Les hispanophones écopent dans la chasse aux stéroïdes
Baseball mercredi, 4 mai 2005. 21:56 jeudi, 12 déc. 2024. 09:42
NEW YORK (AP) - Les joueurs d'origine hispanique écopent plus que les autres dans la chasse aux stéroïdes dans le baseball majeur, ce qui laisse croire qu'ils ne comprennent pas les règlements en vigueur en ce qui concerne les substances interdites.
Plus de la moitié des joueurs suspendus pour usage de produits dopants aux niveaux mineur et majeur sont nés en Amérique Latine, selon une étude faite par l'Associated Press. Pourtant, seulement le quart des joueurs des ligues majeures viennent de pays hispanophones.
"Je crois qu'il s'agit tout juste d'un manque de communication, a dit Jose Valentin, des Dodgers, qui est originaire de Porto Rico. Il y a beaucoup de jeunes joueurs hispanophones qui ne comprennent pas l'anglais. Ils ne savent pas vraiment ce qui se passe et ils ne savent pas dans quoi ils s'embarquent pour ce qui est des produits. Les directives qu'on reçoit dans les casiers au camp d'entraînement sont en anglais.
"Ils ne les lisent même pas, a dit Valentin. Ils les jettent à la poubelle."
Trois des cinq joueurs suspendus dans les ligues majeures sont nés à l'extérieur des Etats-Unis: le releveur Juan Rincon (Venezuela) du Minnesota, le voltigeur de Tampa Bay Alex Sanchez (Cuba) et le lanceur du Texas Agustin Montero (République dominicaine).
Au niveau des ligues mineures, 24 des 47 joueurs fautifs viennent d'Amérique latine. 11 viennent du Venezuela, 10 de la République dominicaine, deux du Mexique et un de Porto Rico.
Selon les statistiques fournies par le bureau du commissaire, 23.5 pour cent des 829 joueurs des ligues majeures sont originaires de Cuba, de la République dominicaine, de Porto Rico, du Mexique ou du Venezuela.
Par ailleurs, Gene Orza, bras droit du directeur de l'Association des joueurs, prétend que certaines substances interdites par les ligues majeures peuvent être achetées en toute légalité dans d'autres pays.
"Ca devient difficile, a-t-il dit. C'est là un des problèmes importants dans toute cette histoire."
Jaime Torres, agent de plusieurs joueurs, a dit que plusieurs joueurs suspendus croyaient vraiment acheter des vitamines.
"Je crois que nous ne faisons pas un très bon travail pour tout expliquer aux joueurs et leur faire comprendre tout le sérieux de la nouvelle politique du baseball," a dit Torres.
Le commissaire du baseball en République dominicaine, Porfirio Veras, dit que le problème vient souvent des "buscones", ces hommes qui entraînent les jeunes joueurs et qui tentent de convaincre les équipes des ligues majeures de les mettre sous contrat contre rémunération.
"Souvent, ce sont ces entraîneurs indépendants qui donnent aux jeunes ces substances illégales, a dit Veras. Ils prennent tous les moyens pour que les jeunes qu'ils représentent soient attrayants aux yeux des dépisteurs."
Mais le voltigeur Carlos Beltran, des Mets, dit qu'en bout de ligne ce sont les joueurs qui sont responsables.
"Avant d'ingurgiter quelque chose, c'est à vous de vous assurer que c'est une substance légale, a-t-il dit. Si vous n'êtes pas certain, mieux vaut s'abstenir et demander de l'aide et des conseils."
Jose Guillen, voltigeur des Nationals, qui est né en République dominicaine, croit que la barrière de la langue n'a rien à y voir.
"Vous pouvez me croire. Ils savent tous ce qui se passe, a-t-il mentionné. Ils regardent la télé et toutes les informations pertinentes ont circulé en République, autant en anglais qu'en espagnol."
Plus de la moitié des joueurs suspendus pour usage de produits dopants aux niveaux mineur et majeur sont nés en Amérique Latine, selon une étude faite par l'Associated Press. Pourtant, seulement le quart des joueurs des ligues majeures viennent de pays hispanophones.
"Je crois qu'il s'agit tout juste d'un manque de communication, a dit Jose Valentin, des Dodgers, qui est originaire de Porto Rico. Il y a beaucoup de jeunes joueurs hispanophones qui ne comprennent pas l'anglais. Ils ne savent pas vraiment ce qui se passe et ils ne savent pas dans quoi ils s'embarquent pour ce qui est des produits. Les directives qu'on reçoit dans les casiers au camp d'entraînement sont en anglais.
"Ils ne les lisent même pas, a dit Valentin. Ils les jettent à la poubelle."
Trois des cinq joueurs suspendus dans les ligues majeures sont nés à l'extérieur des Etats-Unis: le releveur Juan Rincon (Venezuela) du Minnesota, le voltigeur de Tampa Bay Alex Sanchez (Cuba) et le lanceur du Texas Agustin Montero (République dominicaine).
Au niveau des ligues mineures, 24 des 47 joueurs fautifs viennent d'Amérique latine. 11 viennent du Venezuela, 10 de la République dominicaine, deux du Mexique et un de Porto Rico.
Selon les statistiques fournies par le bureau du commissaire, 23.5 pour cent des 829 joueurs des ligues majeures sont originaires de Cuba, de la République dominicaine, de Porto Rico, du Mexique ou du Venezuela.
Par ailleurs, Gene Orza, bras droit du directeur de l'Association des joueurs, prétend que certaines substances interdites par les ligues majeures peuvent être achetées en toute légalité dans d'autres pays.
"Ca devient difficile, a-t-il dit. C'est là un des problèmes importants dans toute cette histoire."
Jaime Torres, agent de plusieurs joueurs, a dit que plusieurs joueurs suspendus croyaient vraiment acheter des vitamines.
"Je crois que nous ne faisons pas un très bon travail pour tout expliquer aux joueurs et leur faire comprendre tout le sérieux de la nouvelle politique du baseball," a dit Torres.
Le commissaire du baseball en République dominicaine, Porfirio Veras, dit que le problème vient souvent des "buscones", ces hommes qui entraînent les jeunes joueurs et qui tentent de convaincre les équipes des ligues majeures de les mettre sous contrat contre rémunération.
"Souvent, ce sont ces entraîneurs indépendants qui donnent aux jeunes ces substances illégales, a dit Veras. Ils prennent tous les moyens pour que les jeunes qu'ils représentent soient attrayants aux yeux des dépisteurs."
Mais le voltigeur Carlos Beltran, des Mets, dit qu'en bout de ligne ce sont les joueurs qui sont responsables.
"Avant d'ingurgiter quelque chose, c'est à vous de vous assurer que c'est une substance légale, a-t-il dit. Si vous n'êtes pas certain, mieux vaut s'abstenir et demander de l'aide et des conseils."
Jose Guillen, voltigeur des Nationals, qui est né en République dominicaine, croit que la barrière de la langue n'a rien à y voir.
"Vous pouvez me croire. Ils savent tous ce qui se passe, a-t-il mentionné. Ils regardent la télé et toutes les informations pertinentes ont circulé en République, autant en anglais qu'en espagnol."