Les Cubs ne se soucient pas de la triste histoire de l'équipe
Baseball lundi, 29 sept. 2003. 22:27 dimanche, 15 déc. 2024. 09:54
ATLANTA (AP) - D'un côté, ce sont les Cubs de Chicago, ces sympathiques perdants, des héros aux yeux des opprimés.
De l'autre, ce sont les Braves d'Atlanta, ces gagnants "robotisés", maîtres de l'excellence, qui abordent le camp d'entraînement en reluquant déjà vers l'automne.
Les joueurs des Cubs amorceront une série trois de cinq face aux Braves, mardi, en insistant pour dire que la triste histoire de l'équipe n'aura aucune répercussion en 2003.
Ils n'ont pas gagné un seul match éliminatoire à l'étranger depuis 1945? Et puis après. Ils n'ont pas remporté la Série mondiale depuis 1908? C'est de l'histoire ancienne.
"Si vous commencez à penser à toutes ces histoires, ça signifie que vous vivez dans le passé, a fait remarquer le releveur Mark Guthrie. Ca n'apporte rien de bon aujourd'hui."
Les Braves n'ont aucune objection à ressasser leur passé. Après tout, ils ont gagné 12 championnats de division consécutifs (si l'on exclut 1994), trois de plus que n'importe quelle équipe de l'un ou l'autre des quatre grandes ligues professionnelles.
"J'ai tendance à croire que nous avons un certain avantage parce que tout le monde ici est habitué à l'ambiance des éliminatoires", a souligné Russ Ortiz, qui lancera le premier match pour les Braves, mardi soir.
Dusty Baker, le gérant des Cubs, qui a mené les Giants de San Francisco à la Série mondiale il y a un an, a clairement établi sa ligne de pensée dès le premier jour du camp d'entraînement.
"L'histoire des Cubs, c'est l'histoire des Cubs, a-t-il lancé à ses joueurs. Nous allons écrire une nouvelle page d'histoire."
C'est exactement ce qu'ils ont fait en remportant leur premier titre de division depuis 1989 et en se qualifiant pour les séries éliminatoires pour la première fois en cinq ans.
En 1998, les Cubs ont eu besoin d'un match éliminatoire pour se classer à titre de quatrième as. Une fois dans les séries, ils ont subi l'affront d'un balayage lors de leur série trois de cinq face aux Braves.
"Cette année, c'est différent, a assuré Kerry Wood, le rival d'Ortiz lors du premier match de la série.
"Nous avons terminé au premier rang de notre division et nous abordons la série avec la certitude que nous pouvons la gagner. En '98, j'ai l'impression que nous étions surpris de participer aux séries éliminatoires, plus que cette année. L'ambiance est complètement différente."
Un duel intrigant
Contrairement aux années précédentes, les Braves ont dominé la Ligue nationale grâce à leur attaque.
Pour la première fois dans la longue histoire de l'organisation, quatre joueurs différents ont fait produire au moins 100 points. Six porte-couleurs des Braves ont claqué au moins 20 circuits, un exploit accompli une seule autre fois dans l'histoire de la Ligue nationale.
"Il n'y a pas de retraits faciles dans notre alignement, a affirmé le gérant Bobby Cox. Ils peuvent tous sortir la balle du stade. C'est un ordre des frappeurs explosif."
De leur côté, les Cubs ont remporté le championnat de la division Centrale grâce à une dynamique rotation de jeunes partants qui n'est pas sans rappeler celle des Braves du début des années 1990, avec Tom Glavine, John Smoltz et Steve Avery.
Outre Wood (14-11, moyenne de points mérités de 3,20), elle regroupe Mark Prior (18-6, 2,43), Carlos Zambrano (13-11, 3,11) et Matt Clement (14-12, 4,11).
"Cette équipe regroupe d'excellents jeunes lanceurs, a admis Cox en parlant des Cubs. Si vous devez avoir une dynastie, c'est avec de tels lanceurs que vous y parviendrez."
De l'autre, ce sont les Braves d'Atlanta, ces gagnants "robotisés", maîtres de l'excellence, qui abordent le camp d'entraînement en reluquant déjà vers l'automne.
Les joueurs des Cubs amorceront une série trois de cinq face aux Braves, mardi, en insistant pour dire que la triste histoire de l'équipe n'aura aucune répercussion en 2003.
Ils n'ont pas gagné un seul match éliminatoire à l'étranger depuis 1945? Et puis après. Ils n'ont pas remporté la Série mondiale depuis 1908? C'est de l'histoire ancienne.
"Si vous commencez à penser à toutes ces histoires, ça signifie que vous vivez dans le passé, a fait remarquer le releveur Mark Guthrie. Ca n'apporte rien de bon aujourd'hui."
Les Braves n'ont aucune objection à ressasser leur passé. Après tout, ils ont gagné 12 championnats de division consécutifs (si l'on exclut 1994), trois de plus que n'importe quelle équipe de l'un ou l'autre des quatre grandes ligues professionnelles.
"J'ai tendance à croire que nous avons un certain avantage parce que tout le monde ici est habitué à l'ambiance des éliminatoires", a souligné Russ Ortiz, qui lancera le premier match pour les Braves, mardi soir.
Dusty Baker, le gérant des Cubs, qui a mené les Giants de San Francisco à la Série mondiale il y a un an, a clairement établi sa ligne de pensée dès le premier jour du camp d'entraînement.
"L'histoire des Cubs, c'est l'histoire des Cubs, a-t-il lancé à ses joueurs. Nous allons écrire une nouvelle page d'histoire."
C'est exactement ce qu'ils ont fait en remportant leur premier titre de division depuis 1989 et en se qualifiant pour les séries éliminatoires pour la première fois en cinq ans.
En 1998, les Cubs ont eu besoin d'un match éliminatoire pour se classer à titre de quatrième as. Une fois dans les séries, ils ont subi l'affront d'un balayage lors de leur série trois de cinq face aux Braves.
"Cette année, c'est différent, a assuré Kerry Wood, le rival d'Ortiz lors du premier match de la série.
"Nous avons terminé au premier rang de notre division et nous abordons la série avec la certitude que nous pouvons la gagner. En '98, j'ai l'impression que nous étions surpris de participer aux séries éliminatoires, plus que cette année. L'ambiance est complètement différente."
Un duel intrigant
Contrairement aux années précédentes, les Braves ont dominé la Ligue nationale grâce à leur attaque.
Pour la première fois dans la longue histoire de l'organisation, quatre joueurs différents ont fait produire au moins 100 points. Six porte-couleurs des Braves ont claqué au moins 20 circuits, un exploit accompli une seule autre fois dans l'histoire de la Ligue nationale.
"Il n'y a pas de retraits faciles dans notre alignement, a affirmé le gérant Bobby Cox. Ils peuvent tous sortir la balle du stade. C'est un ordre des frappeurs explosif."
De leur côté, les Cubs ont remporté le championnat de la division Centrale grâce à une dynamique rotation de jeunes partants qui n'est pas sans rappeler celle des Braves du début des années 1990, avec Tom Glavine, John Smoltz et Steve Avery.
Outre Wood (14-11, moyenne de points mérités de 3,20), elle regroupe Mark Prior (18-6, 2,43), Carlos Zambrano (13-11, 3,11) et Matt Clement (14-12, 4,11).
"Cette équipe regroupe d'excellents jeunes lanceurs, a admis Cox en parlant des Cubs. Si vous devez avoir une dynastie, c'est avec de tels lanceurs que vous y parviendrez."