, croit que son client va reprendre ses activités avec succès. Ankiel a passé une partie de l'hiver en Californie où il s'est entraîné avec un autre lanceur des Cards, Matt Morris.
"Rick sait très bien que les gens vont lui parler de ses lancers et il est prêt à faire face à la musique," a déclaré son agent. "Je pense qu'il a appris des choses sur lui-même également."
Ainsi avec l'accord de l'équipe, Rick Ankiel a été traité par un psychologue spécialisé dans le baseball, Harvey Dorfman, qui a travaillé avec les A's d'Oakland lors de leurs jours de gloire.
Ankiel, personne n'a oublié, a effectué pas moins de neuf mauvais lancers en quatre manches lors des dernières séries. L'artilleur, on le comprend, n'aime pas discuter de l'aide reçue. Il a juste hâte que le camp démarre à Jupiter en Floride.
"Je vais bien," dit il. "C'est quelque chose qui est arrivé et c'est quelque chose que je veux oublier. J'ai mis tout cela de côté et je veux être prêt pour le début de la nouvelle saison."
Le lanceur de 21 ans n'est pas seul dans sa situation. Par le passé, d'autres athlètes ont connu des ennuis pour le moins inexplicables. Il y a quelques années, tous se demandaient comment il se faisait que Steve Sax et Chuck Knoblauch, des joueurs de deuxième but, n'étaient plus capables d'effectuer des relais de 30 pieds en direction du premier but.
Le receveur Macker Sasser avait de la difficulté à relayer la balle au lancer alors qu'il pouvait lancer effectuer de puissants relais vers le deuxième but pour retirer des coureurs en position de marquer.
Que dire des lanceurs Mitch Williams (le vrai Wild Thing) et Mark Wohlers qui n'arrivaient plus à trouver la zone des prises.
L'agent de Ankiel, Scott Boras, a déclaré que tous les joueurs de baseball pouvaient obtenir de l'aide avec un psychologue. "J'ai eu des clients qui ont eu recours à ce type de service et pour qui le tout a été des plus bénéfique."
Ankiel a connu aussi des ennuis avec ses balles courbes durant la saison régulière. Il a effectué 12 mauvais lancers. Faut dire toutefois que c'était en 175 manches de travail.
Aucun autre lanceur n'a fait ce qu'Ankiel a fait en 110 ans d'histoire, soit effectuer cinq mauvais lancers en une seule manche dans la première partie de la série entre les Cards et les Braves d'Atlanta.
Rick Ankiel devait redécouvrir que le gant de son receveur était la cible à atteindre. "Au moins, j'ai établi un record,"
a-t-il dit en riant.
Au monticule, Ankiel a un certain moment, a lancé ses cinq premières balles sur ses 20 premiers lancers, dans l'écran arrière. Quand il a eu une chance de se sortir d'impasse, il a effectué deux autres mauvais lancers en série de championnat.
De plus, durant son réchauffement, il a failli asommer la mascotte des Mets au Shea Stadium.
Ankiel n'a pourtant pas connu une mauvaise saison en 2000. Il a présenté une fiche de 11-7 et il a conservé un ratio de deux retraits sur des prises pour un but sur balle. Il a de plus présenté une bonne moyenne de points mérités à 3,50. Tony La Russa l'a même désigné pour amorcer le premier match des séries plutôt que de choisir Darryl Kile.
En raison de toute l'attention autour de lui, Ankiel se dit nerveux à quelques semaines du début de la prochaine saison des Cards de St-Louis et il espère que les journalistes vont s'attarder à d'autres aspects que ses contre-performances en séries l'an dernier.
"J'espère que les journalistes vont arrêter de parler de tout cela," a-t-il indiqué. "Tout le monde connaît des mauvaises journées. Il faut mettre tout cela de côté et passer à autre chose."
Pour Tony La Russa, Ankiel le fait penser à Sandy Koufax, qui a aussi connu des ennuis avant de devenir l'un des lanceurs gauchers les plus dominants du baseball.
Il faut toutefois ajouter à la défense d'Ankiel, qu'à l'époque où Sandy Koufax dominait les frappeurs, il n'y avait pas de radio consacrée exclusivement aux sports, il n'y avait pas site internet dédié aux sports et il n'y avait pas tous ces journalistes qui scrutent les moindres gestes des joueurs. Autre temps, autre moeurs.
De nos jours, les lanceurs font l'objet d'une attention incroyable. Dans les mêmes circonstances, on est en droit de se demander si Koufax aurait connu une carrière aussi éclatante.
Le gérant des Cards veut s'assurer que son jeune lanceur ne soit pas obligé de replonger dans ses mauvais souvenirs à tous les jours. Il entend prendre la défense d'Ankiel si les médias deviennent trop insistants avec cette histoire.
Boras qui connaît Ankiel depuis plusieurs années, croit que son client va reprendre ses activités avec succès. Ankiel a passé une partie de l'hiver en Californie où il s'est entraîné avec un autre lanceur des Cards, Matt Morris.
"Rick sait très bien que les gens vont lui parler de ses lancers et il est prêt à faire face à la musique," a déclaré son agent. "Je pense qu'il a appris des choses sur lui-même également."