Les joueurs de baseball gagneront plus de 2 milliards$ en 2002
Baseball mercredi, 3 avr. 2002. 19:40 jeudi, 12 déc. 2024. 09:42
NEW YORK (AP) - La masse salariale des joueurs de baseball a franchi le plateau des 2 milliards$ pour la première fois cette année, le joueur d'arrêt-court Alex Rodriguez des Rangers du Texas étant le plus haut salarié, à 22 millions$. Les Yankees de New York viennent en tête de liste au classement des équipes avec une masse salariale record de presque 126 millions, soit 92 de plus que les Devil Rays de Tampa Bay, qui sont au dernier rang à ce chapitre.
Ces chiffres sont le fruit d'une analyse, effectuée au cours de la dernière semaine par l'agence américaine Associated Press, des contrats des 849 joueurs, incluant les blessés, composant les 30 équipes.
Les joueurs vont gagner 2,023 milliards cette saison, comparativement à 1,934 milliard la saison dernière. Les propriétaires ont toutefois freiné l'hémorragie pendant l'entre-saison au cours de laquelle les dirigeants du baseball ont tenté de dissoudre deux équipes.
Le salaire moyen s'établit à presque 2,4 millions. Il s'agit d'une augmentation de 5,2 pour cent par rapport à l'an dernier.
C'est moins que la moitié de l'augmentation de 13,9 pour cent en 2001 et c'est la plus faible augmentation depuis 1998.
Le salaire moyen dans la NBA était de 4,2 millions la saison dernière, selon la ligue. Dans la LNH, il était de 1,43 million et, dans la NFL, de 1,1 million, selon les syndicats des deux ligues professionnelles.
Au plan individuel, derrière Rodriguez, on retrouve le joueur de premier but Carlos Delgado (19,4 millions) des Blue Jays de Toronto, le lanceur Kevin Brown (15,7 millions) des Dodgers de Los Angeles et le voltigeur Manny Ramirez (15,4 millions) des Red Sox de Boston.
Barry Bonds, qui a frappé un total record de 73 circuits dans l'uniforme des Giants de San Francisco en 2001, est à égalité au cinquième rang avec Sammy Sosa des Cubs de Chicago, à 15 millions.
Le total de joueurs millionnaires a légèrement diminué, passant de 425 à 413.
Les équipes les mieux nanties ont continué d'engager des joueurs vedettes, de sorte que l'écart entre les riches et les pauvres s'est agrandi pour la septième année d'affilée depuis le conflit de 1994-95.
Les Yankees trônent au sommet pour la quatrième année de suite et pour la sixième fois en sept ans, à 125,9 millions. Les Red Sox sont deuxièmes à 108,4 millions, suivis des Rangers à 105,3 millions et des Diamondbacks de l'Arizona, champions de la Série mondiale, à 102,8 millions.
Les Devil Rays sont bons derniers avec une masse salariale de 34,4 millions, légèrement inférieure à celles des Expos de Montréal (38,7 millions), des Athletics d'Oakland (39,7 millions) et des Twins du Minnesota (40,2 millions).
Le commissaire Bud Selig soutient que l'écart grandissant est une des raisons pour lesquelles le baseball doit adopter un nouveau système économique.
Selig préconise, entre autres, l'implantation d'un système de partage des revenus afin de permettre aux équipes évoluant dans de petits marchés d'être compétitifs.
Le directeur exécutif de l'Association des joueurs Donald Fehr a avancé que la tentative avortée d'éliminer les Twins et les Expos est une des explications du ralentissement de l'augmentation des salaires.
"L'incertitude a fait en sorte qu'on ne savait pas quels joueurs seraient disponibles et sous quelles conditions", a-t-il souligné.
Ces chiffres sont le fruit d'une analyse, effectuée au cours de la dernière semaine par l'agence américaine Associated Press, des contrats des 849 joueurs, incluant les blessés, composant les 30 équipes.
Les joueurs vont gagner 2,023 milliards cette saison, comparativement à 1,934 milliard la saison dernière. Les propriétaires ont toutefois freiné l'hémorragie pendant l'entre-saison au cours de laquelle les dirigeants du baseball ont tenté de dissoudre deux équipes.
Le salaire moyen s'établit à presque 2,4 millions. Il s'agit d'une augmentation de 5,2 pour cent par rapport à l'an dernier.
C'est moins que la moitié de l'augmentation de 13,9 pour cent en 2001 et c'est la plus faible augmentation depuis 1998.
Le salaire moyen dans la NBA était de 4,2 millions la saison dernière, selon la ligue. Dans la LNH, il était de 1,43 million et, dans la NFL, de 1,1 million, selon les syndicats des deux ligues professionnelles.
Au plan individuel, derrière Rodriguez, on retrouve le joueur de premier but Carlos Delgado (19,4 millions) des Blue Jays de Toronto, le lanceur Kevin Brown (15,7 millions) des Dodgers de Los Angeles et le voltigeur Manny Ramirez (15,4 millions) des Red Sox de Boston.
Barry Bonds, qui a frappé un total record de 73 circuits dans l'uniforme des Giants de San Francisco en 2001, est à égalité au cinquième rang avec Sammy Sosa des Cubs de Chicago, à 15 millions.
Le total de joueurs millionnaires a légèrement diminué, passant de 425 à 413.
Les équipes les mieux nanties ont continué d'engager des joueurs vedettes, de sorte que l'écart entre les riches et les pauvres s'est agrandi pour la septième année d'affilée depuis le conflit de 1994-95.
Les Yankees trônent au sommet pour la quatrième année de suite et pour la sixième fois en sept ans, à 125,9 millions. Les Red Sox sont deuxièmes à 108,4 millions, suivis des Rangers à 105,3 millions et des Diamondbacks de l'Arizona, champions de la Série mondiale, à 102,8 millions.
Les Devil Rays sont bons derniers avec une masse salariale de 34,4 millions, légèrement inférieure à celles des Expos de Montréal (38,7 millions), des Athletics d'Oakland (39,7 millions) et des Twins du Minnesota (40,2 millions).
Le commissaire Bud Selig soutient que l'écart grandissant est une des raisons pour lesquelles le baseball doit adopter un nouveau système économique.
Selig préconise, entre autres, l'implantation d'un système de partage des revenus afin de permettre aux équipes évoluant dans de petits marchés d'être compétitifs.
Le directeur exécutif de l'Association des joueurs Donald Fehr a avancé que la tentative avortée d'éliminer les Twins et les Expos est une des explications du ralentissement de l'augmentation des salaires.
"L'incertitude a fait en sorte qu'on ne savait pas quels joueurs seraient disponibles et sous quelles conditions", a-t-il souligné.